Orages d’acier, c’est la référence au livre d’Ernst Jünger, ce conservateur allemand qui s’est opposé à Hitler et qui ne doit son salut qu’à sa popularité. Quand il a publié « Sur les falaises de marbre », si sa notoriété n’avait pas été reconnue, il aurait disparu bien plus tôt ! Orages d’acier, c’est aussi l’image de cette tempête de feu qui s’abat sur les hommes en temps de guerre, c’est un renvoi à notre société technologique, les orages d’acier, ou quand la métal pénètre la chair. Et aujourd’hui, plus que dans toute autre période, si des orages d’acier devaient s’abattre sur nous, il ne resterait plus grand chose des civilisations et des hommes.
Oragesdacier vise donc à constater ce qui se passe aujourd’hui, sans essayer de faire de la polémique verbeuse. C’est pourquoi il y a beaucoup d’articles de journaux repris. L’idée n’est pas d’orienter ce qui se passe, mais de faire prendre conscience de tout ce qui nous entoure et des conséquences des décisions prises à l’heure actuelle. C’est pourquoi il est fait état de politique en général, puisque « Politique d’abord ». La politique est le ciment de notre communauté. Il faut donc prendre en compte les décisions d’aujourd’hui pour envisager ce qui pourrait arriver ou ce qui arrivera demain. Et avec nos gouvernants actuels, il y a beaucoup de travail.
L’idée principale au-delà de convaincre est donc réellement de faire prendre conscience. C’est aussi la force du blog, son autonomie, il n’y a pas de grand pouvoir derrière pour faire orienter tel ou tel sujet. L’important pour nous est de conserver une ligne directrice et de rester cohérent avec ce que nous disons et ce que nous faisons. Une politique et un homme politique qui reste cohérente, qui ne retourne pas sa veste, cela devrait être la première leçon quand on veut faire de la politique professionnelle. Ils sont donneurs de leçon mais ne maîtrisent pas l’aspect primordial qu’est la déontologie de l’homme politique. A travers notre contenu, on développe donc bien évidemment sur la politique, française et étrangère d’ailleurs, puisque la géopolitique est un élément formidable d’analyse.
L’une des thématiques principales est la question des libertés, pas cette Liberté abstraite, mais bien les libertés publiques. Dire qu’Orages est libertaire serait je pense, exagéré, mais nous prenons très à cœur les thématiques de protection des libertés dont nous disposons (autant que nos devoirs d’ailleurs), à travers la lutte contre le fichage, la vidéo-surveillance, la biométrie. En ce sens, c’est très lié aux questions des nouvelles technologies, que nous analysons, car ce sera le défi de demain. On peut encore se permettre aujourd’hui d’évoluer et de se déplacer sans trop être suivi, mais que se passera-t-il quand tout sera régi par des puces RFID, des caméras à reconnaissance faciale, l’utilisation obligatoire de la biométrie et de l’ADN dans la vie quotidienne ? Sans discourir sur ce sujet, une des causes est la marchandisation de la société qui a besoin d’évoluer sans cesse aussi bien grâce aux technologies de communication qu’avec l’aide d’autres technologies.
L’idée est donc de bien faire comprendre à nos lecteurs les enjeux (mot terrible pour Jacques Ellul !) de notre société, les libertés, les nouvelles technologies, l’économie de marché poussée à son paroxysme, mais aussi le nucléaire, qui même parmi nous peut être un sujet clivant mais qui nécessite d’être abordé, surtout face aux « dégâts » qui en résultent. Etre conservateur tout en restant pop, avoir une doctrine qui repose sur des valeurs traditionnelles et même cette doctrine à l’aune des questions contemporaines est tout à fait possible, et je pense, nécessaire, car le passéisme ou l’archaïsme, cela concerne les musées et les bibliothèques.
A côté de cela, on n’essaie de ne pas oublier que l’art est présent, alors on essaie, somme toute modestement, de jouer avec l’esthétique, aussi bien concernant les images, qu’en mettant des passages de film cultes, des groupes de musique en général assez rock’n’roll et en reproduisant certains passages de livres d’auteurs intéressants et de génie (rien à voir avec les romans de plage !).
Enfin, Oragesdacier fait la publicité des conférences de Dextra puisque le net c’est bien et sympa, mais c’est un organe d’information, pas de militantisme. Grâce aux conférences, tout le monde peut se retrouver, s’intéresser au sujet de la conférence en question, nouer des liens, et surtout se réapproprier le terrain, chose que l’on oublie aujourd’hui quand on vit à distance derrière son ordi.
Notre entreprise reste modeste et n’a pas vocation à quelque ambition superflue. Quand de nouvelles personnes vous disent qu’ils apprécient regarder ce blog, au boulot ou chez eux, c’est déjà une grande avancée dans la bataille perpétuelle des potentats de la pensée.
Un grand merci à ONG !
