L’information pourrait passer inaperçue si elle n’était pas proprement ahurissante. un apiculteur a été assigné en justice par AGO-Vinci, parce que ses abeilles butinaient sur des parcelles que la société possèdent.
A l’origine, l’apiculteur louait son rucher, composé d’une vingtaine de ruches, au conseil général. « En avril 2012 le conseil général l’a informé que ces parcelles appartenaient désormais à Aéroports du Grand Ouest. L’apiculteur s’est donc acquitté du fermage début 2013 à AGO. Somme par ailleurs encaissée par l’entreprise. Pour autant, AGO a demandé à mettre fin au contrat de fermage. Face au refus de l’apiculteur, celui-ci est convoqué au tribunal pour, entre autre, violation de propriété et occupation illégale de la parcelle. La peine proposée correspond à une astreinte de 100 € par jour de retard et 1 500 € de préjudice », raconte Europe Ecologie les Verts, qui apporte son soutien à l’apiculteu EELV se dit indigné par « l’attitude procédurière d’AGO censé construire un aéroport écologique ».
Un vaste mouvement de soutien s’est déclenché par le biais notamment du collectif d’organisations agricoles (Copain 44) et par la fédération nationale des apiculteurs professionnels. Il comparaîtra mardi à 10 h devant le tribunal de Saint-Nazaire.
A l’origine, l’apiculteur louait son rucher, composé d’une vingtaine de ruches, au conseil général. « En avril 2012 le conseil général l’a informé que ces parcelles appartenaient désormais à Aéroports du Grand Ouest. L’apiculteur s’est donc acquitté du fermage début 2013 à AGO. Somme par ailleurs encaissée par l’entreprise. Pour autant, AGO a demandé à mettre fin au contrat de fermage. Face au refus de l’apiculteur, celui-ci est convoqué au tribunal pour, entre autre, violation de propriété et occupation illégale de la parcelle. La peine proposée correspond à une astreinte de 100 € par jour de retard et 1 500 € de préjudice », raconte Europe Ecologie les Verts, qui apporte son soutien à l’apiculteu EELV se dit indigné par « l’attitude procédurière d’AGO censé construire un aéroport écologique ».
Un vaste mouvement de soutien s’est déclenché par le biais notamment du collectif d’organisations agricoles (Copain 44) et par la fédération nationale des apiculteurs professionnels. Il comparaîtra mardi à 10 h devant le tribunal de Saint-Nazaire.
Source