De la viande sous haute surveillance. Des barquettes de viande Charal du supermarché Match des halles, rue de Solférino, sont désormais équipés d'un antivol noir visible, au même titre qu'un jeu vidéo, une bouteille d'alcool ou des vêtements. Alors que la polémique commençait à enfler, ce mercredi en fin de matinée, nous avons constaté qu'une bonne partie de ces antivols avaient été retirés. Cette protection visible recevait un accueil mitigé de la part des clients : "A 25 euros le kilo, c'est vrai que ça commence un devenir un produit cher pour certains, témoigne Chloé, étudiante de 24 ans. C'est un produit de première nécessité qui n'est pas revendable facilement, ça montre bien que les gens font ça parce qu'ils ont faim. C'est un signe que la misère augmente."
Davantage de vols de produits alimentaires
Un steak dans son panier, une mère de famille rencontrée ce mercredi matin dans les rayons ne semble pas plus étonnée que ça par ce dispositif. "Aujourd'hui, ils en mettent partout, mais sur ce genre de produits alimentaires, ils auraient quand même pu le faire plus discrètement." C'est qu'a admis la direction commerciale de Match, qui préfère l'utilisation de bandes magnétiques, comme pour les lames de rasoir. Selon la Voix du Nord, la direction de Match évoque l'hypothèse d'une rupture de stock de ces autocollants dans ce magasin. Reste que cette affaire fait figure d'exemple. Une employée de supermarché le confirme : les vols de produits alimentaires s'accroissent ces derniers temps : "Certains clients volent des yaourts, des œufs ou des biscuits, indique-t-elle. Les prix des produits de première nécessité augmentent. Du coup, l'alimentaire est dorénavant presque aussi volé que l'alcool."
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