Le déficit de l'Etat était l'objet même des spéculations. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or chaque nouvel emprunt fournissait à l'aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l'Etat qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans des conditions toujours plus défavorables.
Les luttes de classes en France, 1850, Karl Marx.