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A jamais idéaliste - In memoriam
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On s'en bat les c****s !
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Belle et rebelle
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Артем Лоик - Звездная страна
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Grâce à Apple, la Police peut désactiver vos portables lors des manifestations
Apple a breveté une technologie qui permettrait au gouvernement et à la Police de bloquer les transmissions d’information, y compris les vidéos et les photos, lors de rassemblements publics ou dans un lieu qu’ils jugent "sensibles", afin de "se protéger contre les externalités".
En d’autres termes, c’est le pouvoir de contrôle sur ce qui peut et ne doit pas être documenté à partir d’appareils mobiles pendant une manifestation publique.
Et tandis que la société affirme que les sites affectés seront pour la plupart du temps des cinémas, des théâtres, des salles de concert et d’autres lieux similaires, Apple Inc affirme également que " la police secrète ou des opérations gouvernementales peuvent parfois exiger de telles conditions de ‘Blackout’ total."
"En outre," dit Apple, "la transmission sans fil d’informations sensibles à une source distante est un exemple de menace pour la sécurité. Cette information sensible pourrait être n’importe quoi, comme des informations classifiées du gouvernement ou bien des questions ou des réponses à un examen administré dans un cadre académique."
La déclaration a amené certains à penser que les autorités et la police peuvent désormais utiliser cette fonction brevetée, au cours de manifestations ou de rassemblements, pour bloquer la transmission de séquences vidéos et de photographies des événements, y compris des informations sur les brutalités policières, qui, parfois, lors de grands événements, inondent immédiatement les réseaux sociaux, les sites d’information et les sites de vidéos.
Apple a breveté le moyen de transmettre un signal codé vers tous les périphériques sans fil, leur ordonnant de désactiver toutes les fonctions d’enregistrement. Cette application serait activée via GPS, WiFi ou des stations mobiles, et serait déployée dans une "zone sensible" afin d’empêcher les caméras des téléphones de prendre des photos ou des enregistrements vidéos. Le brevet en question est le brevet américain n ° 8.254.902.
Après avoir inventé l’un des appareils mobiles les plus sophistiqués, Apple semble être maintenant à la recherche de moyens pour restreindre son utilisation.
"En outre," dit Apple, "la transmission sans fil d’informations sensibles à une source distante est un exemple de menace pour la sécurité. Cette information sensible pourrait être n’importe quoi, comme des informations classifiées du gouvernement ou bien des questions ou des réponses à un examen administré dans un cadre académique."
La déclaration a amené certains à penser que les autorités et la police peuvent désormais utiliser cette fonction brevetée, au cours de manifestations ou de rassemblements, pour bloquer la transmission de séquences vidéos et de photographies des événements, y compris des informations sur les brutalités policières, qui, parfois, lors de grands événements, inondent immédiatement les réseaux sociaux, les sites d’information et les sites de vidéos.
Apple a breveté le moyen de transmettre un signal codé vers tous les périphériques sans fil, leur ordonnant de désactiver toutes les fonctions d’enregistrement. Cette application serait activée via GPS, WiFi ou des stations mobiles, et serait déployée dans une "zone sensible" afin d’empêcher les caméras des téléphones de prendre des photos ou des enregistrements vidéos. Le brevet en question est le brevet américain n ° 8.254.902.
Après avoir inventé l’un des appareils mobiles les plus sophistiqués, Apple semble être maintenant à la recherche de moyens pour restreindre son utilisation.
Source
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Belle et rebelle
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SkateBoarding : The Dog Bowl : (The DogTown Video)
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Hong Kong 7s Fancy Dress Street Rugby
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Petite balade en Corée du Nord
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Le préservatif est le soulier de verre de notre génération #Fight Club
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Un film interdit, pour l’honneur des Cristeros
Sorti en 2012, porté par des acteurs de talent, il sera enfin distribué en France en mai prochain. Ce film est magistral, et voici pourquoi.
Cristeros raconte l’histoire de la révolte des Cristeros au Mexique, entre 1926 et 1929. Le président, Plutarque Calles, applique des lois anticléricales et essaye d’extirper le christianisme du Mexique. Les prêtres étrangers sont expulsés, les biens de l’Église nationalisés, les écoles fermées. Les Mexicains essayent de s’opposer à ces lois de façon pacifique, par des manifestations et des pétitions. Ces moyens n’aboutissant pas, ils prennent les armes, à partir de 1926. C’est la révolte du Christ Roi, les Cristeros, où au cri de Viva Cristo Rey, le peuple mexicain attaque l’armée fédérale. Trois ans de guerre civile épouvantable, où les armées de l’État répriment les villageois, torturent les opposants, brûlent les villages. La Cristiada rejoint la grande révolte de la Chouannerie pendant la Révolution française.
Au bout de trois ans de guerre, un accord est trouvé. Les lois sont maintenues, mais elles ne sont pas appliquées. Néanmoins, les restrictions religieuses demeurent, ainsi que les vexations à l’encontre des catholiques.
Sorti en 2012, le film sera sur les écrans français à partir de mai 2014, même s’il est déjà accessible en DVD. Ce film est magistral. Il est servi par des acteurs de talents : Andy Garcia (Le Parrain 3), Peter O’Tool (Lawrence d’Arabie) dans un de ses derniers rôles, Eva Longoria. La mise en scène est impeccable. Les scènes de batailles haletantes, le jeu des acteurs est de grande qualité, notamment Andy Garcia, qui joue le rôle du Général Enrique Gorostieta.
Ce général ne croit pas en Dieu, il n’adhère pas à la cause des Cristeros, mais ceux-ci l’ont embauché pour conduire leur armée. Au fil des épreuves il finit par se convertir, et à adhérer pleinement à la cause qu’il a dirigée. N’étant pas un spécialiste de la révolte des Cristeros, il ne m’est pas possible de donner un jugement historique sur le film. Je constate toutefois que la plupart des personnages du film ont existé, et que la trame du fond est plutôt fidèle à la réalité historique.
Ce film m’inspire toutefois trois remarques historiques.
1/ Le premier concerne la censure qu’il subit. Alors que tant de navets sont diffusés en France, ou sont en sélection au Festival de Cannes, le fait que ce film, esthétiquement très beau, bien joué et bien mis en scène, soit diffusé avec autant de difficulté témoigne de la pesanteur intellectuelle et morale qui écrase le monde de la culture. Son histoire n’est pas sans rappeler celle de Katyn. Mais cette censure est contournée par Internet, qui a permis de le faire connaître et d’assurer sa sortie en salle. La censure se heurte donc au développement des technologies qui ouvrent un espace de liberté autrefois inexistant.
2/ Deuxièmement, le fait que le gouvernement liberticide de Calles soit arrivé légalement et démocratiquement au pouvoir, et qu’il s’y soit maintenu même après la guerre civile. C’est un grave problème de la démocratie, sur lequel on ne s’interroge pas assez. La démocratie, en fait le suffrage universel, est censée assurer la liberté des populations. Sauf que de nombreux régimes liberticides sont arrivés au pouvoir grâce au suffrage universel. D’autre part, on voit des hommes obéir aux ordres injustes du gouvernement, martyriser des populations civiles innocentes, torturer des enfants, comme le petit José Sanchez del Rio, torturé de façon ignominieuse, la plante des pieds arrachée et contraint de marcher pied-nu jusqu’au cimetière où il fut abattu, en 1928, à l’âge de 14 ans. Comment des hommes ont-ils pu appliquer cet ordre ?
Nous sommes là au cœur de ce qu’Étienne de la Boétie appelle la servitude volontaire. Ce n’est pas le tyran qui tyrannise, mais les hommes qui appliquent les ordres du tyran. Ce sont les soldats fédéraux qui ont tué les prêtres, ceux qui ont abattu José Sanchez, ceux qui ont voté pour ce gouvernement liberticide. La démocratie n’est pas le rempart de la liberté contre la tyrannie, bien souvent elle est même une autre forme de tyrannie. Il y a là ce mystère, sur lequel de nombreux auteurs se sont penchés sans parvenir à le résoudre : comment des hommes peuvent, volontairement, rejeter leur liberté et contribuer à bâtir un système anti humain ? Nous sommes là au-delà de l’idéologie. Nous sommes là au cœur du mystère du communisme et du nazisme.
3/ Troisièmement, le combat pour l’histoire, c’est le combat pour la mémoire. Trop de mémoire tue, ou empêche de vivre, surtout s’il n’y a pas de pardon. Mais l’absence de mémoire tue aussi. L’habileté des régimes liberticides est de ne pas évoquer un événement. Et si l’événement en question n’est plus évoqué, alors il n’existe pas, il n’a jamais existé. Ce fut le cas avec Katyn, avec le génocide vendéen, avec les Cristeros. On jette l’acide de l’oubli pour faire disparaître un événement dangereux. C’est l’acide de la négation, contre laquelle les historiens se doivent de prémunir les populations.
Alors, regardez Cristeros, c’est un grand film, et c’est un film important pour empêcher l’oubli.
Au bout de trois ans de guerre, un accord est trouvé. Les lois sont maintenues, mais elles ne sont pas appliquées. Néanmoins, les restrictions religieuses demeurent, ainsi que les vexations à l’encontre des catholiques.
Sorti en 2012, le film sera sur les écrans français à partir de mai 2014, même s’il est déjà accessible en DVD. Ce film est magistral. Il est servi par des acteurs de talents : Andy Garcia (Le Parrain 3), Peter O’Tool (Lawrence d’Arabie) dans un de ses derniers rôles, Eva Longoria. La mise en scène est impeccable. Les scènes de batailles haletantes, le jeu des acteurs est de grande qualité, notamment Andy Garcia, qui joue le rôle du Général Enrique Gorostieta.
Ce général ne croit pas en Dieu, il n’adhère pas à la cause des Cristeros, mais ceux-ci l’ont embauché pour conduire leur armée. Au fil des épreuves il finit par se convertir, et à adhérer pleinement à la cause qu’il a dirigée. N’étant pas un spécialiste de la révolte des Cristeros, il ne m’est pas possible de donner un jugement historique sur le film. Je constate toutefois que la plupart des personnages du film ont existé, et que la trame du fond est plutôt fidèle à la réalité historique.
Ce film m’inspire toutefois trois remarques historiques.
1/ Le premier concerne la censure qu’il subit. Alors que tant de navets sont diffusés en France, ou sont en sélection au Festival de Cannes, le fait que ce film, esthétiquement très beau, bien joué et bien mis en scène, soit diffusé avec autant de difficulté témoigne de la pesanteur intellectuelle et morale qui écrase le monde de la culture. Son histoire n’est pas sans rappeler celle de Katyn. Mais cette censure est contournée par Internet, qui a permis de le faire connaître et d’assurer sa sortie en salle. La censure se heurte donc au développement des technologies qui ouvrent un espace de liberté autrefois inexistant.
2/ Deuxièmement, le fait que le gouvernement liberticide de Calles soit arrivé légalement et démocratiquement au pouvoir, et qu’il s’y soit maintenu même après la guerre civile. C’est un grave problème de la démocratie, sur lequel on ne s’interroge pas assez. La démocratie, en fait le suffrage universel, est censée assurer la liberté des populations. Sauf que de nombreux régimes liberticides sont arrivés au pouvoir grâce au suffrage universel. D’autre part, on voit des hommes obéir aux ordres injustes du gouvernement, martyriser des populations civiles innocentes, torturer des enfants, comme le petit José Sanchez del Rio, torturé de façon ignominieuse, la plante des pieds arrachée et contraint de marcher pied-nu jusqu’au cimetière où il fut abattu, en 1928, à l’âge de 14 ans. Comment des hommes ont-ils pu appliquer cet ordre ?
Nous sommes là au cœur de ce qu’Étienne de la Boétie appelle la servitude volontaire. Ce n’est pas le tyran qui tyrannise, mais les hommes qui appliquent les ordres du tyran. Ce sont les soldats fédéraux qui ont tué les prêtres, ceux qui ont abattu José Sanchez, ceux qui ont voté pour ce gouvernement liberticide. La démocratie n’est pas le rempart de la liberté contre la tyrannie, bien souvent elle est même une autre forme de tyrannie. Il y a là ce mystère, sur lequel de nombreux auteurs se sont penchés sans parvenir à le résoudre : comment des hommes peuvent, volontairement, rejeter leur liberté et contribuer à bâtir un système anti humain ? Nous sommes là au-delà de l’idéologie. Nous sommes là au cœur du mystère du communisme et du nazisme.
3/ Troisièmement, le combat pour l’histoire, c’est le combat pour la mémoire. Trop de mémoire tue, ou empêche de vivre, surtout s’il n’y a pas de pardon. Mais l’absence de mémoire tue aussi. L’habileté des régimes liberticides est de ne pas évoquer un événement. Et si l’événement en question n’est plus évoqué, alors il n’existe pas, il n’a jamais existé. Ce fut le cas avec Katyn, avec le génocide vendéen, avec les Cristeros. On jette l’acide de l’oubli pour faire disparaître un événement dangereux. C’est l’acide de la négation, contre laquelle les historiens se doivent de prémunir les populations.
Alors, regardez Cristeros, c’est un grand film, et c’est un film important pour empêcher l’oubli.
Source
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Municipales : les propositions choc des associations gays et trans
L'association a élaboré une grille d'évaluation pour déterminer la « compatibilité » des candidats avec les revendications et prône notamment la défense des livres pour enfant «permettant d'expliquer la diversité des familles».
Après la Manif pour tous et sa charte pour la famille, c'est au tour de l'Inter-LGBT, qui représente les lesbiennes, gays, bisexuels et trans, de s'inviter dans les municipales 2014.
Si l'association se refuse à donner des consignes de vote, elle a néanmoins élaboré une grille d'évaluation en vingt questions afin de déterminer point par point la «compatibilité» des candidats avec les revendications LGBT. En préambule, trois critères «éliminent» directement un candidat pour l'association: le refus de célébrer un mariage homosexuel, la présence sur les listes de personnalités «publiquement engagés contre l'égalité des droits» et «les prises de paroles homophobes, lesbophobes, biphobes ou transphobes».
À Paris, le programme de NKM est jugé trop «paradoxal»
À Paris, l'association a jugé que trois candidats étaient compatibles avec son «programme»: Anne Hidalgo (PS), Christophe Najdovski (EELV), Danielle Simonnet (Parti de Gauche). Cette dernière a notamment défendu auprès de l'association la mise en place d'une «carte de citoyen des Parisiens» où chacun serait libre de cocher la case correspondant à son sexe ou à son genre. Une action symbolique pour la reconnaissance de l'identité de genre dans le droit français - une des revendications de l'inter-LGBT - et qui dénonce en creux le «diktat» de la carte d'identité où chacun est déclaré «homme» ou «femme» en fonction de son sexe. Le programme de la candidate de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a en revanche été jugé trop «paradoxal» pour recevoir l'estampille «LGBT friendly».
Après la polémique sur la littérature jeunesse, l'inter-LGBT défend les livres «permettant d'expliquer la diversité des familles»
Si l'inter-LGBT insiste beaucoup sur la formation des agents municipaux «pour garantir un accueil non-discriminatoire», elle défend également plusieurs idées susceptibles de nourrir les inquiétudes de ceux qui craignent une diffusion de la «théorie du genre» en France. Dans sa proposition numéro 26, l'association préconise notamment «d'inciter à la présence de livres pour la petite enfance permettant d'expliquer la diversité des familles et de lutter contre les stéréotypes sexués» et d'organiser ateliers et débats sur ce thème. Un sujet sensible alors que Jean-François Copé ou la Manif pour tous se sont récemment émus de la présence dans les bibliothèques municipales de livres et de l'accès aux plus jeunes de livres comme Jean a deux mamans, Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? ou le désormais célèbre Tous à poil.
Mettre en avant «des personnages LGBT»
Le questionnement sur le genre fait aussi l'objet d'une autre proposition, celle «d'encourager les bibliothèques municipales à mettre à disposition en libre accès des ouvrages à destination des adolescents en interrogation sur eux mêmes pour les aider à envisager leur orientation sexuelle et leur identité de genre sereinement, sans culpabilisation». L'association voit également d'un bon œil les bibliothèques qui proposeraient des romans ou des bandes dessinées «avec des personnages LGBT auxquels les jeunes, et moins jeunes, puissent s'identifier».
Enfin, dans la lignée de la lutte contre les discriminations et l'égalité femme/homme défendue par le gouvernement avec l'expérimentation des ABCD de l'égalité, l'Inter-LGBT milite pour une sensibilisation des professionnels de l'enfance à ces enjeux et proposent des actions pédagogiques adaptés à chaque âge pour lutter contre le sexisme. Si «veiller à ce que les garçons et les filles aient accès aux mêmes activités et soient également considérés» n'est pas une proposition polémique, le sujet reste très sensible alors que le débat s'est récemment enflammé sur la responsabilité des parents ou de l'école dans l'éducation des plus jeunes.
Si l'association se refuse à donner des consignes de vote, elle a néanmoins élaboré une grille d'évaluation en vingt questions afin de déterminer point par point la «compatibilité» des candidats avec les revendications LGBT. En préambule, trois critères «éliminent» directement un candidat pour l'association: le refus de célébrer un mariage homosexuel, la présence sur les listes de personnalités «publiquement engagés contre l'égalité des droits» et «les prises de paroles homophobes, lesbophobes, biphobes ou transphobes».
À Paris, le programme de NKM est jugé trop «paradoxal»
À Paris, l'association a jugé que trois candidats étaient compatibles avec son «programme»: Anne Hidalgo (PS), Christophe Najdovski (EELV), Danielle Simonnet (Parti de Gauche). Cette dernière a notamment défendu auprès de l'association la mise en place d'une «carte de citoyen des Parisiens» où chacun serait libre de cocher la case correspondant à son sexe ou à son genre. Une action symbolique pour la reconnaissance de l'identité de genre dans le droit français - une des revendications de l'inter-LGBT - et qui dénonce en creux le «diktat» de la carte d'identité où chacun est déclaré «homme» ou «femme» en fonction de son sexe. Le programme de la candidate de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a en revanche été jugé trop «paradoxal» pour recevoir l'estampille «LGBT friendly».
Après la polémique sur la littérature jeunesse, l'inter-LGBT défend les livres «permettant d'expliquer la diversité des familles»
Si l'inter-LGBT insiste beaucoup sur la formation des agents municipaux «pour garantir un accueil non-discriminatoire», elle défend également plusieurs idées susceptibles de nourrir les inquiétudes de ceux qui craignent une diffusion de la «théorie du genre» en France. Dans sa proposition numéro 26, l'association préconise notamment «d'inciter à la présence de livres pour la petite enfance permettant d'expliquer la diversité des familles et de lutter contre les stéréotypes sexués» et d'organiser ateliers et débats sur ce thème. Un sujet sensible alors que Jean-François Copé ou la Manif pour tous se sont récemment émus de la présence dans les bibliothèques municipales de livres et de l'accès aux plus jeunes de livres comme Jean a deux mamans, Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? ou le désormais célèbre Tous à poil.
Mettre en avant «des personnages LGBT»
Le questionnement sur le genre fait aussi l'objet d'une autre proposition, celle «d'encourager les bibliothèques municipales à mettre à disposition en libre accès des ouvrages à destination des adolescents en interrogation sur eux mêmes pour les aider à envisager leur orientation sexuelle et leur identité de genre sereinement, sans culpabilisation». L'association voit également d'un bon œil les bibliothèques qui proposeraient des romans ou des bandes dessinées «avec des personnages LGBT auxquels les jeunes, et moins jeunes, puissent s'identifier».
Enfin, dans la lignée de la lutte contre les discriminations et l'égalité femme/homme défendue par le gouvernement avec l'expérimentation des ABCD de l'égalité, l'Inter-LGBT milite pour une sensibilisation des professionnels de l'enfance à ces enjeux et proposent des actions pédagogiques adaptés à chaque âge pour lutter contre le sexisme. Si «veiller à ce que les garçons et les filles aient accès aux mêmes activités et soient également considérés» n'est pas une proposition polémique, le sujet reste très sensible alors que le débat s'est récemment enflammé sur la responsabilité des parents ou de l'école dans l'éducation des plus jeunes.
Source
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La Royale
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Nouveau calendrier scolaire
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Quel est le sens spirituel du Carnaval et du Mardi Gras ?
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Y penser avant d'aller voter
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Jeune et rebelle
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Le Dessous des Cartes "Un ou deux Vietnam" ? sur Arte (1/2)
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Le Dessous des Cartes "Un ou deux Vietnam" ? sur Arte (2/2)
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Valls et ses contradictions...
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