C'est donc à l'issue de repas dont il y a tout lieu de penser que les menus étaient moins frugaux que ceux du Restos du Cœur que les gouvernants et les hauts fonctionnaires ont imaginé de réduire l'aide alimentaire européenne. Et il en est ainsi dans tous les domaines. Un président célibataire prône le mariage pour tous. Des ministres se déplaçant en voiture conseillent d'emprunter les transports en commun. Des parlementaires débordant de santé se penchent sur la fin de vie. Des experts sans enfant réforment le temps scolaire.
Et comme vitupérait le regretté Michel Audiard : "On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne seraient pas fichus de faire pousser un radis."