Image satellite du super-ouragan Sandy
Une nouvelle analyse des modèles utilisés en climatologie dit que les modèles alarmistes sont plus pertinents que les modèles prévoyant un réchauffement modéré...
L'analyse du centre américain pour la recherche atmosphérique (NCAR) montre que les modèles de projection du climat qui mettent en avant une hausse plus importante de la température globale sont plus précis et pertinents que ceux qui mettent en avant une hausse modérée de la température globale. Cela signifie non seulement un niveau plus élevé de réchauffement, mais aussi des problèmes afférents - en incluant des inondations, des sécheresses, la montée du niveau de la mer, des tempêtes plus féroces et d'autres temps extrêmes - qui concomitamment seraient plus sévères et arriveraient beaucoup plus tôt que prévu.
Les scientifiques du NCAR ont publié leurs résultats dans le très scientifique et lu journal Science. Ces résultats sont basés sur une analyse de modèles d'estimation faits par des ordinateurs qui reproduisent l'humidité dans les zones tropicales et subtropicales ayant été observée ces dernières années. Ils ont remarqué que les modèles les plus précis étaient très probablement les mieux pour reproduire la couverture nuageuse qui a une influence majeure sur le réchauffement. Ces modèles étaient aussi ceux qui ont montré les plus fortes hausses de la température globale, si à l'avenir les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter.
Suite et source The Guardian (en anglais)
