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Fréjus : les valeurs républicaines en question…

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Philippe Vardon s’est fait agresser par un groupe de quatre individus qui l’ont attaqué avec un couteau et un démonte-pneu !

Le respect des « valeurs républicaines » et du « principe démocratique » sont dans l’ADN de la « gauche », du moins c’est ce que je m’entends répéter depuis tout petit. J’y ai longtemps cru ; il faut dire qu’ils le martèlent perpétuellement, de la petite école à la faculté, en passant par leurs réseaux médiatiques. Naïvement, je m’imaginais que l’élection du candidat frontiste David Rachline, à Fréjus dans le Var, ne poserait pas de problèmes particuliers, que tout serait fait pour assurer une paisible prise de pouvoir. 

Quelle ne fut donc pas ma surprise en voyant les images de violence à la télévision, au soir du scrutin, le dimanche 30 mars 2014. Une foule massive devant le local de campagne du nouveau maire était prête à en découdre, à peine retenue par les cordons de CRS. Qui a jeté de l’huile sur le feu ? Selon David Rachline, son adversaire socialiste Elsa Di Méo aurait sa part de responsabilité, en ayant joué sur les peurs des habitants du département. 

Malek Boutih, député socialiste de l’Essonne, membre du bureau national du parti « sociétaliste » et ancien président de SOS Racisme, prévenait il y a un an dans l’émission « Mots croisés » du 7 mars 2013 : « Il y a une chose qui est claire : si jamais ils ont le pouvoir [le Front national], les règles du jeu vont changer. Et c’est pour cela que je vous ai dit que je n’étais pas près d’accepter cela. Moi je ne l’accepterai pas. » Il appelait clairement à une résistance violente, et il a été entendu. 

Philippe Vardon, président de Nissa Rebela et candidat à la mairie de Nice, en a fait les frais hier soir ; alors qu’il était venu en visiteur à Fréjus assister à la victoire de David Rachline, il s’est fait agresser par un groupe de quatre individus qui l’ont attaqué avec un couteau et un démonte-pneu ! Aujourd’hui il se porte bien, mais ce climat de tension peut nous conduire à de terribles drames. 

Si des militants Front national avaient violemment manifesté contre une mairie socialiste, nous aurions eu droit à une semaine d’émissions de rééducation de la jeunesse, peut-être même une spéciale des « Enfoirés » orchestrée par Jamel Debbouze et Gad Elmaleh en grands prêtres de l’antiracisme et du bien universel. La République n’aime pas tous ses enfants de la même façon. 

David Rachline s’est voulu rassurant et a réaffirmé l’ADN vraiment républicain de ce néo Front national : « Les Fréjussiens seront traités avec une équité parfaite, quelle que soit leur origine, leur religion, leur bord politique, leur condition sociale. »Il montre que les « valeurs de la République » ne sont pas l’apanage du PS.

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L'ONU siffle la fin de la chasse à la baleine en Antarctique

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Le plus haut organe judiciaire des Nations unies a ordonné, lundi, l'arrêt de la chasse à la baleine menée par le Japon en Antarctique. Une décision que Tokyo s'est aussitôt engagé à respecter.

Le Japon doit cesser de massacrer des baleines dans l'Antarctique. Cette fois, ce n'est pas l'opinion publique qui l'exige, mais la Cour internationale de justice (CIJ), qui a rendu son verdict lundi à La Haye. Le plus haut organe judiciaire des Nations unies a en effet estimé que Tokyo enfreignait les lois internationales en pratiquant une pêche à des fins commerciales, et non de recherches, comme les autorités nippones le prétendaient. Depuis 1986, la chasse à la baleine est restreinte par un moratoire, que le Japon contourne en se délivrant des "permis scientifiques". 

"Le Japon doit révoquer tout permis, autorisation ou licence déjà délivrés dans le cadre de Jarpa II (programme de recherche) et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis au titre de ce programme", a ainsi déclaré le juge Peter Tomka, président de la CIJ. Une satisfaction pour l'Australie, qui avait saisi la CIJ en 2010 afin de mettre fin à cette chasse illégale. Selon Canberra, les pêcheurs japonais auraient tué plus de 10.000 baleines entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals, appelés aussi baleines de Minke, du nom d'un chasseur qui les a pour la première fois différenciés des baleines bleues. 

"Nous serions ravis de ne pas retourner dans la zone" 
Du côté de l'association Sea Shepherd, qui harcèle les baleiniers depuis des années, on se félicite également. Tout en restant prudent : "Nous ne sommes pas vraiment surpris par cette décision, explique à metronews Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. Mais nous attendons de voir si elle sera suffisante pour que les Japonais ne retournent pas en Antarctique la saison prochaine."Soit de décembre à mars, saison propice pour chasser la baleine. 

La militante associative préconise une surveillance accrue des zones de pêche en Antarctique, appelant les Australiens à envoyer un bateau pour empêcher toute infraction : "Ce serait un élément dissuasif suffisant pour que le Japon cesse cette chasse."D'autant que le pays est connu pour passer outre la loi en la matière, comme en témoigne la présence de baleine bleue, une espèce en voie d'extinction, sur les étals des marchés japonais. Pour cette raison, Sea Shepherd ne va "pas changer d'un iota les actions prévues" dans les prochains mois, affirme Lamya Essemlali. Dans les eaux internationales, en tout cas. En ce qui concerne les eaux territoriales, les baleiniers japonais auront les harpons totalement libres.

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Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que cela en vaudra la peine

Ukraine: Right Sector rally continues in Kiev

La défaite de la bobocrate NKM à Paris n'est-ce pas plutôt une bonne nouvelle pour la droite ?

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Les motifs de satisfaction de ces élections municipales sont nombreux. Nous nous permettrons de souligner l’un d’entre eux, sur lequel les divers commentateurs n’ont que trop peu insisté : la défaite de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet. 

Cette défaite est on ne peut plus importante. En effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré son absence totale de charisme, de stature et de singularité idéologique, Madame Kosciusko-Morizet se considère comme présidentiable. Ses atouts ? Ses réseaux, en partie hérités de son père, et sa « bobo-compatibilité », qui lui assure une certaine bienveillance des médias. 

Disons le simplement : la montée en puissance de Nathalie Kosciusko-Morizet est un danger pour la droite réelle. Depuis plusieurs décennies, la droite légale souffre d’un dérèglement de l’esprit. Son seul souci, est de ne pas heurter les convenances politiques et idéologiques de la gauche. Sa seule crainte est, non pas de décevoir son propre camp, mais de décevoir le camp adverse. En d’autres termes, la droite légale cherche à être dans les clous de la gauche. Résultat : la droite légale ne se différencie plus en rien de la gauche. 

Nathalie Kociusko-Morizet, à l’instar d’un Alain Juppé, d’un Benoît Apparu ou d’un Bruno Lemaire, est l’incarnation de ce phénomène. Une NKM élue à Paris aurait inéluctablement renforcé sa position, et la ligne socialo-umpiste avec, dans la droite légale. Sa défaite a contrario vient mettre un coup d’arrêt à cette ligne suicidaire. 

Certains contradicteurs nous diront peut-être que le résultat de cette défaite est fatalement la victoire de la gauche. Mais en toute honnêteté intellectuelle, en quoi le mandat de Madame Kociusko-Morizet aurait-il été fondamentalement différent de celui de Madame Hidalgo ? 

Madame Kociusko-Morizet aurait-elle cessé la politique de logement social qui aboutit à la « scandinavisation » de Paris ? Aurait-elle pris des mesures pour que les Roms cessent de nous casser les oreilles dans le métro ? Aurait-elle fait cesser leur mendicité indécente qui donne une très mauvaise image de Paris aux touristes ? Aurait-elle donné des moyens supplémentaires à la police afin de traquer les racailles ? Aurait-elle interdit la Gay pride et mis un terme à Paris plage ? Aurait-elle mit son véto aux achats immobiliers des millionnaires étrangers qui font exploser le coût du M2? Tout le monde sait bien que non, car agir en ce sens conduirait à déclencher le courroux de la gauche. 

Ainsi donc, la défaite de Madame Kociusko-Morizet est une excellente nouvelle pour la droite réelle. Les anciennes générations de la droite légale sont trop empêtrées dans les bobo-mondialisme pour changer de cap. Il n’y a rien à attendre d’elles. En revanche, pour les générations montantes, qui se sont exprimées lors des Manif pour tous ou autres Jour de colère, le glas de la ligne socialo-umpiste est sonné. Le grain de la droite réelle est semé chez ces forces nouvelles. Elles sont libérées de leur surmoi politiquement correct. Elles ne rougissent pas de s’opposer frontalement à l’idéologie bobo-mondialiste sur l’immigration, l’identité de la France, la fiscalité, la famille ou encore l’Union européenne. A elles dorénavant de peser de tout leur poids sur la droite légale pour que celle-ci cesse d’accompagner la gogôche dans son entreprise de destruction de la France.

Adrien Abauzit

Better Than Hipster #Lutetia Dandy Club

Journal des guerres civiles : pendant ce temps-là en Grèce

Journal des guerres civiles : Pendant ce temps-là devant le Parlement ukrainien


Nature de la cause nécessaire à l’insurrection

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Pour Mao Zedong, un problème politique est une « contradiction irrésolue ». Soutenir une cause politique consiste donc à défendre l’un des deux aspects de la contradiction. En d’autres termes, là où il n’y a pas de problème, il n’y a pas de cause. Cependant, il existe toujours au moins un problème dans chaque pays. La vulnérabilité d’un pays à une insurrection se mesure à l’importance et à l’acuité des problèmes que l’on y rencontre. 
     Une insurrection peut s’appuyer sur toutes sortes de problèmes, dès lors que les causes politiques qui leur correspondent remplissent les critères évoqués plus haut. 
     Le problème peut être de nature politique, liée à la situation nationale ou internationale du pays. La dictature de Batista pour les insurgés cubains, l’agression japonaise pour les insurgés chinois sont des exemples de problèmes politiques. Il en résulte que tout pays où le pouvoir appartient à une oligarchie, qu’elle soit indigène ou étrangère, est un théâtre de guerre révolutionnaire potentiel. 
     Le problème peut être de nature sociale, comme lorsqu’une classe sociale est exploitée par une autre ou que toute amélioration de sa condition lui est interdite. Ce phénomène a été décrit de façon exhaustive depuis Karl Marx et il n’est rien besoin d’ajouter ici. La situation sociale est particulièrement propice à l’insurrection lorsque la société refuse d’intégrer ceux qui ont, de par leur niveau d’études ou par leurs actes, prouvé leur appartenance à l’élite. C’est en effet parmi ces exclus que les insurgés recruteront leurs futurs leaders. 
     Le problème peut être de nature économique, comme en cas de décalage entre le prix des produits agricoles et celui des produits industriels, ou entre le prix des matières premières et celui des produits finis, ou lorsque le gouvernement choisit d’importer des produits étrangers plutôt que de développer l’industrie nationale. 
     Le problème peut être de nature raciale, comme [c’était] le cas en Afrique du Sud. Ou religieux comme au Liban, bien que la population y soit équitablement répartie entre chrétiens et musulmans. Ou encore culturel, comme en Inde, où la multiplicité des dialectes a déjà été à la source de bien des troubles. 
     Le problème peut même être virtuel, du moment qu’il puisse apparaître comme réel. Ainsi, le sort des agriculteurs chinois, victimes d’exactions des autorités nationalistes et de la rapacité des usuriers locaux, était à l’évidence peu enviable. Les communistes ont exploité ce problème. Et cependant leur cause politique essentielle, empruntée aux théories plus anciennes de Sun Yat-Sen, a été la réforme agraire. Son caractère révolutionnaire reposait sur l’idée que la propriété était l’apanage d’une petite minorité ; une guerre de classe menée à partir de cette idée devait, dès lors, mettre dans leur camp tous les agriculteurs. La seule étude complète réalisée sur le sujet de la propriété territoriale en Chine, par J. Lossing Buck, contredisait la présentation de la situation faite par les communistes ; mais cela n’a en rien atténué la force psychologique des slogans comme « La terre aux travailleurs ! ». Avec une machine de propagande efficace, un problème virtuel peut donc tout à fait apparaître comme réel. 
     Il n’est pas absolument nécessaire que le problème soit criant, bien que le travail de l’insurgé soit facilité si tel est le cas. Si le problème n’est que latent, la première chose à faire pour l’insurgé est de le rendre criant par « l’élévation de la conscience politique des masses ». Le terrorisme est un moyen de produire rapidement cet effet. Ainsi, la dictature de Batista n’est pas soudainement devenue d’elle-même insupportable au peuple cubain. Et le pays était prospère en 1958, bien qu’il existât une grande disparité dans la distribution des richesses. Batista aurait peut-être pu se maintenir au pouvoir bien plus longtemps si Castro et ses supporters n’avaient amplifié le problème de façon spectaculaire et focalisé l’opposition latente par leur mouvement politique. 

David Galula, Contre-insurrection

Hérault : le "Gepetto" de Gigean contraint de fermer

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L’aventure “Il était en bois” à Gigean dans l'Hérault, c’est fini. Une réglementation oblige l'artisan Dominique Amey à mettre la clef sous la porte. 

Des voiturettes, des chevaux à bascule, des épées de chevalier, des oiseaux qu’on tire, des châteaux forts tous donjons dehors... Une ribambelle de petits bijoux de bois qui, lundi prochain disparaîtront du paysage gigeannais. L’aventure “Il était en bois”, c’est fini. 

Des normes ultra-tatillonnes 
Après 27 ans de fabrication de jouets en bois, et "zéro blessé" comme le souligne Dominique Amey, l’administration et ses normes ultra-tatillonnes ont eu raison du petit artisan. Le Gepetto de Gigean qui avait repris l’atelier en 2009 faisait partie des derniers survivants français de cet art-là. 

"J’étais le dernier dans le département à fabriquer des jouets en bois destinés à des magasins et pas seulement à des marchés artisanaux. Nous sommes tellement peu que, comble du comble, ce sont mes petits chevaux à bascule qui se vendent aujourd’hui à Moirans en Montagne, la capitale du jouet de bois !" 

Un agent de la DDPP examine ses jouets en bois 
Dans cet antre aux airs de comptine céleste, le cauchemar est entré un maudit 13 janvier 2014. Alors que le Père Noël n’avait déjà pas été particulièrement généreux côté clientèle... "Ce jour-là, j’ai reçu la visite d’un fonctionnaire fraîchement nommé de la DDPP (direction départementale de la protection des populations), l’ex-répression des fraudes. Il a passé mes jouets en revue. L’étiquetage, l’adresse, les avertissements... Il a finalement saisi six petites voitures en bois, dont deux sont sous scellés dans le cas où je contesterais. Les jouets ont ensuite été envoyés dans un labo à Marseille pour y subir une série de tests." 

"Mise en conformité avec la réglementation" 
Propriétés mécaniques et physiques, inflammabilité, nature des produits chimiques. Soit la norme du jouet EN71. Un véritable casse-tête pour ces artisans passionnés fabricants de rêve pour les enfants. "Cette norme est régulièrement modifiée. J’ai toujours fait en sorte de prendre du bois aux essences dures, de choisir des peintures aux normes et là les roues de ma voiturette envoyée au labo n’ont pas résisté au test de résistance mécanique. J’étais à 33 Newton au lieu de 99. Ça a lâché... Du coup, j’ai dû rappeler mes produits auprès des clients." 

Faire tester chaque jouet 
Mais le cauchemar ne s’arrête pas là pour Dominique Amey. "J’ai ensuite reçu un mail. Quelques mots à peine. Mise en conformité avec la réglementation. J’ai vu rouge. C’est l’arrêt de mort pour un artisan comme moi." En clair, il faudrait qu’il envoie chaque série de jouets dans un laboratoire de tests, à ses frais. 

"C’est impossible pour un artisan ! Je n’ai pas les moyens de débourser entre 1000 et 2400 € pour chaque test. Chaque pièce est unique, faite à la main." 

"Le jouet Made in China a encore de belles années devant lui..." 
Dominique a donc décidé sur le champ de stopper son activité. "C’est la mort du petit cheval, celui-là même qui était devenu mon cheval de bataille et l’identité de mon atelier. Je vais aller cette semaine à la chambre des métiers de Sète pour clore cette belle aventure. Le jouet Made in China a encore de belles années devant lui..." 

Dominique ne peut se résoudre à tout plaquer. Il utilisera ainsi son formidable outil de travail et ses compétences pour fabriquer des objets de décoration en bois. "Le JT de Pernault ne pourra plus descendre à Gigean pour ses sujets de Noël..."

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I Got Mine - The Black Keys

Boboland

A voté...

Belle et rebelle

Angoulême: la police fait souffler les pompiers en grève dans le ballon

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Du bouchon au contrôle d’alcoolémie, il n’y a parfois qu’un tout petit pas. La preuve, hier en début de soirée à Angoulême, quand des sapeurs-pompiers ont été gentiment invités à souffler dans le ballon après avoir causé quelques embouteillages en ville.

Sur le coup des 19 heures, le convoi des sept véhicules rouges arrêtés par la patrouille le long de l’avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny n’est pas passé inaperçu. Et les soldats du feu, en pétard depuis des semaines parce qu’ils estiment qu’on leur «vole 600 heures par an», ont plutôt bien pris «ce jeu de bonne guerre», dixit le sergent Jean-Christophe Bussière qui y voit comme ses camarades «une manœuvre politique».

Ils préféraient en rire, d’autant plus qu’ils étaient au fond conscients que les ralentissements qu’ils ont causés à partir de 18h15, heure de pointe, tenaient pour le moins de la provocation.

«Ah non, nous faisions simplement ce que nous appelons une école de conduite, défend en souriant le sergent Bussière. C’est-à-dire que nous apprenions à de jeunes conducteurs le maniement de nos engins. Evidemment, comme nous formions un convoi et que les conducteurs sont encore apprenants, ça a provoqué quelques bouchons bien indépendants de notre volonté.» 

La totalité de la garde du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), soit seize pompiers, s’est toutefois trouvée «bloquée pendant de longues minutes sur le bord de la route, ce sur quoi on peut tout de même s’interroger», glisse le porte-parole du groupe. 

D’ailleurs, le contrôle de police inopiné n’a rien donné: «On réalise un beau score tout à fait normal de zéro alcoolémie», se félicitent les pompiers.

«Maintenant, cette opération aura permis de nous faire un peu de pub, on ne va pas s’en plaindre en fait. Les gens ont vu nos slogans et beaucoup d’entre eux nous ont donné un petit coup de klaxon amical ou adressé un geste d’encouragement. Ca fait plaisir!»

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Bobos de gauche, racistes et intolérants

Monsanto veut contrôler le business des abeilles

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C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.

Après les semences, les pesticides, les engrais... Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA.

Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs.

Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Environ 30 % (presque un tiers !) des ruches meurent chaque année, sans explication apparente. Alors qu’une mortalité "normale" selon les apiculteurs, s’établit autour de 10 %.

Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce "syndrome d’effondrement des colonies", mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles :

- des causes "pathogènes" comme certains parasites, virus ou champignons,
- le manque de diversité génétique (les abeilles ont été sélectionnées pour leur productivité, mais sont moins adaptées à leur milieu),
- le manque de nourriture dû à une agriculture intensive qui réduit la biodiversité,
- les pratiques des apiculteurs, qui notamment aux Etats-Unis transportent les ruches à travers tout le pays pour polliniser les cultures et affaiblissent leurs essaims par ces voyages incessants,
- enfin (et surtout ?) les pesticides : "Le catalogue des produits phytopharmaceutiques dénombre aujourd’hui 5 000 produits commerciaux dont l’utilisation selon des méthodes non autorisées est susceptible de provoquer des dommages irréversibles sur les colonies d’abeilles", indique un rapport de l’ANSES daté de 2008.


Monsanto rachète une entreprise de préservation des abeilles

Pour endiguer cette disparition, les recherches vont bon train. Et c’est là que Monsanto entre en scène. En 2011, la multinationale rachète Beeologics, une entreprise spécialisée dans la recherche et la production de solutions pour améliorer la santé des abeilles. "Notre mission est de devenir les gardiens de la santé des abeilles partout dans le monde", indique son site internet.

Dans un communiqué de presse la firme américaine justifie ce rachat : "Monsanto sait que les abeilles sont une composante clé d’une agriculture durable dans le monde."

Beeologics a développé un produit à base d’ARN (une sorte de copie de l’ADN qui permet aux cellules de fabriquer les protéines dont elles ont besoin) pour lutter contre certains virus : "Une copie d’une séquence d’ARN du virus est introduite dans la nourriture des abeilles et leur organisme le perçoit comme un signal pour détruire le virus" explique Jay Evans, chercheur spécialiste de la génétique des abeilles au ministère de l’agriculture des Etats-Unis. Ce traitement, appelé Remebee, "réduit le syndrome d’effondrement des colonies", promet Beeologics.

"La technologie à l’air sûre et c’est un succès, c’est pour cela que Monsanto a racheté Beeologics", poursuit le chercheur, joint au téléphone.

Mais Christoph Then, vétérinaire, spécialiste des biotechnologies et ancien expert pour Greenpeace, ne partage pas cet enthousiasme : "Le procédé utilisé a été découvert il y a seulement quelques années. On ne connaît pas encore tous ses effets, il y a débat dans la communauté scientifique." Surtout, Beeologics a testé les conséquences de son produit sur les abeilles, mais qu’en est-il sur d’autres organismes ? "L’ARN utilisé n’est pas stable et peut passer d’un organisme à l’autre, poursuit cet expert. Donc à ce stade, cette technologie n’est pas assez sûre pour être utilisée dans l’environnement."

Pourtant au ministère de l’Agriculture américain, Jay Evans prédit déjà un bel avenir à ce remède pour les abeilles : "La technologie va se développer dans les prochaines années." Beeologics espère même commercialiser un produit qui, grâce au même procédé, rendrait les abeilles résistantes au varroa, l’un de leurs parasites les plus destructeurs et contre lequel les apiculteurs sont de plus en plus démunis. Ce marché des traitements pour abeilles est dans doute minuscule comparé à celui des semences ou des pesticides, mais cela permet au moins à Monsanto de se racheter une image auprès de certains apiculteurs.

Un "sommet sur la santé des abeilles"

D’ailleurs, pour montrer son implication dans la protection des abeilles, Monsanto est allé jusqu’à organiser en juin de l’année dernière un "sommet sur la santé des abeilles"à son siège de Chesterfield.

Réunissant chercheurs, apiculteurs et industriels, l’initiative a étonné aux Etats-Unis. Au programme des discussions, les multiples causes du syndrome d’effondrement des colonies. A savoir la destruction des habitats et des sources de nourriture des abeilles, le virus varroa... et les pesticides.

- Siège de Monsanto à Chesterfield -

Au programme des discussions, les multiples causes du syndrome d’effondrement des colonies. A savoir la destruction des habitats et des sources de nourriture des abeilles, le virus varroa... et les pesticides.

Il s’agirait d’une belle opération d’enfumage, pour faire oublier que les pesticides sont les principaux responsables de la disparition des abeilles, estime l’association environnementale Pesticide Action Network. Elle dénonce les "efforts insidieux de Monsanto et des autres fabricants de pesticides pour discréditer les études scientifiques sur les impacts des pesticides sur les abeilles". Selon elle, Monsanto tente de faire croire que les pesticides ne sont qu’un problème mineur et que c’est le varroa destructor, ce parasite des abeilles, qui serait la menace la plus sérieuse...

"Les abeilles dérangent, rappelle Henri Clément, porte-parole de l’UNAF (Union National des Apiculteurs de France), elles posent la question de la qualité de l’environnement. Elles sont des lanceurs d’alerte et ont été les premières touchées par les pesticides."

Les néonicotinoides, nouveau danger


Surtout, remarquent les apiculteurs, l’apparition du syndrome d’effondrement des colonies coïncide étrangement avec la mise sur le marché d’une nouvelle classe de pesticides à partir des années 1990 : les néonicotinoides.. Produits par Bayer ou Syngenta (par ailleurs producteurs, eux aussi, de semences transgéniques), ils enrobent aussi les semences de Monsanto, notamment les graines de maïs.

Leur action consiste à attaquer le système nerveux central des insectes. Chez les abeilles, une étude a ainsi montré, pour un néonicotinoide couramment utilisé, qu’il désoriente les abeilles : elles ne retrouvent plus la ruche. "Cela entraîne un risque de disparition de la colonie", indiquent les chercheurs.

Ces pesticides affaibliraient aussi les défenses imunitaires des abeilles, indique une autre publication scientifique, les rendant plus sensibles aux parasites, aux maladies, ou au manque de nourriture quand la saison n’est pas clémente... Bref, ils seraient l’élément déclencheur, davantage que tous les autres facteurs responsables du syndrome d’effondrement des colonies.

Les soupçons sur ces pesticides nouvelle génération sont suffisamment étayés pour que l’Union Européenne ait décidé de suspendre l’utilisation de trois néonicotinoides pendant deux ans (depuis le 1er décembre 2013). Mais les apiculteurs demandent une interdiction ferme. "Les abeilles sont des empêcheurs de tourner en rond, un grain de sable dans l’engrenage de Monsanto", poursuit Henri Clément.


Monsanto continue de détourner l’attention. Par exemple, l’entreprise est fière de citer parmi les "co-organisateurs" de son sommet sur la santé des abeilles le Project Apis m, un programme qui déclare fournir du matériel aux laboratoires et proposer des bourses aux jeunes scientifiques. Mais surtout, il incite les agriculteurs à semer des plantes nourrissantes pour les abeilles en période de pollinisation. Une autre action pour "sauver" les abeilles, financée par Monsanto.

Monsanto rachète une firme stratégique du royaume des abeilles

Le congrès de Chesterfield a également été l’occasion pour l’entreprise de se faire des contacts intéressants. Autre "co-organisateur", le Honey Bee Advisory Council ou Comité de conseil sur les abeilles. C’est une organisation créée par Monsanto, qui se vante d’y réunir "des membres de l’industrie apicole, des experts et des membres du monde académique". On y trouve notamment un ancien président de l’Association américaine des apiculteurs, mais aussi Gus Rouse, propriétaire de Kona Queen, la plus grosse entreprise de production de reines d’abeilles aux Etats-Unis. Une firme qui mérite la plus grande attention.

Située à Hawaii, Kona Queen produirait plus de 200 000 reines par an - le chiffre exact reste secret. Car ce marché ne compte que trois grands producteurs qui, pour des raisons de concurrence refusent de les dévoiler. Même avec les statistiques officielles, Danielle Downey, représentante du ministère de l’agriculture américain auprès des apiculteurs d’Hawaii ne peut faire que des estimations : "Environ 25 % des reines des Etats-Unis et 50 % des reines au Canada viennent d’Hawaii".

L’Etat du Pacifique sous bannière étoilée profite de son climat favorable pour produire des reines presque toute l’année. "Ce sont les premières de la saison, les apiculteurs d’Amérique du Nord les font venir pour pouvoir développer leurs colonies plus tôt au sortir de l’hiver, raconte Danielle Downey. Avec l’apparition du syndrome d’effondrement des colonies, les apiculteurs ont de plus en plus besoin de reines pour remplacer les essaims perdus. La demande dépasse la production, et l’industrie est en pleine croissance".

La production de reines est donc un secteur économique qui pourrait s’avérer de plus en plus rémunérateur, même s’il ne dépasse pas là pour l’instant quelques millions de dollars. Se rapprocher du principal producteur de reines des Etats-Unis permet aussi à Monsanto de mettre un pied dans la sélection génétique des abeilles, une des pistes aujourd’hui privilégiées par les chercheurs pour améliorer leur santé.

- Gus Rouse, fondateur de Kona Queen -
Dans une ruche, il n’y a qu’une seule reine, mère de toute la colonie. Son patrimoine génétique est de première importance. Depuis longtemps, les reines ont été sélectionnées pour leur productivité. Désormais, on les sélectionne aussi pour leur résistance à ces multiples facteurs responsables du syndrome d’effondrement des colonies. A Hawaii, "nous travaillons sur des abeilles résistantes au varroa par insemination artificielle", indique Danielle Downey.

Des abeilles transgéniques ?

Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !"

Un étrange événement, survenu en mars 2012, vient renforcer ces soupçons. Aux Etats-Unis, les ruches d’un célèbre naturaliste, Terrence Ingram, ont été saisies par le ministère de l’agriculture de l’Illinois. Il travaillait depuis plus de quinze ans sur les effets du RoundUp, l’herbicide mondialement connu de Monsanto, sur les abeilles. Après des années de sélection génétique, trois ruches et leurs reines avaient résisté plus d’un an, malgré les épandages de RoundUp.

Au début du printemps, les inspecteurs du ministère ont débarqué "sans aucun avertissement, raconte Terrence Ingram, joint par Reporterre. Ils ont pris trois ruches, et tué les reines des deux autres. Ils ont déclaré que mes ruches étaient contaminées par la loque américaine. Ce qui est faux, j’avais les preuves qu’elles étaient saines mais je n’ai pu les présenter que trois semaines plus tard au tribunal, c’était trop tard. Tout était déjà détruit."

Le travail de Terrence Ingram avait de quoi gêner Monsanto. "Il est certain que le RoundUp tue mes abeilles : en 1996, mes 250 ruches ont été exposées au RoundUp et toutes sont mortes. Depuis, chaque année je rachète des essaims, chaque année le RoundUp est répandu, et chaque année ils meurent... Sauf celles qui avaient enfin développé une résistance. Aujourd’hui, je ne sais toujours pas où sont les ruches que l’on m’a prises, si elles ont été vraiment détruites." Certaines associations environnementales des Etats-Unis soupçonnent Monsanto d’avoir volé les ruches, pour mener des recherches. "Je n’ai aucune preuve qu’ils soient derrière cela", tempère le naturaliste.

Au Congrès sur la santé des abeilles organisé par Monsanto, un apiculteur a relayé l’inquiétude de sa profession à propos des abeilles OGM, indique un journal local. Réponse de Jerry Hayes, responsable de la recherche sur les abeilles chez Monsanto : "Nous n’avons pas l’intention de modifier génétiquement une abeille, ou d’en créer une qui ne polliniserait que les semences de Monsanto. Notre but est de protéger leur santé."

Le scientifique Jay Evans se veut lui aussi rassurant : "Pour l’instant personne n’a jamais fait cela, la génétique des abeilles est trop complexe. Et puis, on ne se permettrait pas d’aller dans ce sens pour les abeilles : ce serait trop dangereux. Le seul insecte que l’on ait génétiquement modifié est le moustique responsable de la malaria. C’est une maladie terrible et même là, il a fallu vingt ans que la technique soit sociaiement acceptée. Je ne pense pas que nous aurons un jour des abeilles génétiquement modifiées."

Quoi qu’il en soit, pour l’instant, Monsanto n’a pas encore sauvé les abeilles. Sur internet, les écolos américains s’amusent sur un ton doux-amer à imaginer ce qui se passerait si les abeilles disparaissaient... Ils signalent à Monsanto qu’un laboratoire d’Harvard, le Microrobotics Lab a déjà développé un robot pollinisateur. Le Robobees serait bientôt capable de remplacer les abeilles dans les champs d’amandiers ou de maïs... "Mais les abeilles robots ne savent pas danser", rappelle un article du Guardian Liberty Voice.

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