Chers insensés défendant la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation par autrui (GPA),
La société a admis que l’enfant était une personne à part entière, au nom du progrès. Puisque vous êtes les premiers à vous faire les défenseurs de ce dernier, dites-moi : sous quel prétexte comptez-vous ouvrir des fabriques d’enfants issus de plusieurs pièces détachées, niant à l’enfance les intérêts et les besoins qui lui sont spécifiques ?
Cette dernière a besoin d’un père et d’une mère dont elle est issue. Et malgré vos vaines tentatives de domestiquer l’éternelle nature, cette règle échappera sans cesse à votre « progrès » mortifère et prétentieux.
L’on partage la moitié de son capital génétique avec ses parents. Ne vous en déplaise, ceux-ci ne sont pas de simples éleveurs de bourricots interchangeables. Ils sont prémice et racine, genèse et repère. De l’incontestable parenté génétique découle un lien spirituel et viscéral. Cet « air de famille » qui nimbe les visage d’un père et de son fils n’est que l’empreinte physique d’un rapport immortel.
L’on argue que des familles où il n’y a pas « un papa et une maman » sont légion : veuvage et monoparentalité en sont souvent les causes. Apprenez qu’entre accepter le dommage lorsqu’il se présente à nous et le provoquer sciemment en choisissant de faire naître un enfant hors de ces repères, il est une sensible différence : la volonté. Lorsque la première circonstance est subie, la seconde est égoïstement provoquée.
L’on évoque alors les couples stériles. Sachez que, malgré ces cas minoritaires, la masse hétérosexuelle reste féconde par nature, ce qui n’est pas le cas de son pendant homosexuel, où la procréation nécessite le recours systématique au subterfuge et à l’artifice. Si la stérilité est triste anomalie pour les premiers, elle est norme sans exceptions pour les seconds. Comprenez alors le langage de la nature honnie et ignorée : la filiation ne découle que du couple hétérosexuel. Si l’homosexuel tient à revendiquer son orientation particulière, pourquoi ne pas assumer jusqu’au destin qui en découle ?
L’on veut mettre au pied du mur l’État car il existe déjà des familles homoparentales et qu’il faut leur permettre de reconnaître leurs enfants. Mais quelle vile créature les a obligés à les faire ? Et de venir ensuite répandre leurs pleurniches sur les pieds de la nation dont ils ont sciemment ignoré la loi ! Lorsque l’on se permet la désobéissance civile — chose des plus nobles — envers un État, on ne vient pas quémander son secours.
L’on assène : « Les homosexuels ont aussi envie d’être parents, même si la nature ne le leur permet pas ! » Au nom de ce qui vous apparaît comme injuste, vous souhaitez infliger à l’enfant innocent des circonstances plus injustes encore !
Si je réprouve toute ingérence dans la vie d’autrui, vos égarements ont la croûte terne et disgracieuse des idées aveugles que l’on ne poursuit que par désir d’être vu de tous sous la lumière artificielle du progrès prétendu.