Ou, Christiane et les propagandistes
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Le magasine féminin ELLE, bien connu pour ses prises de position subversives sur les sacs à main et la dernière rupture de Robert (Pattinson) et Kristen (Stewart !), a décidé d’élire Christiane Taubira « femme de l’année ».
La Garde des Sceaux se voit reconnaître ce prestigieux titre, « Pour son courage" et "pour le parcours d’une femme qui jamais ne baisse les bras » s’explique le magazine. Enfin "prestigieux" : libre à chacun d’en juger !
Qu’elle ne baisse pas les bras, je veux bien lui reconnaître. C’est justement ce que nous, les "fascistes homophobes racistes pleins de haine", avons tendance à lui reprocher. Quoi ? Ben oui, "racistes homophobes pleins de haine" vous dis-je. Remarquez tout de même que si on n’existait pas, Christiane n’aurait probablement pas reçu cette distinction magistrale. D’autant plus que ce n’est pas moi qui le dis ! Le prestige revient (cette fois) à Valérie Toranian, la directrice de la rédaction de Elle : "Parce qu’elle a défendu avec courage et éloquence la loi sur le mariage pour tous, parce que son parcours est celui d’une femme qui, jamais, ne baisse les bras, ni se pose en victime".
Tout ça me donne envie d’écrire à la rédaction de ce gardien homologué de la bien-pensance et du courage pour exiger de partager ce prix avec Chri-chri. Parfaitement ! Car Mme Taubira est à l’image du « combat anti-fa » : c’est le spectre d’une France raciste, fasciste, mettant en danger les « valeurs de la République » (quoiqu’on ignore en quoi elles consistent). Bref, ce sont les « fachos » qui donnent une contenance à tous ces d’Artagnans de baudruche.
Comprenez bien cela : JAMAIS ils n’admettront qu’on puisse être de droite, respecter la tradition, vouloir réguler l’immigration et (soyons fous !) catholique, sans être fasciste. Ils ne peuvent pas : la certitude illusoire qu’ils sont des résistants, des hérauts du camp du Bien pour la victoire d’un monde qui chante, n’est pas seulement la façon dont ils se définissent, c’est ce qui les définit. J’attends donc ma photo sur la couverture du prochain numéro de ELLE. Titrée, pourquoi pas, « Contre eux, tout devient possible ».
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