Selon le délégué CGT de PSA, “21 millions d’euros ont été mis de côté pour la retraite complémentaire” de Philippe Varin qui quittera son poste en 2014
Le calcul est simple : le Smic brut mensuel est fixé à 1430,22 €, soit 17 162 euros par an. Avec les 21 millions d'euros de retraite chapeau - chiffre révélé par le délégué CGT de PSA, Jean-Pierre Mercier - qu'il touchera lors de son départ du constructeur automobile PSA Peugeot-Citroën et de son remplacement par l'ancien numéro 2 de Renault, Carlos Tavares, Philippe Varin va donc empocher quelque 1223 années de Smic.
Une somme qui donne le tournis, surtout pour un constructeur qui connait actuellement les pires difficultés économiques et qui réfléchit à un partenariat stratégique avec le chinois Dongfeng.
Et un traitement de faveur auquel n'auront pas droit les salariés du constructeur à l'usine d'Aulnay-sous-Bois, dont, rappellent nos confrères de "L'Expansion", la dernière voiture produite sur le site est sortie des chaines de montage le 25 octobre dernier.
"Le Lab d'Europe 1" livre un éclairage particulier de ces chiffres. Selon l'éditorialiste Olivier Duhamel, les salariés d’Aulnay "ayant travaillé au moins vingt ans chez PSA" toucheront "60 000 euros" d'indemnités, soit 3 000 euros par année travaillée.
Philippe Varin, arrivé au poste de PDG en 2009, touchera quant à lui 5,25 millions d'euros par année travaillée, soit 1 750 fois plus qu'un ouvrier d'Aulnay.
Les salariés de PSA ne vont "absolument pas (le) regretter", réagissait hier Jean-Pierre Mercier après l'annonce de l'arrivée de Carlos Tavaros.
Et un traitement de faveur auquel n'auront pas droit les salariés du constructeur à l'usine d'Aulnay-sous-Bois, dont, rappellent nos confrères de "L'Expansion", la dernière voiture produite sur le site est sortie des chaines de montage le 25 octobre dernier.
"Le Lab d'Europe 1" livre un éclairage particulier de ces chiffres. Selon l'éditorialiste Olivier Duhamel, les salariés d’Aulnay "ayant travaillé au moins vingt ans chez PSA" toucheront "60 000 euros" d'indemnités, soit 3 000 euros par année travaillée.
Philippe Varin, arrivé au poste de PDG en 2009, touchera quant à lui 5,25 millions d'euros par année travaillée, soit 1 750 fois plus qu'un ouvrier d'Aulnay.
Les salariés de PSA ne vont "absolument pas (le) regretter", réagissait hier Jean-Pierre Mercier après l'annonce de l'arrivée de Carlos Tavaros.
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