Plusieurs médias régionaux et nationaux se sont émus, à juste titre, de l’agression dont ont été victimes deux jeunes homosexuels dans la nuit de samedi à dimanche à Nice.
Si l’agression a immédiatement été présentée comme homophobe, il semble que la réalité soit un peu plus complexe. En effet, dans le poignant témoignage diffusé sur sa page Facebook par l’une des deux victimes (photos de la victime ci-dessus) mais aussi dans un entretien vidéo réalisé parNice Matin on apprend qu’avant de porter le premier coup (après avoir demandé une cigarette, approche qui en soit signe déjà un peu le crime) l’agresseur principal aurait demandé ”Français ou Tchétchène ?”, et c’est après confirmation de la nationalité française de la future victime que les violences ont débuté.
Pourtant, jusqu’ici aucun média ne s’est intéressé à cela, alors que les déclarations sont très claires. Il semble évident que le racisme antifrançais des agresseurs a été au moins aussi déterminant dans cette attaque que leur “homophobie”, laquelle n’est en tout cas pas le déclencheur des violences à proprement parler.
Sur Facebook toujours, on peut lire que le relai médiatique a été assuré par le Centre LGBT (subventionné par le maire UMP de Nice Christian Estrosi) et un commentateur se félicite de ce relais, semblant presque se réjouir de l’agression, en écrivant : “C’est très bien, il faut casser le temps médiatique de la manif pour tous”. Désinformation ? Récupération ? Amalgame ? Oui, tout y est !
Philippe Vardon (président du mouvement local Nissa Rebela et de l’association Les Identitaires), qui s’est particulièrement engagé depuis plusieurs mois dans la lutte contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe à travers le collectif “Identité et Filiation”, a révélé l’affaire sur les réseaux sociaux et a réagi via un communiqué de presse, précisant qu’il avait apporté son soutien personnel aux deux agressés tout en regrettant la récupération politique immédiate des réseaux LGBT et l’aveuglement des médias. Il déclare aussi que “la criminalisation – par le pouvoir socialiste, les réseaux LGBT et leurs relais médiatiques – du formidable mouvement d’opposition à la rupture anthropologique que constituent la loi Taubira et ses conséquences à venir” doit cesser. Enfin, il rappelle que d’après un classement établi par l’Express en novembre 2012 Nice est la grande ville la moins sûre de France et que chaque jour près de 40 agressions y sont commises.
Cette affaire n’est pas sans rappeler – mais de manière encore plus évidente – la médiatisation autour de la sordide agression de deux homosexuels à Paris, dont malgré la récupération politique éhontée tout laisse à penser qu’elle a plus à voir avec la France orange mécanique qu’avec la France catholique…
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