Le maire de Versailles prévoit de doubler le nombre de caméras dans Versailles pour passer de 50 à 100. Un sujet suivi de près par le commissaire de Versailles, Ludovic Jacquinet.
Le développement de la vidéosurveillance est suivi de très près par le commissaire Ludovic Jacquinet. Pas seulement à Versailles, mais pour toutes les communes de sa circonscription s’étendant de Vélizy-Villacoublay à Fontenay-le-Fleury, en passant par Buc ou Le Chesnay. Sous la plaque en verre de son bureau, il a d’ailleurs glissé plusieurs cartes montrant l’implantation des caméras de différentes communes. «C’est devenu un réflexe. A chaque fois qu’une infraction est commise, nous regardons sur la carte s’il y avait une caméra pour récupérer les enregistrements.»
Mais pour le commissaire, en plus du nombre et de la qualité des appareils, c’est le pilotage du système qui est essentiel. Autrement dit, un centre de supervision urbain (CSU) reste «l’aboutissement du principe de la protection par la vidéo. Je l’affirme comme un professionnel de la sécurité publique.» A cela, il existe une raison très simple. Le CSU permet de raccorder les images au commissariat, voire au centre départemental situé à Viroflay. Et avec un agent qui regarde en direct, 24h/24, les flagrants délits sont assurés. «Nous avons récemment eu le cas à Versailles pour un échange de drogue. Un policier municipal regardait la vidéo en direct. Il nous a prévenus. Nous sommes intervenus et nous avons arrêté les trafiquants.» Autre cas d’utilisation : un délit de fuite. «Les caméras nous permettent de suivre en direct le parcours des personnes et donc d’orienter les patrouilles en conséquence.» D’ores et déjà, le “19, avenue de Paris”, peut voir les caméras de villes comme Buc, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt ou encore Versailles. Et suite à une récente réunion avec Versailles Grand Parc, la décision a été prise de permettre aux policiers le visionnage en temps réel différé. En d’autres termes, depuis le commissariat, il est possible de prendre la main sur les appareils (en suivant une procédure stricte : ndlr) et de “rembobiner” l’enregistrement plusieurs minutes avant un acte. Cela va être mis en œuvre ces prochains jours. Un opérateur peut même piloter les caméras à distance.
Mais pour le commissaire, en plus du nombre et de la qualité des appareils, c’est le pilotage du système qui est essentiel. Autrement dit, un centre de supervision urbain (CSU) reste «l’aboutissement du principe de la protection par la vidéo. Je l’affirme comme un professionnel de la sécurité publique.» A cela, il existe une raison très simple. Le CSU permet de raccorder les images au commissariat, voire au centre départemental situé à Viroflay. Et avec un agent qui regarde en direct, 24h/24, les flagrants délits sont assurés. «Nous avons récemment eu le cas à Versailles pour un échange de drogue. Un policier municipal regardait la vidéo en direct. Il nous a prévenus. Nous sommes intervenus et nous avons arrêté les trafiquants.» Autre cas d’utilisation : un délit de fuite. «Les caméras nous permettent de suivre en direct le parcours des personnes et donc d’orienter les patrouilles en conséquence.» D’ores et déjà, le “19, avenue de Paris”, peut voir les caméras de villes comme Buc, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt ou encore Versailles. Et suite à une récente réunion avec Versailles Grand Parc, la décision a été prise de permettre aux policiers le visionnage en temps réel différé. En d’autres termes, depuis le commissariat, il est possible de prendre la main sur les appareils (en suivant une procédure stricte : ndlr) et de “rembobiner” l’enregistrement plusieurs minutes avant un acte. Cela va être mis en œuvre ces prochains jours. Un opérateur peut même piloter les caméras à distance.
La vidéo-patrouille
Enfin, pour le commissaire, quelle que soit la ville, le maillage renforcé des caméras permet d’être indirectement plus présent sur le terrain. «C’est ce que l’on appelle de la vidéo-patrouille. Cent caméras regardées par des agents assermentés, c’est autant de points surveillés en même temps après que la patrouille soit passée. Cela est utile, tant contre la délinquance que contre des incivilités courantes.»Pour l’heure, une ville comme Vélizy possède une caméra pour 300 habitants. Actuellement, Versailles en a une pour 1 800 habitants. En doublant son parc, on passerait à une pour 900 habitants.