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"Il y a une sorte de désespoir hystérique dans ton rire."
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Au voleur ! L'or de l'Ukraine s'envole pour les USA
Partout où arrive la démocratie, la première chose que l’on constate, c’est la mise à disposition généreuse de la part des Etats-Unis d’avions-cargo pour que la nouvelle équipe puisse sauvegarder son or dans un endroit plus sécurisé, les coffres de la Fed, par exemple. C’est un bonus qui fait partie du pack « liberté, démocratie, droits de l’homme ».
Selon le iskra-news.info la nuit dernière, les réserves d’or ukrainien (40 boîtes scellées) ont été chargées dans un avion de transport non identifié à l’aéroport Borispol de Kiev. L’avion a immédiatement décollé.
Une source du gouvernement ukrainien a confirmé que le transfert des réserves d’or de l’Ukraine aux États-Unis a été ordonné par l’actuel Premier Ministre Arseny Iatseniouk. Donc, je suppose, si en effet cette information est vraie, que cela signifie soit que la nouvelle élite dirigeante a volé des lingots d’or,soit que peut-être elle craignait que les Russes ne prennent possession de ces lingots. Quoi qu’il en soit, tout cela est très louche.
Conclusion
Récit officiel : les lingots d’or vont aux Etats-Unis. Récit réel : probablement en Suisse où ils seront partagés entre Ioulia Timochenko et ses copains.
Source
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Belle et rebelle
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Les Bobards d'or 2014 organisées par Polémia
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Parlement européen
Que ceux qui doutent que l’Union européenne soit un projet de dissolution des peuples comparent l’architecture du Parlement européen à la toile de Pieter Bruegel, La tour de Babel.
Précisons que, dans cette enceinte, droite et gauche artificielles votent ensemble sur plus de 90% des textes. Franchise, quand tu nous tiens.
Adrien Abauzit, Né en 1984
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L’intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu’à ce qu’il nous ait prouvé le contraire.
L’intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu’à ce qu’il nous ait prouvé le contraire.
Georges Bernanos
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Belle et rebelle
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Abrutissement
Racines anthropologiques et expression de la bêtise contemporaine
Tout observateur attentif du discours médiatique aura noté que la bêtise trouve son principal vecteur dans un moralisme bêlant souvent proche de la mièvrerie adolescente. René Guénon nous apprend que « moralisme » et bêtise sont liés. Selon lui, et nous le suivons, la civilisation occidentale, depuis la Renaissance, n’a cherché à se développer que dans les domaines purement matériels (d’où notre incroyable niveau de technologie), délaissant l’aspect spirituel de l’intellect (d’où BHL, Secret Story...). De ce phénomène découle une baisse de l’intellectualité qui laisse chez l’individu contemporain une plus grande place au sentimentalisme étant un dérèglement des sentiments). Matière et sentimentalisme vont de pair, l’un suivant l’autre, tous deux relevant de l’ordre sensible, soit tout ce qui se rattache aux cinq sens.
Voyons comment s’exprime ce moralisme. Soyons précis sur le sens des mots : est entendu comme moralisme : « la tendance à tout ramener à des préoccupations d’ordre moral », toujours selon René Guénon.
Prenons les exemples de l’Union européenne, de la mondialisation néolibérale et de l’immigration. Ces questions économiques sont abordées et traitées dans le débat public comme des problèmes moraux.
Le combat contre l’Union européenne est une lutte contre une machine de guerre néolibérale. Mais la pensée officielle feint d’y voir un réflexe nationaliste et xénophobe.
De même, être hostile à la mondialisation néolibérale serait une preuve de repli sur soi. Qu’importe s’il s’agit en réalité de sauver les restes de notre prospérité des ultimes appétits du libre-échange.
Enfin, et encore pire, être en faveur d’une restriction des flux migratoires, c’est être possiblement l’objet d’une accusation de racisme, alors que le but d’une telle position n’est en fait rien d’autre que l’annihilation d’un phénomène tirant les salaires vers les bas et d’une stratégie de division du peuple lancée par l’oligarchie. On le voit : toutes les armes du capital sont maquillées de moralisme.
Dorénavant, lorsque le lecteur verra une once de moralisme pointer son nez, il saura qu’il a face à lui une entreprise de mystification destinée à le prendre pour un imbécile.
Adrien Abauzit, Né en 1984
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Alain de Benoist : On ne fait pas la révolution avec des gens bien élevés !
Indubitablement, la Manif pour tous a suscité de nouvelles formes de protestation, à base de réseaux sociaux, à l’instar d’autres « printemps » ou de « révoltes » tout aussi informelles, tels les « Indignés » ou les « Occupy Wall Street ». Quelles leçons en tirer ?
La Manif pour tous a été un grand succès et un incontestable échec. Le succès d’abord : ce n’est pas tous les jours que l’on parvient à mobiliser un million de personnes des deux sexes et de tous âges. Personnellement, j’aurais préféré en voir dix millions protester contre la dictature des marchés financiers et le crétinisme de la marchandise (on peut toujours rêver), mais ce n’est là qu’une opinion personnelle. D’une façon générale, on doit toujours soutenir le peuple quand il descend dans la rue pour une raison ou une autre (le mariage homo à Paris, l’augmentation du ticket de bus à São Paulo, un projet de destruction d’un espace vert à Istanbul), que ce soit en France, au Brésil, en Turquie, en Égypte ou ailleurs. C’est le plus sérieux indice du ras-le-bol. Un autre aspect positif, c’est l’apparition, en marge des manifestations, d’un certain nombre de modes de protestation originaux et inédits (les Hommen, les Veilleurs debout, etc.), qui ne se ramènent pas à une simple affaire de réseaux sociaux.
L’échec n’en est pas moins évident : la Manif pour tous n’a tout simplement pas obtenu ce qu’elle voulait, à savoir empêcher l’adoption de la loi autorisant le mariage gay. Comme cet échec était prévisible, quoi qu’en aient pu dire les naïfs, une stratégie alternative s’imposait. On n’en a pas vu l’ombre. Tout ce à quoi l’on a assisté, c’est au sommet à des crêpages de chignons et à la base des proclamations du genre « On ne lâchera rien ». Mais lâcher quoi ? Quand on n’a rien obtenu, il n’y a rien à lâcher. Alors, on harcèle, on houspille, on fait siffler les oreilles du chef de l’État le 14 juillet, autant dire pas grand-chose. On rêve d’un « sursaut national » (hop, un sursaut !), comme on le fait depuis plus d’un siècle. Pour le « Printemps français », on repassera. La droite, de ce point de vue, ne changera jamais. Plus réactive que réflexive, elle ne sait marcher qu’à l’enthousiasme ou à l’indignation. Déterminer une stratégie révolutionnaire est au-delà de ses forces.
Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la nébuleuse anti mariage pour tous ? Son homogénéité sociale ou ethnique ? Son discours politique attrape-tout ? Ou sa réticence à renverser la table ? Bref, avons-nous affaire à de véritables révolutionnaires ?
À des contre-révolutionnaires, plutôt. C’est-à-dire à des gens qui laissent régulièrement passer les trains pour ne pas faire la « politique du pire ». La plus grande erreur des organisateurs de la Manif pour tous a été d’accepter docilement de ne pas envahir les Champs-Élysées quand un million de personnes étaient prêtes à le faire. Débordant la simple réponse aux antifa(mille), la Manif pour tous aurait alors pu prendre une véritable dimension insurrectionnelle. Ce qui aurait au moins empêché la police de truquer les images et les chiffres. Mais on ne fait pas la révolution avec la « France tranquille » des pousseurs de poussettes et des gens bien élevés. On ne fait pas une révolution quand on n’a ni programme ni conception du monde à proposer. C’est pourquoi, plutôt que de chercher à renverser le pouvoir, on est allé chercher le soutien de Raffarin et de Copé. Dès lors, la messe était dite. La Manif pour tous a éveillé des consciences, elle n’a pas structuré les esprits.
Pas de semblant de révolution sans quelques martyrs. Là, ce fut Nicolas Bernard-Buss. Sa peine de prison était évidemment disproportionnée, mais l’émotion de ses défenseurs ne l’était-elle pas un peu également ? Comme si le vide du pouvoir allait de pair avec le flou des revendications des manifestants ?
On a bien entendu eu raison de protester contre l’incarcération du jeune Nicolas, et contre la généralisation du deux poids, deux mesures. Le mécanisme est d’ailleurs bien rodé. Il suffit de traiter les gêneurs de « fascistes » pour permettre la mise en œuvre du programme, que Laurent Joffrin proposait en toute bonne conscience dans Le Nouvel Observateur du 13 juin dernier, de « réserver aux fascistes (…) la vigilance quand ils se taisent, la dénonciation quand ils parlent, la prison quand ils agissent ». Vigilance-dénonciation-prison : un triptyque à retenir. À ce compte-là, quand Mélenchon traite François Hollande de « capitaine de pédalo », on finira par y voir des allusions homophobes ! Cela dit, on peut protester énergiquement sans tomber dans le délire ou la paranoïa. Dire que Nicolas sera « traumatisé à vie » pour avoir fait trois semaines de taule n’est pas flatteur pour lui : je l’espère quand même capable d’en voir d’autres ! Je reçois régulièrement des courriels affirmant que nous vivons aujourd’hui quasiment dans un régime totalitaire soviétique, ce qui est un peu ridicule (tout courriel comportant des séries de points d’exclamation va chez moi immédiatement à la poubelle). Certains devraient se souvenir que, dans bien des pays, quand on est gardé à vue, on a aussi de bonnes chances d’être tué, torturé ou violé. On n’en est pas encore tout à fait là.
L’échec n’en est pas moins évident : la Manif pour tous n’a tout simplement pas obtenu ce qu’elle voulait, à savoir empêcher l’adoption de la loi autorisant le mariage gay. Comme cet échec était prévisible, quoi qu’en aient pu dire les naïfs, une stratégie alternative s’imposait. On n’en a pas vu l’ombre. Tout ce à quoi l’on a assisté, c’est au sommet à des crêpages de chignons et à la base des proclamations du genre « On ne lâchera rien ». Mais lâcher quoi ? Quand on n’a rien obtenu, il n’y a rien à lâcher. Alors, on harcèle, on houspille, on fait siffler les oreilles du chef de l’État le 14 juillet, autant dire pas grand-chose. On rêve d’un « sursaut national » (hop, un sursaut !), comme on le fait depuis plus d’un siècle. Pour le « Printemps français », on repassera. La droite, de ce point de vue, ne changera jamais. Plus réactive que réflexive, elle ne sait marcher qu’à l’enthousiasme ou à l’indignation. Déterminer une stratégie révolutionnaire est au-delà de ses forces.
Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la nébuleuse anti mariage pour tous ? Son homogénéité sociale ou ethnique ? Son discours politique attrape-tout ? Ou sa réticence à renverser la table ? Bref, avons-nous affaire à de véritables révolutionnaires ?
À des contre-révolutionnaires, plutôt. C’est-à-dire à des gens qui laissent régulièrement passer les trains pour ne pas faire la « politique du pire ». La plus grande erreur des organisateurs de la Manif pour tous a été d’accepter docilement de ne pas envahir les Champs-Élysées quand un million de personnes étaient prêtes à le faire. Débordant la simple réponse aux antifa(mille), la Manif pour tous aurait alors pu prendre une véritable dimension insurrectionnelle. Ce qui aurait au moins empêché la police de truquer les images et les chiffres. Mais on ne fait pas la révolution avec la « France tranquille » des pousseurs de poussettes et des gens bien élevés. On ne fait pas une révolution quand on n’a ni programme ni conception du monde à proposer. C’est pourquoi, plutôt que de chercher à renverser le pouvoir, on est allé chercher le soutien de Raffarin et de Copé. Dès lors, la messe était dite. La Manif pour tous a éveillé des consciences, elle n’a pas structuré les esprits.
Pas de semblant de révolution sans quelques martyrs. Là, ce fut Nicolas Bernard-Buss. Sa peine de prison était évidemment disproportionnée, mais l’émotion de ses défenseurs ne l’était-elle pas un peu également ? Comme si le vide du pouvoir allait de pair avec le flou des revendications des manifestants ?
On a bien entendu eu raison de protester contre l’incarcération du jeune Nicolas, et contre la généralisation du deux poids, deux mesures. Le mécanisme est d’ailleurs bien rodé. Il suffit de traiter les gêneurs de « fascistes » pour permettre la mise en œuvre du programme, que Laurent Joffrin proposait en toute bonne conscience dans Le Nouvel Observateur du 13 juin dernier, de « réserver aux fascistes (…) la vigilance quand ils se taisent, la dénonciation quand ils parlent, la prison quand ils agissent ». Vigilance-dénonciation-prison : un triptyque à retenir. À ce compte-là, quand Mélenchon traite François Hollande de « capitaine de pédalo », on finira par y voir des allusions homophobes ! Cela dit, on peut protester énergiquement sans tomber dans le délire ou la paranoïa. Dire que Nicolas sera « traumatisé à vie » pour avoir fait trois semaines de taule n’est pas flatteur pour lui : je l’espère quand même capable d’en voir d’autres ! Je reçois régulièrement des courriels affirmant que nous vivons aujourd’hui quasiment dans un régime totalitaire soviétique, ce qui est un peu ridicule (tout courriel comportant des séries de points d’exclamation va chez moi immédiatement à la poubelle). Certains devraient se souvenir que, dans bien des pays, quand on est gardé à vue, on a aussi de bonnes chances d’être tué, torturé ou violé. On n’en est pas encore tout à fait là.
Beaucoup de participants de la Manif pour tous, à commencer par la petite bourgeoisie catholique (la « Génération JMJ») qui en constituait les plus gros bataillons, manifestaient pour la première fois. Il leur en est resté le souvenir d’une excitation qui va de pair avec une certaine ingénuité. Ils déclarent fièrement qu’ils ont été « gazés », comme s’ils avaient eu à respirer du gaz sarin ou du Zyklon B. Pour ma part, j’ai dû prendre dans ma vie une bonne trentaine de giclées de lacrymogène dans la figure sans y voir autre chose que la conséquence logique de ma présence dans une manifestation ! Au moins ces néophytes ont-ils découvert que les gentils policiers « qui sont là pour nous protéger » savent aussi se servir de la matraque. Si cela leur a permis de comprendre que lorsqu’on s’attaque à l’ordre en place (qui n’est le plus souvent qu’un désordre établi), les forces de l’ordre sont des forces ennemies, ce sera toujours cela de pris.
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Celtic Woman - Níl Sé'n Lá
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Esprit de liberté
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Je n’ai pas le temps de lire…
Je n’ai pas le temps de lire…
— En ce cas, on a sans doute affaire à un homme occupé, jamais à un lecteur. Car l’une des caractéristiques du lecteur véritable est justement qu’il a le temps de lire, dût-il le voler, de même que l’amant a du temps pour son amante, dût-il négliger tout le reste.
Ernst Jünger
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Jeune Nation prend la Police Politique la main dans le sac
Un appareil photo dans un arbre, qui photographie tout ce qui bouge. Voilà la stupéfiante découverte qu'ont fait les membres de Jeune Nation, lors de leur camp d'été en Ardèche cet été. En butte à de très fortes pressions autour de leur liste municipale à Vénissieux, le mouvement a dévoilé ces informations sur les réseaux sociaux il y a quelques jours. Jeune Nation a pris la suite des Jeunesses Nationalistes dissoutes ; ce mouvement est dirigé par Alexandre Gabriac et se trouve à l'extrême-droite de l'échiquier politique. Leur découverte vaut la peine que l'on s'y intéresse de plus près, car elle témoigne à la fois du flicage régnant en France et du niveau d'amateurisme qui règne au sein des « services secrets » nationaux.
L'objet du délit est un appareil photographique dont la façade est curieusement alvéolée. Camouflée par de la toile, de la mousse et des branchages, il était accroché à une dizaine de mètres d'une grange servant de QG lors de ce camp d'été. Sa référence exacte est SC950 Security Camera, de la firme Reconyx Visiblement, le « redressement productif » professé par le gouvernement et la possibilité de recourir à des entreprises françaises qui produisent le même genre de matériel sont les derniers des soucis des agents de la DCRI. Comme l'indique sa notice, cet appareil « est idéal pour surveiller des gens et des activités. Sa petite taille le rend facile à cacher et son paramétrage simple permet de le mettre en oeuvre rapidement en pleine campagne ». Il peut prendre jusqu'à 40.000 images.
Bien sûr, tout le déroulement du camp a été capturé. Bien placée, il prenait en photo les véhicules entrants et sortants, avec leurs immatriculations, les militants en pleins exercices physiques, etc. Mais visiblement persuadés que leur appareil ne sera jamais découvert, les apprentis espions de la DCRI n'ont pas pris la peine de supprimer les images prises avant cette surveillance. Et les nationalistes y ont notamment trouvé des clichés précieux… des agents eux-mêmes dans leur bureau, ou encore des filatures précédentes, réalisées en 2012 et 2013. Notamment dans les Bouches du Rhône. Bref, une perte piteuse pour la police politique qui s'est bien gardée bien sûr de le crier sur tous les toits. C'était sans compter sur la puissance des réseaux sociaux.
Source
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UMPS
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Belle et rebelle
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Réflexe pavlovien !
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POZZANGHERE
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Pour la première fois, l'armée de terre n'a pas recruté son quota d'engagé
En février 2014, l'armée de terre n'est pas parvenu à recruter les 730 engagés volontaires (Evat) qu'elle escomptait. Il lui en manque 14 - soit un déficit de 2%. Ce n'est pas "dramatique" reconnait-on à l'état-major, mais c'est une première depuis la professionnalisation des armées, décidée en 1996. Même si la situation devrait être meilleure en mars, il s'agit bien d'un "sujet de préoccupation", assure l'état-major.
Les causes sont multiples : les recruteurs n'ont pas voulu abaisser les critères de sélection pour faire du chiffre, mais force est de constater qu'un nombre insuffisant de candidats s'est présenté dans les Cirfa. Un proche du dossier estime que les annonces sur les réductions d'effectifs dissuadent les jeunes de se présenter, croyant, à tort, qu'une armée qui supprime des postes ne recrute plus. Un important effort de communication, forcément coûteux, serait nécessaire. Reste que la concurrence des emplois jeunes dans le civil joue désormais à plein. Et que de nombreux jeunes sont dissuadés de s'engager par la faiblesse des soldes des militaires du rang, à peine supérieures au smic.
Tous les corps sont touchés. Ainsi l'armée de terre avait récemment prévu de recruter 45 sous-officiers dans la maintentance, mais n'en a finalement trouvé que vingt. Un régiment des forces spéciales connait, lui, un déficit de 60 sous-officiers et militaires du rang...
Dans deux régiments d'infanterie, récemment visités, des cadres se plaignaient du peu de motivation d'une partie des jeunes engagés, estimant que la sélection était trop faible. “On prend les gens qui veulent venir” constatait un officier ancien. Et si désormais ils ne veulent plus venir, c'est un sérieux problème...
Quant à ceux déjà engagés, tout l'enjeu est de les garder le plus longtemps. Or, les Evat se plaignent - notamment au sein du conseil de la fonction militaire - de la faiblesse de leurs évolutions de carrière en matière de soldes. A peine 150 euros en douze ans, nous explique l'un d'entre eux.
Source
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C’est parti pour le recensement biométrique des fonctionnaires
Depuis le 5 mars, un recensement biométrique est à l’œuvre pour connaître enfin le nombre réel de fonctionnaires dans le pays. Une sorte de police de l’administration a été créée pour contrôler la réalité de chaque emploi public sur le terrain.
Combien de fonctionnaires régulièrement inscrits la fonction publique guinéenne compte-t-elle actuellement ? 100 000 ? 106 000 ? Plus ? Les statistiques sont contradictoires. Mais une chose est sûre : les effectifs sont pléthoriques. “Le nombre de fonctionnaires a même doublé en dix ans (passant de 50 000 à plus de 100 000, ndlr)”, a estimé le Premier ministre, Mohamed Saïd Fofana.
Une explosion de la masse salariale qui pèse de plus en plus lourdement sur le budget de l’État. Pour tirer les choses au clair, le gouvernement a lancé, début mars, une importante opération de comptage de fonctionnaires et agents contractuels permanents de l’État. C’est le deuxième en moins de cinq ans. Mais le nouveau recensement, qui se veut exhaustif, a cela de particulier qu’il est biométrique. Désormais, la fiche de chaque fonctionnaire de l’État contiendra, en plus des données alphanumériques (nom, prénoms, âge, date et lieu de naissance), des données biométriques (photo et empreintes digitales). Une carte sera délivrée à chaque agent recensé.
Financement de la Banque mondiale
L’opération est mise en œuvre par le ministère de la Fonction publique, de la Réforme de l’État et de la Modernisation de l’administration à travers un financement de la Banque mondiale pour un montant de 1,9 million de dollars (1,42 million d’euros).
Le recensement se déroule en deux étapes : la première consiste en la numérisation des fiches d’identification des agents dans les départements ministériels, gouvernorats, préfectures, sous-préfectures, ensuite, des équipes d’identification seront déployées sur le terrain pour prendre les photos et numériser les empreintes digitales.
Un opérateur technique, le français Gemalto Innovatec, a été recruté par les soins de la Banque mondiale pour procéder au recensement dans chacune des quatre régions naturelles que compte la Guinée. Aucun délai pour la durée de l’opération n’a été avancé pour l’instant.
Chasse aux agents fictifs
Pour garantir la sécurité du système et éviter la fraude, un département chargé de l’inspection générale de l’administration publique a été créé afin de contrôler l’effectivité de la présence des fonctionnaires sur leur lieu de travail. “C’est une sorte de police d’administration”, s’enthousiasme un cadre du ministère de la Fonction publique.
Le gouvernement entend certes maîtriser le nombre de fonctionnaires et sécuriser le fichier de la fonction publique, mais le principal enjeu de ce recensement biométrique reste la lutte contre la fraude. C’est une chasse aux agents fictifs (décédés, déplacés ou détachés, doublons) qui permettra de combler un important manque à gagner, à l’image de ce qui a été fait récemment au Sénégal, où le recensement biométrique a permis de déceler plus de 11 000 agents fictifs.
Source
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Paul Desmarais
Milliardaire canadien. Membre du CFR et du groupe Bilderberg. Soutien de Nicolas Sarkozy dès 1995, il était présent au Fouquet’s le 6 mai 2007, au soir du second tour de l’élection présidentielle. Le nouveau président le fit grand-croix de la Légion d’honneur. Ce même président dévia par la suite de la tradition française de bienveillance à l’égard du souverainisme québécois pour s’aligner sur celle de Paul Desmarais, à savoir le fédéralisme anglo-saxon. Pur hasard.
Adrien Abauzit, Né en 1984
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