Que se passe-t-il au Royaume de France pour justifier tant d’agitation, de passion ? Les invertis veulent se marier ! Ils veulent voir leur amour reconnu ! Ils veulent fonder famille et avoir des enfants bien à eux !
Vu la tournure que prennent les débats où les arguments – entre égalité, progrès et reconnaissance légale de situations existantes – s’enchaînent pour justifier l’absurde, on se voit forcé de rappeler quelques évidences élémentaires.
Commençons par le mariage. Le mariage est un contrat et une institution qui reconnaît et organise la relation d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille, ce qui en soi participe au bien commun. Le mariage civil ne reconnaît pas l’amour entre deux personnes, ce n’est pas le rôle de la loi – même si dans notre conception chrétienne, le mariage unit deux êtres qui s’aiment.
Je veux, donc j’ai le droit !
Mais jusqu’où iront-ils ?
PLL
Vu la tournure que prennent les débats où les arguments – entre égalité, progrès et reconnaissance légale de situations existantes – s’enchaînent pour justifier l’absurde, on se voit forcé de rappeler quelques évidences élémentaires.
Commençons par le mariage. Le mariage est un contrat et une institution qui reconnaît et organise la relation d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille, ce qui en soi participe au bien commun. Le mariage civil ne reconnaît pas l’amour entre deux personnes, ce n’est pas le rôle de la loi – même si dans notre conception chrétienne, le mariage unit deux êtres qui s’aiment.
Fonder une famille, c’est avoir des enfants et les élever. Comment a-t-on des enfants ? Par l’union d’un homme et d’une femme ! Tiens donc... Le modèle de la famille, c’est donc un homme et une femme qui ont et élèvent ensemble des enfants. Il est vrai que pour pallier à des situations de fait existe l’adoption qui donne des parents de substitution, des parents qui ne sont pas ses parents biologiques, à un enfant qui en est privé.
Ainsi, le mariage est le fondement de la famille, première société et base de la société. Ainsi on ne peut parler de mariage qu’à propos de l’union d’un homme et d’une femme, et de famille que pour eux et leurs enfants – biologiques ou adoptés.
Intéressons-nous maintenant aux « familles homoparentales ». Une famille homoparentale, nous dit-on, c’est un couple gay ou lesbien, et des enfants. Comme il est évident que ces enfants ne sauraient naître de la relation de deux personnes de même sexe, il faut qu’ils viennent d’autres familles, ou qu’ils soient fabriqués pour l’occasion. Il s’agit donc d’enfants que les circonstances de la vie privent de père ou de mère. Comment oser prendre des situations certes existantes mais difficiles et douloureuses – divorce, familles recomposées, monoparentales – pour institutionnaliser de telles situations ? Plus encore, avec la PMA et la GPA, on bricolera sur demande des enfants, qui devront à terme correspondre aux exigences de ceux qui les auront commandés.
Au prix de la marchandisation du vivant, c’est le désir des adultes que l’on satisfera, au détriment des enfants privés délibérément de père ou de mère, et surtout privé de filiation et de généalogie.
Le désir est l’ultime pierre milliaire de notre temps. Chaque individu a le droit de voir son désir satisfait par l’Etat-maman et rien ne doit lui résister – ni justice, ni réalité biologique ou physiologique...
On fait la chasse à la frustration ! Les invertis veulent pouvoir vivre ensemble avec la bénédiction de l’Etat et payer moins d’impôt ? Pas de problème, créons le PACS ! Pour des histoires de fesses et de pognon, on fait une loi sur mesure. Non, non, il n’y aura jamais de mariage homosexuel ! Soyez-en assurés, et dormez braves gens... Les invertis veulent conquérir le dernier bastion réactionnaire et bourgeois, se marier, fonder une famille ? Pas de problème, créons le « mariage pour tous » ! (Et moi, qui aime tant ma chèvre ? Ah non, pas pour tout de suite...) Ils veulent des enfants ? On va leur en donner, on va leur en fabriquer... Au nom de l’égalité, il leur faut l’adoption, il leur faut l’insémination artificielle, et par voie de conséquence, il leur faudra la location d’utérus.
Je veux, donc j’ai le droit !
Mais jusqu’où iront-ils ?
PLL