Fils d'un Saint-Cyrien, Guynemer veut s'engager dans l’armée de Terre lorsque éclate la guerre. L'armée de Terre le refuse, le jugeant physiquement trop fragile, alors il postule pour un poste de mécanicien avion. En persévérant, il devient pilote et acquiert bientôt une belle maîtrise du vol. Remarqué pour son courage, son sang-froid et surtout ses qualités chevaleresques en combat aérien, il est promu lieutenant en février 1916. Nommé capitaine début 1917, il prend le commandement de la prestigieuse escadrille des Cigognes. Le jour de sa mort, il totalise 53 victoires aériennes homologuées. Nombreux sont les ennemis qu’il a épargnés lors de duels aériens, à lui rendre les honneurs lorsqu'ils apprennent sa mort (dont les circonstances demeurent obscures).
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