Une quarantaine de manifestants, interpelés dimanche en marge de la Manif pour tous contre le mariage gay, sont encore en garde à vue mardi matin. La moitié d'entre eux a été arrêtée pour violences et jets de projectiles contre les forces de l'ordre. L'autre moitié, pour avoir escaladé la façade du siège du Parti socialiste, rue de Solférino, et y avoir accroché une banderole réclamant la démission de François Hollande.
Les premières comparutions immédiates auront lieu mercredi. Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers, réclame sur Europe 1 "des peines sévères et significatives". "Les policiers en ont assez qu'à chaque fois qu'il y a un événement festif, culturel ou revendicatif à Paris, il y ait des casseurs", a-t-il dénoncé. "Les gens interpellés le soir des dégradations au Trocadéro n'ont pas été très sévèrement condamnés. Il faut absolument que ceux qui ont cassé et s'en sont pris aux policiers dimanche soir soient fortement condamnés, sinon automatiquement il y aura réitération de ce type de comportement et à un moment ou un autre on aura des blessés, soit chez les manifestants soit chez les policiers et on aura des drames", a estimé Patrice Ribeiro.
Source