Marchandises volées, navires capturés, équipages pris en otage... Au cours des six derniers mois, selon un rapport du bureau maritime international, plus de 130 actes de piraterie ont été recensés dans le monde. Des attaques qui coûtent chaque année au commerce mondial près de 75 millions d'euros. Après l'Allemagne, selon la Tribune, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense serait favorable à la reconnaissance de sociétés militaires privées dans le domaine du transport maritime. Un projet de loi pourrait être bientôt déposé par Frédéric Cuviller, le ministre des transports. «Je suis favorable à la reconnaissance des sociétés militaires privées dans le domaine du transport maritime, car la marine nationale ne peut pas tout faire», a confirmé récemment au Sénat le ministre de la Défense.
Cette décision intervient pour répondre aux attentes armateurs ou des opérateurs français, qui font circuler environ un millier de navires sur les océans. Ceux-çi ont menacé de faire passer leurs bateaux sous pavillon britannique, qui autorise ce type de soutien armé sur les bateaux de commerce. Pour les armateurs, les risques de piraterie entraînent des surcoûts importants : les bateaux sont parfois obligés de se dérouter des routes les plus dangereuses ce qui entraine une consommation supplémentaire de carburant. En outre, les assurances demandent des surprimes pour les navires circulant dans les zones dangereuses. «Les surprimes liées à une traversée de l'océan Indien sont généralement de 0,5 % de la valeur du navire, soit souvent proches de 20 000 à 30 000 dollars supplémentaires par jour de traversée», explique un rapport réalisé en 2012 par les députés Christian Ménard (UMP) et Jean-Claude Viollet (PS).
Bruxelles a débloqué 37 millions d'euros
Depuis l'affaire du Ponant, en 2008, où un voilier battant pavillon français a été pris en otage par des pirates somaliens, la France a a riposté en mettant en place des équipes de protection embarquées (EPE) de la Marine nationale, généralement composées de fusiliers marins, sur les navires les plus vulnérables. Ces équipes protègent notamment les thoniers senneurs, qui pêchent au large des Seychelles, ainsi que des navires transportant des cargaisons stratégiques. Selon la Tribune, d'après les données fournies par l'état-major de la marine, 104 navires français ou d'intérêt français sont inscrits au contrôle naval volontaire et circulent dans l'océan Indien. On compte parmi eux : 61 navires non vulnérables, 20 vulnérables et 23 très vulnérables comme les thoniers.
Bruxelles a aussi débloqué une enveloppe de 37 millions d'euros au printemps pour renforcer la lutte en Afrique oirentale et australe.
Cette décision intervient pour répondre aux attentes armateurs ou des opérateurs français, qui font circuler environ un millier de navires sur les océans. Ceux-çi ont menacé de faire passer leurs bateaux sous pavillon britannique, qui autorise ce type de soutien armé sur les bateaux de commerce. Pour les armateurs, les risques de piraterie entraînent des surcoûts importants : les bateaux sont parfois obligés de se dérouter des routes les plus dangereuses ce qui entraine une consommation supplémentaire de carburant. En outre, les assurances demandent des surprimes pour les navires circulant dans les zones dangereuses. «Les surprimes liées à une traversée de l'océan Indien sont généralement de 0,5 % de la valeur du navire, soit souvent proches de 20 000 à 30 000 dollars supplémentaires par jour de traversée», explique un rapport réalisé en 2012 par les députés Christian Ménard (UMP) et Jean-Claude Viollet (PS).
Bruxelles a débloqué 37 millions d'euros
Depuis l'affaire du Ponant, en 2008, où un voilier battant pavillon français a été pris en otage par des pirates somaliens, la France a a riposté en mettant en place des équipes de protection embarquées (EPE) de la Marine nationale, généralement composées de fusiliers marins, sur les navires les plus vulnérables. Ces équipes protègent notamment les thoniers senneurs, qui pêchent au large des Seychelles, ainsi que des navires transportant des cargaisons stratégiques. Selon la Tribune, d'après les données fournies par l'état-major de la marine, 104 navires français ou d'intérêt français sont inscrits au contrôle naval volontaire et circulent dans l'océan Indien. On compte parmi eux : 61 navires non vulnérables, 20 vulnérables et 23 très vulnérables comme les thoniers.
Bruxelles a aussi débloqué une enveloppe de 37 millions d'euros au printemps pour renforcer la lutte en Afrique oirentale et australe.
Cette mobilisation de l'armée française, qui permet de réduire de 30% les attaques des bateaux français, représente aussi un budget important. Le coût des EPE est d'environ 2 000 euros en moyenne par jour. La solution est donc d'externaliser et d'autorisé à des équipes privées de monter à bord. Or, depuis 2003, la loi en France réprime les activités de mercenariat. Mais selon Jean-Yves le Drian, ces services de protection privés sur les navires n'ont qu'un rôle défensif sans aucune stratégie offensive ce qui pourrait alors s'apparenter à l'image que l'on a des mercenaires.
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