« J’ai vu, les larmes aux yeux », ces paroles désormais célèbres proviennent de la chanson « Fils de France » de Damien Saez.
Hier, lors de la manifestation de la Manif pour Tous pour protester contre le vote de cette loi inique au Sénat, j’ai vu, les larmes au yeux, une poignée de sénateurs, dont certains jouaient aux jeux vidéo en pleine séance, comme la sénatrice Laurence Rossignol, dans leur siège bien confortable, voter cette loi en étant quelques dizaines alors que 55% des Français y sont opposés.
Fils de France, je l’ ai vu aussi, les larmes aux yeux, ce mouvement composé en partie de musulmans qui se sentent profondément attachés à la France, marcher côte à côte avec nous pour une même idée de la famille.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », Frigide Barjot qui organise une manifestation et qui demande à la fin de la marche, au jardin du Luxembourg, c’est-à-dire, à 200 mètres du Sénat, de nous disperser et de partir comme des voleurs, alors que le peuple était dans la rue et souhaitait symboliquement se rendre devant le Sénat.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », la sécurité de la Manif pour Tous, dénoncer à la police les manifestants qui en avaient marre de marcher pour ne pas se faire entendre, ces mêmes manifestants qui étaient des hommes, des jeunes femmes, des pères et mères de famille.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », l’organisation de la manifestation cacher sous les crachats de sa sono techno-parade, les slogans « Hollande démission », « Nous sommes le peuple » et « Au Sénat » que tout un chacun reprenait à qui voulait l’entendre.
Enfin, «J’ai vu, les larmes aux yeux », parce qu’une nouvelle fois nous nous sommes fait gazés, les gendarmes mobiles, appelés à nous repousser comme si nous étions des sauvageons de banlieue ou des hooligans.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », ces fameux gendarmes mobiles, appelés à intervenir quand la tension monte d’un cran, car mieux formés que les CRS pour gérer les émeutes, preuve que ce qui se passe est pris très au sérieux par le gouvernement malgré son silence médiatique et ses diversions puériles.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », entouré d’un nuage de gaz lacrymogène, les policiers en civil qui n’hésitaient pas à matraquer et gazer la foule sans porter leur brassard.
« J’ai vu, les larmes aux yeux », le réveil du peuple, ce fameux Printemps français, se dévoiler, lentement mais sûrement, face à l’injustice, la corruption, l’hypocrisie et les manières dictatoriales d’agir du gouvernement.
Finalement, « J’ai vu, les larmes aux yeux », mais cette fois-ci, des larmes de joie, l’essence de la Nation reprendre la vieille antienne de la résistance inhérente au peuple français dans l’histoire de notre si beau pays, voué à la décadence par un Etat légal mais non pas moins illégitime.
Dextra