La vie des Occidentaux change pour s'éloigner de la nature

La vie des Occidentaux change pour s'éloigner de la nature. Moins de cuisine maison, plus d'aliments préparés, plus de fast-food, bio et le fitness, la majorité achète des plats préparés et pré-cuisinés, une nourriture industrielle nutritionnellement peu équilibrée, qui a nécessité une énergie énorme pour être produite et dont les éléments ont fait des milliers de kilomètres. Entre cette nourriture Frankenstein et la pollution, doit-on s'étonner du nombre croissant de cancers, de diabète et de problèmes cardio-vasculaires ? L'obésité augmente. L'espérance de vie commence à baisser. Ajoutons à cela que la peur et la violence sont présentes dans toute notre culture. Elles permettent de vendre des films, de gagner des voix électorales. Partout, des actes extrêmement violents sont représentés : à la télévision, aux informations, au cinéma, dans les jeux vidéo... 60% des programmes télévisuels aux États-Unis contiennent de la violence malgré les avertissements répétés des psychologues sur l'effet néfaste que cela peut avoir sur le comportement.

     La réduction de l'Occidental à un tube digestif avec un sexe est bien avancée. Plus aucune stimulation intellectuelle élevée n'est apportée. Il suffit de regarder un peu la télévision, remplie de gaspillage, de jeux futiles et de télé-réalité ignoble, pour ne pas être étonné que les immigrés récents, venus de sociétés plus traditionnelles, ne veulent pas que leurs enfants s'intègrent : ils ne veulent tout simplement pas devenir aussi dégénérés que nous ! Mais il n'y arriveront pas. Tels les Borgs de Star Trek, la culture globale assimile tout sur son passage. Pour résister à ce tittytainement, à cette propagande destinée à protéger les principes capitalistes et néolibéraux qui dirigent la mondialisation, comme l'a définie en 1995 l'un de ses théoriciens, l'idéologue néolibéral Zbignew Brzezinski, il faut savoir être un ascète, se couper du monde ou prendre les armes, tel un taliban. C'est impossible ! Face à cette déferlante, les altermondialistes sont bien dérisoires. Quant aux gauchistes, rentiers nantis, petits bourgeois victimes des modes et du jeunisme, ils sont bien incapables d'imaginer autre chose que leurs idées reçues. Ils prônent le fascisme mou (et de moins en moins mou) du politiquement correct et de la pensée unique. Ils dorment, bercés par de doux rêves d'illusions d'égalitarisme sociétal, de droits de l'homme et de solidarité universelle.