Six députés PS ont écrit au ministre de l'Intérieur pour demander la dissolution de Civitas, organisation proche des catholiques intégristes, à l'origine de la manifestation contre le mariage gay dimanche 18 novembre, où ont été agressées des journalistes et des militantes féministes.
La députée PS de l'Hérault Anne-Yvonne Le Dain avait indiqué dimanche qu'elle demanderait la dissolution de cette organisation dès le lendemain à Manuel Valls. Elle est signataire du courrier, aux côtés de Patrick Mennucci, Yann Galut, Jérôme Guedj, Sébastien Denaja, Nicolas Bays.
"Contrairement à la manifestation organisée la veille - samedi 17 novembre - par une dizaine d'associations tacitement soutenues par les autorités catholiques, l'Institut Civitas, en tant que mouvement organisateur, a permis à la manifestation du dimanche de servir d'exécutoire à toute une frange de mouvements extrémistes qui se sont montrés particulièrement violents en paroles et en actes", peut-on lire dans ce courrier.
"Ces débordements tant sur le fond que sur la forme, indignes de notre démocratie, nous conduisent à demander la dissolution immédiate de l'Institut Civitas", écrivent les six députés, qui parlent d'une "déferlante de haine". Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains "roués de coups" lors de la manifestation, selon les intéressés. Dimanche, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait prévenu que le gouvernement n'aura "aucune tolérance" à l'égard des violences de l'extrême droite. Ces incidents ont eu lieu au début de la manifestation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, organisée à Paris par l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes.
Source Le nouvel obs
Au-delà de la prise de position, pour ou contre Civitas, etc, ce que l'on peut observer est bien le caractère marqué et totalitaire de cette prise de position à l'égard de cette association. Des manifestations, il y en a, des contre-manifs, il y en aussi, il y aura toujours les deux, et des services d'ordre avec. Ce n'est pas la première fois que le ton s'échauffe lors d'une manif avec les contre-manifestants. Devons-nous rappeler les services d'ordre de la CGT ou de FO dans les années 80, des vraies terreurs de la baston (rien à voir avec les petits mous des MJS ou de l'UNEF, les SO de syndicats, ce ne sont pas mes amis, mais je respecte leur engouement sur l'asphalte), pourtant, personne n'a jamais demandé la dissolution de ces syndicats.
Finalement, comme tout service d'ordre, il a voulu faire respecter l'ordre. Comme tout contre-manifestant, elles ont voulu jouer la carte de la provocation. Mais deux claques, ce n'est rien par rapport à ce qu'elles prennent en Ukraine quand elles osent dévoiler leurs attributs et dénoncer la mafia en public.
Encore une fois, Caroline Fourest ne surprend personne dans sa logique de victimisation et d'instrumentalisation du contexte. On ne parlait plus d'elle ! Caroline Fourest n'a pas besoin de prendre des coups, elle a besoin d'une bonne douche d'eau froide, pour lui rappeler qu'elle n'appartient à aucune minorité ou communauté avec des identités et des valeurs, son internationalisme périclite, et c'est la pathologie qui vient à son secours. Car au-delà de son féminisme exacerbé (ou surjoué), ce n'est peut-être qu'une forme de sado-masochisme refoulé.
Le patron de la Fédération internationale automobile s'était retrouvé dans une situation cocasse avec des filles en costume nazi qui lui faisaient du mal. Peut-être retrouverons-nous bientôt la journaliste en costume communiste fouettant ses amies féministes pour sauver les bébés phoques.
L'équipe d'Orages
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