Encore une fois, nous pouvons observer la perversité de la novlangue journalistique :
- Alors que cet acte relève pénalement de la tentative de meurtre, il n'est fait état que d'une agression.
- Alors que quelqu'un a subi une tentative d'assassinat, il est précisé à plusieurs reprises que cela n'a rien à voir avec son engagement politique, pour dédouaner ses adversaires, dont certains sont même allés jusqu'à le menacer de mort ou se féliciter de sa situation actuelle.
- Alors que le point principal réside dans l'agression, on entr'aperçoit la censure qui n'attend que le faux pas de l'accusation d'agression par des partisans LGBT pour retourner la situation alors que c'est Samuel Lafont la victime dans l'histoire, ne l'oublions pas.
- Alors que beaucoup de précisions sont apportées dans cette histoire, comme vu précédemment, les journalistes ne signalent pas l'identité des agresseurs alors qu'on sait depuis le début que ce sont des Roms qui sont à l'origine des coups de couteaux.
- Alors que la police affirme officiellement que le déclencheur a été un "échange de mauvais regards", jusqu'à imaginer que la victime soit à l'origine de ce qui lui est arrivé, d'autres sources policières ont indiqué que cela n'a jamais été le mode opératoire des Roms, même en cas de vol, ce qui ne laisse pas de les surprendre.
Article de BFM TV