Dimanche sur les champs, lors de la manif contre le projet de Loi Taubira, j’ai vu…
J’ai vu des pères de famille lutter coude à coude avec leurs garçons et se jeter dans les lignes de CRS
J’ai vu des mamis haranguer la foule et se plaindre de leur grand âge pour ne pas pouvoir se jeter dans la mélée.
J’ai vu des enfants de dix ans s’asseoir devant les camions de CRS pour les empêcher d’avancer et scander des slogans
J’ai entendu les manifestants crier « nous sommes le peuple » vieux cri de rage du peuple est-allemand pour faire tomber le mur de Berlin
J’ai vu un peuple découvrir enfin le vrai visage de ce régime totalitaire, violent et sourd
J’ai croisé des couples bien sous tout rapport, enfin comprendre que la violence nécessaire, était la seule solution contre ce régime pourri, je les ai entendu la cautionner et l’encourager, chose inédite dans ma maintenant longue carrière de militant.
J’ai senti mon cœur de militant se réchauffer à la vue de ce peuple que je croyais mort et qui soudain s’est réveillé plein de vie, combatif et joyeux. J’ai vu ce peuple le visage rougi et les yeux pleins de larme revenir à la charge, encore et encore.
Peut être qu’au fond tout n’est pas perdu. Ce peuple qui sorti pour un dimanche de son confort et de ses certitudes a découvert l’ivresse de la lacrymo, la fragilité d’une ligne de CRS et la griserie de l’insurrection ne retombera pas totalement dans la léthargie…ou saura en ressortir le moment venu.
J’ai vu des pères de famille lutter coude à coude avec leurs garçons et se jeter dans les lignes de CRS
J’ai vu des mamis haranguer la foule et se plaindre de leur grand âge pour ne pas pouvoir se jeter dans la mélée.
J’ai vu des enfants de dix ans s’asseoir devant les camions de CRS pour les empêcher d’avancer et scander des slogans
J’ai entendu les manifestants crier « nous sommes le peuple » vieux cri de rage du peuple est-allemand pour faire tomber le mur de Berlin
J’ai vu un peuple découvrir enfin le vrai visage de ce régime totalitaire, violent et sourd
J’ai croisé des couples bien sous tout rapport, enfin comprendre que la violence nécessaire, était la seule solution contre ce régime pourri, je les ai entendu la cautionner et l’encourager, chose inédite dans ma maintenant longue carrière de militant.
J’ai senti mon cœur de militant se réchauffer à la vue de ce peuple que je croyais mort et qui soudain s’est réveillé plein de vie, combatif et joyeux. J’ai vu ce peuple le visage rougi et les yeux pleins de larme revenir à la charge, encore et encore.
Peut être qu’au fond tout n’est pas perdu. Ce peuple qui sorti pour un dimanche de son confort et de ses certitudes a découvert l’ivresse de la lacrymo, la fragilité d’une ligne de CRS et la griserie de l’insurrection ne retombera pas totalement dans la léthargie…ou saura en ressortir le moment venu.