L'air de la capitale chinoise est irrespirable. Ce problème, récurrent depuis plusieurs mois, oblige les habitants à porter des masques, acheter des purificateurs d'air et les empêche parfois de sortir de chez eux.
Et lorsque ce brouillard de pollution se conjugue à une tempête, comme c'était le cas mardi 4 juin, alors la nuit tombe sur Pékin, même en pleine journée.
De nombreuses photos de cette obscurité prématurée ont été postées sur les réseaux sociaux et repérées par les sites de l'International Business Times et de Business Insider. Celle qu'a postée Mark MacKinnon, correspondant à Pékin du journal canadien The Globe and Mail montre un terminal d'aéroport plongé dans cette "nuit".
L'hiver dernier, la situation était critique pour l'atmosphère pékinoise. La pollution avait en effet atteint des niveaux inédits, bien supérieurs aux standards recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à cause notamment des centrales à charbon de la région et du trafic automobile très intense.
Des mesures effectuées par les autorités américaines, celles des autorités chinoises sous-estimant le niveau réel de la pollution, décrivent actuellement un niveau de particules dans l'air "très mauvais pour la santé", soit un niveau d'alerte de 5 sur une échelle qui en compte 7 et qui nécessite une limitation des activités physiques à l'extérieur.
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