Joseph Calza, conseiller général (UMP) des Alpes-Maritimes et adjoint au maire de Nice, est convoqué le 11 octobre pour répondre d'une éventuelle implication dans une affaire d'escroquerie et de mauvais traitements à animaux, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Le 21 juin 2011, l'élu a été mis en examen pour complicité d'escroquerie, complicité de mauvais traitements à animaux et abus de confiance pour des faits remontant à 2006 alors qu'il était président de la Société de défense des animaux (SDA). Deux autres membres de l'association et un de ses fournisseurs ont également été mis en examen dans ce dossier.
L'affaire était partie d'une plainte avec constitution de partie civile déposée en 2009 par Patrick Villardry, successeur de M. Calza à la tête de cette association niçoise. "Mon client est très remonté par cette affaire rocambolesque car rien ne peut lui être reproché et la plus grande partie des faits ne concerne même pas sa présidence", a souligné Me Philippe Soussi, l'avocat de M. Calza.
Le plaignant "raconte des folies", s'est insurgé lundi M. Calza, niant notamment avoir ordonné, comme le prétend son détracteur, l'euthanasie de centaines d'animaux du refuge de la SDA. "Il y a eu zéro euthanasie pendant mes sept mois de présidence", a-t-il assuré.
M. Calza "est mis en cause dans une affaire privée ne relevant pas de ses fonctions d'élu, pour des faits n'étant même pas intervenus sous la mandature actuelle de Christian Estrosi", a précisé à l'AFP Anthony Borré, directeur de cabinet du maire (UMP) de Nice.
"Joseph Calza a confirmé au maire par écrit que, conformément à la charte que Christian Estrosi a demandé à l'ensemble de ses colistiers de signer, il démissionnera en cas de condamnation. Dans l'attente du jugement, il bénéficie de la présomption d'innocence", a souligné M. Borré. Le conseil général n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire.
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