Chômage, fiscalité, niveau de vie, réduction de la dépense publique, croissance : l’élu corrézien promettait un flot de miel et les français pataugent dans une vallée de larmes. Vingt quatrième Président français depuis le 15 mai 2012, la première année du locataire de l’Elysée fournit une bonne occasion de soumettre les rodomontades du candidat socialiste à l’épreuve des faits alors que les manifestations vont se succéder durant tout le mois de mai.
1 : Chômage : Le candidat promettait d’inverser la courbe du chômage grâce à l’ouverture d’une boite à outils.
En vrac, on y trouvait un accord sur la « flexisécurité », la réforme du marché du travail, le crédit d’impôt compétitivité emploi, les emplois d’avenir, les contrats génération, et, depuis le 29 avril, des mesures de soutien aux PME.
La plupart de ces mesures ont été mises en place. Les autres suivent. Résultats ? Après 23 mois de hausse consécutive, dont 11 sous la juridiction de Michel Sapin, ministre du travail, le chômage officiel touche 3,22 millions de français (et plus si l’on prend toutes les catégories). Le record historique de 1997 est dépassé.
2 : Fiscalité : la hausse du chômage a pour principal effet collatéral de faire bondir le montant des prestations sociales et les recettes fiscales requises pour les financer.
Là aussi, le candidat Hollande a failli à sa promesse : il affirmait que les hausses d’impôts épargnerait la classe moyenne. Elles sont en train de l’étouffer. Comme l’alourdissement de l’ISF, la taxe à 75% est un rideau de fumée. Elle dissimule le gel du barème de l’impôt sur le revenu, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, l’alourdissement des droits de succession, de donation, le durcissement de la fiscalité de l’épargne, la fin de l’exonération fiscale sur les heures supplémentaires. Ces mesures ont touché tout le monde. Au bas mot, elles ont coûté 10 milliards d’impôts aux ménages.
Pour 2014, le gouvernement a promis que la seule menace planant sur les contribuables se bornerait au relèvement de la TVA au 1er janvier prochain. Il ment. C’est oublier la mise sous condition de ressources des prestations familiales et la menace de la fiscalité écologique défendue par les pires ennemis des contribuables : les verts.
3- Pouvoir d’achat :à l’époque où il promettait des lendemains fleuris aux ouvriers d’Arcelor Mittal, le candidat Hollande déclarait sa volonté de transfuser un peu de pouvoir d’achat à des contribuables exténués.
Exténués par les interminables effets de la crise de 2008. Exténués par un quinquennat Sarkorzy où l’on jouait sur le niveau des taxes (fin de exonération sur les plus-values immobilières au bout de 15 ans, etc.) afin de limiter la morsure de la fiscalité directe.
Depuis, les choses ont empiré. Toutes les formes d’impôts ont flambé. Si les batailles se gagnent grâce au moral, les français sont en route pour une débâcle : selon un sondage réalisé pour le magazine 60 millions de consommateurs en avril, 77% des français estiment que leur pouvoir d’achat se ratatinera en 2013 après déjà chuté en 2012.
4 - Dépense publique : c’est sans doute là que l’on trouve le plus beau plantage économique du gouvernement. L’objectif de réduction du déficit public n’a pas été tenu et les recrutements de fonctionnaires (60.000 fonctionnaires dans l’Education nationale, etc.) sont repartis à la hausse.
Interrogé par BVA, 54% des sondés déclaraient récemment préférer que les dépenses de l’Etat diminuer plutôt que de voir leurs impôts augmenter. Le gouvernement n’en à cure. Il annonce des économies dont on ne trouve jamais la trace. Le jour de carence imposé aux fonctionnaires lors des arrêts maladie a même été supprimé ! C’est un geste que tous les fraudeurs de la fonction publique apprécieront.
Le total des prélèvements obligatoires que contribuables et entrepreneurs doivent acquitter pour que l’Etat et ses affidés préservent leur train de vie atteindra 46,5% du PIB en 2014. Il est déjà de 46,3% en 2012. Bientôt, les contribuables travailleront 1 jour sur 2 pour ravitailler les caisses de Bercy.
1 : Chômage : Le candidat promettait d’inverser la courbe du chômage grâce à l’ouverture d’une boite à outils.
En vrac, on y trouvait un accord sur la « flexisécurité », la réforme du marché du travail, le crédit d’impôt compétitivité emploi, les emplois d’avenir, les contrats génération, et, depuis le 29 avril, des mesures de soutien aux PME.
La plupart de ces mesures ont été mises en place. Les autres suivent. Résultats ? Après 23 mois de hausse consécutive, dont 11 sous la juridiction de Michel Sapin, ministre du travail, le chômage officiel touche 3,22 millions de français (et plus si l’on prend toutes les catégories). Le record historique de 1997 est dépassé.
En un an, le chômage progresse de 11,5 % avec une poussée symétrique chez les jeunes et chez les séniors.
2 : Fiscalité : la hausse du chômage a pour principal effet collatéral de faire bondir le montant des prestations sociales et les recettes fiscales requises pour les financer.
Là aussi, le candidat Hollande a failli à sa promesse : il affirmait que les hausses d’impôts épargnerait la classe moyenne. Elles sont en train de l’étouffer. Comme l’alourdissement de l’ISF, la taxe à 75% est un rideau de fumée. Elle dissimule le gel du barème de l’impôt sur le revenu, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, l’alourdissement des droits de succession, de donation, le durcissement de la fiscalité de l’épargne, la fin de l’exonération fiscale sur les heures supplémentaires. Ces mesures ont touché tout le monde. Au bas mot, elles ont coûté 10 milliards d’impôts aux ménages.
Pour 2014, le gouvernement a promis que la seule menace planant sur les contribuables se bornerait au relèvement de la TVA au 1er janvier prochain. Il ment. C’est oublier la mise sous condition de ressources des prestations familiales et la menace de la fiscalité écologique défendue par les pires ennemis des contribuables : les verts.
3- Pouvoir d’achat :à l’époque où il promettait des lendemains fleuris aux ouvriers d’Arcelor Mittal, le candidat Hollande déclarait sa volonté de transfuser un peu de pouvoir d’achat à des contribuables exténués.
Exténués par les interminables effets de la crise de 2008. Exténués par un quinquennat Sarkorzy où l’on jouait sur le niveau des taxes (fin de exonération sur les plus-values immobilières au bout de 15 ans, etc.) afin de limiter la morsure de la fiscalité directe.
Depuis, les choses ont empiré. Toutes les formes d’impôts ont flambé. Si les batailles se gagnent grâce au moral, les français sont en route pour une débâcle : selon un sondage réalisé pour le magazine 60 millions de consommateurs en avril, 77% des français estiment que leur pouvoir d’achat se ratatinera en 2013 après déjà chuté en 2012.
La baisse du niveau de vie des français a récemment été confirmée par l’Insee qui vient d’indiquer que, pour la première fois depuis 30 ans, le pouvoir d‘achat des français a reculé en 2012.
4 - Dépense publique : c’est sans doute là que l’on trouve le plus beau plantage économique du gouvernement. L’objectif de réduction du déficit public n’a pas été tenu et les recrutements de fonctionnaires (60.000 fonctionnaires dans l’Education nationale, etc.) sont repartis à la hausse.
Interrogé par BVA, 54% des sondés déclaraient récemment préférer que les dépenses de l’Etat diminuer plutôt que de voir leurs impôts augmenter. Le gouvernement n’en à cure. Il annonce des économies dont on ne trouve jamais la trace. Le jour de carence imposé aux fonctionnaires lors des arrêts maladie a même été supprimé ! C’est un geste que tous les fraudeurs de la fonction publique apprécieront.
Au final, la situation de la France se résume avec une dépense publique atteignant 56,6% du PIB, soit le taux de dépense publique le plus fort de l’OCDE après celui du Danemark !
Le total des prélèvements obligatoires que contribuables et entrepreneurs doivent acquitter pour que l’Etat et ses affidés préservent leur train de vie atteindra 46,5% du PIB en 2014. Il est déjà de 46,3% en 2012. Bientôt, les contribuables travailleront 1 jour sur 2 pour ravitailler les caisses de Bercy.
Malgré ces coups de main fiscaux, la dette ne cesse de grimper. Elle représente 90,2% du PIB. C’est le second poste de dépense de l’Etat.
5 – Croissance : rien de nouveau sous le soleil des mourants, affirment les économistes. Après avoir annoncé 2 fois la fin prématurée d’une crise dont il sous estimait l’importance avant son élection, François Hollande est pris à son propre piège. Il niait la crise. Elle l’a rattrapée, dépassée. Ses effets le paralyse.
Après de longues tergiversations, Matignon, puis Bercy ont fini par admettre que la croissance sera de 0,1 % en 2013 contre 0,8% initialement revendiqués. Pour 2014, le gouvernement espère + 1,2 %.
Cette estimation 2014 fait ricaner certains économistes. Semaine après semaine, les mauvais chiffres s’enchaînent et aucun rebond ne s’amorce en France. Outre-Rhin les cinq économistes conseillant le gouvernement allemand, prévoient une croissance plus proche de 0,3% que des 0,8% attendus. La vigueur du rebond américain est moins forte que prévue. La France est un des rares pays a croire à une embellie.
Si la croissance est inférieure à 1,2%, on voit mal comment l’Etat pourrait l’engagement de ramener le déficit à 2,9% du PIB sans lorgner à nouveau vers la poche revolver des contribuables.
Le détail de la prochaine loi de finances risque encore d’apporter son lot de mauvaises surprises et, d’ici là, il peut y avoir un collectif budgétaire durant l’été prochain…
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