Pour se changer les idées, la racaille s'est habituée à faire des raids dans les parcs d'attractions, quand ce n'est pas dans les stations balnéaires. Ces razzias sont bien entendu organisées aux frais des contribuables. Par divers biais, les "jeunes issus des quartiers difficiles" bénéficient de la gratuité des transports et des entrées, quand leurs séjours ne sont pas carrément organisés par l'Etat. Histoire de répartir plus équitablement la criminalité sur le territoire, au moins pendant la période estivale, de nombreux plans d'aides ont été mis en place depuis les années 1990. En 1997, Le Figaro notait déjà que 72,6 millions de francs étaient dépensés par l'Etat dans l'opération "Ville-vie-vacances", plus récemment, Fadela Amara et Michel Gaudin lançaient l'opération "Des vacances, moi aussi !", dans le cadre du plan "Espoir banlieue". En 2009, 500 jeunes de 12 à 16 ans ont pu profiter d'une journée à Disneyland et 350 000 autres sont partis en vacances d'été. En 2010, ces départs concernaient 800 000 jeunes de 11 à 25 ans. Coût officiel de l'opération pour le contribuable : 6,8 millions d'euros en 2009, 10,5 millions en 2010. On ne va pas chipoter sur la note, Disneyland est devenu un droit de l'Homme, c'est l'essentiel. "Ca nous empêche de faire des bêtises", confiait Awa, 14 ans, au Figaro (29/06/09).
La France orange mécanique, Laurent Obertone