Selon Breizh-Journal, le « mur nord de la nef » qui soutient le clocher (datant du XIIème et du XVème siècle, et qui doit être conservé), ainsi que le « chœur néogothique des trois chapelles privatives des châtelains du Plessis, de la Forêt (château disparu) et de la Brûlaire, sont encore debout ». La crypte qui se trouve sous le chœur devrait aussi être conservée, et constituer le chœur de la nouvelle église de forme elliptique que la municipalité projette de construire.
Selon le premier adjoint du maire, Georges Romeau (PS), la démolition du chœur interviendra « en juillet » ou « pas avant septembre », ce qui donne un dernier espoir de sauver l’église, l’association Mémoire Pour le Patrimoine Gestois ayant déposé un référé qui sera jugé le 8 juillet. Pour la Tribune de l’art, la précipitation du maire s’explique par la volonté de placer le tribunal devant le fait accompli.
À noter que la mobilisation proposée dans notre dernier article a été assez faible, comme le souligne le Nouvel Arbitre, qui s’est rendu sur place, mais a au moins eu l’avantage de faire parler de la destruction dans les médias nationaux.
Dernière chance
Outre le référé déposé par l’association Mémoire Pour le Patrimoine Gestois, d’autres associations se saisissent de l’affaire. Ainsi la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF) est intervenue auprès du préfet de Maine-et-Loire, et affirme qu’elle se « tient prête à intervenir devant les tribunaux si celui-ci ne met pas fin à ce vandalisme ».
Nous rappelons aussi qu’une pétition »Sauvons l’Eglise de Gesté 49 ! », destinée à Mme le ministre de la culture, Aurélie Filippetti, circule en ce moment. Elle a atteint désormais presque 1000 signatures, à 14h30.
Nouvelles de France