Tout au long de cette semaine, des rafles ont été commises par les forces de l’ordre, se transformant à l’occasion en véritable police politique. Porter un sweat estampillé « Manif pour tous », ou encore se retrouver au mauvais endroit au moment moment : autant de situations à l’issue desquelles vous pouvez vous retrouver en garde-à-vue... Au mépris des règles essentielles existant dans un Etat de droit.
Tandis que notre pays s’enfonce peu à peu dans une crypto-dictature socialiste, les avocats font un travail admirable afin de faire respecter les droits les plus élémentaires : liberté de circulation, liberté d’expression, liberté de conscience.
Ainsi, après la rafle du lycée Buffon (27 mai dernier), l’avocat Me Etrillard a décidé de saisir le Défenseur des droits. Il accuse les forces de l’ordre de ne pas avoir respecté les règles de déontologie gouvernant l’exercice de leur profession.
Interrogé par la version-en-ligne de l’hebdomadaire Le Point, son confrère Me Triomphe déclare :
« Ils ont osé effectuer ces arrestations devant le palais de justice, là où doit s’appliquer le droit » [...] « Tous les jours, nous sommes appelés par des gens qui sont arrêtés arbitrairement soit parce qu’ils portent des tee-shirts, soit parce qu’ils marquent leur opposition au mariage pour tous et donc au gouvernement. Ce sont des arrestations politiques indignes du pays des droits de l’homme. On sent bien que des consignes sont données aux policiers»
Me Triomphe a permis la libération de personnes arrêtées arbitrairement à proximité du Palais de justice de Paris, mercredi dernier. Le panier à salade était prêt à partir pour le commissariat, sans qu’aucun motif valable n’ait été fourni par la Police. Une vidéo est disponible ici.
Pour l’instant, la robe d’avocat a triomphé de la matraque policière et des sordides paniers à salade.
Mais à l’heure du « mur des cons », la Justice donnera-t-elle raison à nos courageux avocats ?
Le rouge et le noir