Pierre Fraidenraich, le nouveau directeur opérationnel de Libé, a déjà gagné deux surnoms parmi la rédaction : au choix, “Troisième Reich” ou “Frankenstein”. “En même temps, son nom de famille est difficile à prononcer et à mémoriser”, ironise un journaliste du quotidien (…) “C’est une tradition à Libé”, explique Fatima Brahmi, déléguée syndicale CGT. “Les nouveaux directeurs se présentent et exposent leur projet, Nicolas Demorand lui aussi est passé par là.”
Ces quelques lignes sont l’entame d’un long article sur Libération; publié dans les colonnes des InRocks. Sous le titre, « Sauver Libération : conciliation impossible ? », l’hebdomadaire fait le récit des derniers jours qui ont secoué ce titre. C’est ainsi que l’on découvre que le nouveau patron du journal, fraichement nommé, Pierre Fraidenraich, « au nom imprononçable », selon les quelques journalistes interrogés par le magazine, s’est vu affubler de quelques délicieux surnoms, dont celui de « Troisième Reich ».
On pourrait mettre cela sur le caractère vulgairement potache de quelques olibrius aux QI défoliés, si ce sobriquet, épouvantablement irrespirable et revendiqué par leurs auteurs, était tout simplement ignominieux. Les intéressés savent-ils que toute la famille Fraidenraich, à l’exception d’une seule jeune femme, a été exterminée dans les camps nazis? Que la Shoa a décimé les parents et aïeux de celui que l’on cloue désormais, en ces termes, au pilori dans les couloirs d’un journal où personne ne semble s’en offusquer!
A moins que les mots n’aient plus de sens dans les coursives de Libération, où la chasse à l’homme est devenu un sport quotidien. Les mots manquent. Et reste une profonde nausée.
Ces quelques lignes sont l’entame d’un long article sur Libération; publié dans les colonnes des InRocks. Sous le titre, « Sauver Libération : conciliation impossible ? », l’hebdomadaire fait le récit des derniers jours qui ont secoué ce titre. C’est ainsi que l’on découvre que le nouveau patron du journal, fraichement nommé, Pierre Fraidenraich, « au nom imprononçable », selon les quelques journalistes interrogés par le magazine, s’est vu affubler de quelques délicieux surnoms, dont celui de « Troisième Reich ».
On pourrait mettre cela sur le caractère vulgairement potache de quelques olibrius aux QI défoliés, si ce sobriquet, épouvantablement irrespirable et revendiqué par leurs auteurs, était tout simplement ignominieux. Les intéressés savent-ils que toute la famille Fraidenraich, à l’exception d’une seule jeune femme, a été exterminée dans les camps nazis? Que la Shoa a décimé les parents et aïeux de celui que l’on cloue désormais, en ces termes, au pilori dans les couloirs d’un journal où personne ne semble s’en offusquer!
A moins que les mots n’aient plus de sens dans les coursives de Libération, où la chasse à l’homme est devenu un sport quotidien. Les mots manquent. Et reste une profonde nausée.
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