L’homme naïf
Adrien Abauzit, Né en 1984
Cet homme est peu connu des citoyens. Fait étonnant puisqu’il est le père spirituel de la construction européenne. C’est par le livre Pan-europe qu’il fait connaître son idée d’union des Etats d’Europe en 1922. Le projet d’Union européenne d’Aristide Briand proposé en 1929 devant la Société des nations s’inspire directement des réflexions de Coudenhove-Kalergi. L’idée de faire de la Neuvième symphonie de Beethoven l’hymne de l’Europe est également sienne. Il fut enfin le premier à recevoir le prix Charlemagne en 1950.
Pourquoi personne ne connait-il ce diplomate autrichien ? Pourquoi malgré une propagande permanente sur l’Union européenne (Education nationale, émissions de télévision, pensée officielle) n’entend-on pas parler de lui ? Pourquoi fait-on croire au citoyen que Jean Monnet et Maurice Schuman sont les pères de l’Europe ? Pourquoi efface-t-on le rôle fondamental joué par Coudenhove-Kalergi ? Pour la simple raison qu’il était favorable à une Europe souveraine, confédérale, et qu’il n’avait que trop vu les menaces d’une Europe qu’il qualifiait lui-même « des hommes d’affaires », fédérale et technocratique. Sceptique face au traité de Rome, il se rallia au général de Gaulle, le « Cavour de l’Europe » selon ses dires, et au plan Fouchet. Les partisans de l’Union européenne cachent donc l’importance joué par Coudenhove-Kalergi pour mieux masquer leur propre trahison, c’est-à-dire la dérive technocratique, affairiste et fédéraliste.
Le lecteur aura compris que Jean Monnet n’est pas le père de l’Europe. Il est son fossoyeur.
Pourquoi personne ne connait-il ce diplomate autrichien ? Pourquoi malgré une propagande permanente sur l’Union européenne (Education nationale, émissions de télévision, pensée officielle) n’entend-on pas parler de lui ? Pourquoi fait-on croire au citoyen que Jean Monnet et Maurice Schuman sont les pères de l’Europe ? Pourquoi efface-t-on le rôle fondamental joué par Coudenhove-Kalergi ? Pour la simple raison qu’il était favorable à une Europe souveraine, confédérale, et qu’il n’avait que trop vu les menaces d’une Europe qu’il qualifiait lui-même « des hommes d’affaires », fédérale et technocratique. Sceptique face au traité de Rome, il se rallia au général de Gaulle, le « Cavour de l’Europe » selon ses dires, et au plan Fouchet. Les partisans de l’Union européenne cachent donc l’importance joué par Coudenhove-Kalergi pour mieux masquer leur propre trahison, c’est-à-dire la dérive technocratique, affairiste et fédéraliste.
Le lecteur aura compris que Jean Monnet n’est pas le père de l’Europe. Il est son fossoyeur.
Adrien Abauzit, Né en 1984