Dans son programme, le PS propose de limiter le salaire des patrons d'entreprises dont l’État est actionnaire à 20 fois le smic,ce qui équivaut à 27 300 euros sur treize mois, soit 354 900 euros par an. Seraient avantagés ceux qui cumulent des fonctions à l'étranger, à l'instar de Carlos Ghosn, dont les revenus en tant que patron de Nissan ne seraient pas plafonnables.
Gérard Mestrallet (GDF Suez) : 3 233 587 euros (soit -89% de son salaire si le plafond était appliqué)
Henri Proglio (EDF) : 1 610 847 euros (-78%)
Carlos Ghosn (Renault) : 1 240 809 euros (-9,6%) + 8 000 000 euros en tant que patron de Nissan
Pierre Marian (Dexia) : 1 006 324 euros (-64,6%)
Anne Lauvergeon (Areva) : 918 616 euros (-61,3%)
Louis Gallois (EADS) : 900 000 euros (-60,5%)
Pierre-Henri Gougeon (Air France) : 898 291 euros (-60,5%)
Cependant, le PS au pouvoir a oublié ce point précis, créant de nouvelles niches fiscales, voulant imposer plus, faire voter les immigrés ou encore légaliser le mariage homosexuel...
Le Point n° 2013