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Le droit que les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention

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L’obligation des sujets envers le souverain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention. 

Thomas Hobbes, Léviathan

Vous pouvez pas forcer quelqu'un à vous aimer.

Pasqua et le Service d’action civique

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A écouter l’ancien vice-président du SAC, l’association tenait plus du camp scout que du repaire de patibulaires ! 

« J’ai un tempérament qui, de toute façon, ne me porte ni aux regrets ni au retour en arrière. Quand une page est tournée, elle est tournée » La était bigrement longue à « tourner ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire peut difficilement renier son appartenance au SAC, le trop fameux Service d’action civique. Il en fut, de 1962 à 1965, le chargé de mission régional pour les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, avant d’en devenir le vice-président jusqu’à son départ en 1969. Pasqua s’est toujours évertuer à donner cette police parallèle une version plus proche de la « Bibliothèque rose » que de la série noire qu’elle fut. 
     Devant la commission d’enquête parlementaire constituée en 1981-82 pour faire la lumière sur les activités de gros bras, il n’a pas jugé nécessaire de rendre des comptes à la nation. Contre toute évidence, le président fraîchement élu du groupe RPR au Sénat s’est appliqué à dresser du service d’ordre du parti gaulliste l’image d’une association de très sympathiques bénévoles, une joyeuse meute de scouts un peu turbulents, en aucun cas une bande de sévères malfrats. 
     Non, il n’a « jamais vu de gens rémunérés » comme ce journaliste venu témoigner qu’en juin 1968 on lui a proposé « un salaire de 400 à 500 F par jour, ce qui n’est pas si mal pour un chômeur ». Charlie, lui, n’a croisé que « des gens qui étaient, pour la plupart d’entre eux, de condition modeste, et qui, par-dessus le marché, payaient de leur argent la colle, l’essence, etc. » Bref de « vrais militants » comme il les aime. 
     Non, le SAC n’avait pas d’autre but que de « soutenir inconditionnellement l’action du général de Gaulle ». Tel était du moins le sens de son engagement. S’ils étaient organisés dans une association distincte de l’UNR, c’est simplement qu’ils « ne voulaient pas, pour autant, militer dans un parti politique ». Un point de vue partagé par Paul Comiti, ancien garde du corps de De Gaulle et président du SAC de 1960 à 1969 : « Quand le Général est revenu, nous avons préféré nous adresser directement au bon Dieu, sans passer par ses curés. » Le SAC n’était pas un refuge pour truands, c’était quasiment, à entendre Charlie et ses amis, les demoiselles de la Légion d’honneur. « On n’a jamais accepté aucun adhérent sans qu’il soit parrainé et présenté », assure-t-il. Un extrait de casier judiciaire était même exigé. Etc. 
      Charlie le poète n’a pas son pareil pour se retricoter un passé digne de son ambition présente. A-t-il participé à la fondation du SAC ? « Je n’ai jamais été membre fondateur du SAC, répond-il à la commission. Si je l’avais été, je le dirais. Je n’aurais aucune raison de le cacher. » 
     Trois ans plus tôt, dans un entretien à « L’Aurore » (13 février 1979), il ne le cachait pas : « Oui, j’ai été l’un des créateurs du SAC, affirmait-il alors avec le même aplomb. Je n’en ai pas honte. » 
     Au gré des réponses qu’ils visent à marquer la distance qu’il prétend avoir prise avec le SAC, l’ancien vice-président dresse néanmoins un tableau de son ancien mouvement un peu différent de l’image d’Epinal qu’il tente de maintenir. Comment juge-t-il Gérard Kappé, qui lui a succédé à la tête du SAC de Marseille ? « Un peu fou. » Et René Tiné, le secrétaire général de 1962 à 1968, le seul dirigeant à ne pas le lâcher quand il est poussé vers la sortie en 1969 ? « Il n’avait pas tout à fait les qualités pour tenir le poste qu’il occupait. » Et Georges Seigneuret, le responsable parisien du SAC à partir de 1967 ? « Avec des moyens, lui aussi, limités. » Etc. D’où cette conclusion amusée du rapporteur Louis Odru : « On a découvert au SAC qu’il y avait des fous, des mythomanes, des gens sans intelligence, des ‘gros bras’. Des intellectuels, on n’en a pas trouvé beaucoup »
     La commission n’en a pas moins conclu que « le SAC n’a jamais cessé d’être une association accueillante pour les ‘malfrats’ et les truands en mal d’impunité. » Charlie niait avoir fréquenté des enfants de chœur comme le gentil Mathieu Mattéi, patron du bar « Le Gobelet » et du SAC à Grenoble, abattu en juin 1968 de deux balles dans le dos, dix-sept mois avant que sa belle ne se fasse pincer à Cannes avec 50 kilos d’héroïne dans le double fond du coffre de sa Lancia. Ou affirmait n’avoir vu le délicieux Charly Lascorz que « deux fois dans [sa] vie en mai 1968 », le futur carambouilleur de l’Etec ne lui ayant « pas fait » de toute façon « une impression fabuleuse »... Il reconnaissait toutefois que « les mouvements politiques, (...) cela attire les fadas, les aigrefins, du moins quand on est au pouvoir ». Fataliste, il ajoutait simplement un « on n’y peut rien » en guise d’excuse. Et, prémonitoire, il mettait en garde ses interlocuteurs socialistes qui venaient d’arriver au pouvoir : « Vous verrez, si vous restez suffisamment de temps au pouvoir, vous allez l’expérimenter. » 
     Entre 1962 et 1969, à l’époque où Charlie exerce des responsabilités officielles à sa direction, la chronique judiciaire du SAC aura connu 81 faits délictueux recouvrant à peu près tous les aspects de l’activité délinquante de droit commun. Certains ont défrayé la chronique : le meurtre du commissaire Galibert, abattu par Christian David, un gangster membre du SAC, qu’il venait cueillir en février 1966. Pris en charge par la bande marseillaise des Guérini, Christian David parviendra à gagner l’Amérique du Sud. Ou encore, en juillet 1969, l’affaire Padovani, du nom de ce responsable de la section aixoise du SAC depuis 1967, qui, pour hériter du château de Puyricard, confie à un petit malfrat de ses connaissances le soin de tuer la gouvernante des lieux, qui s’opposait à son projet. Autre affaire embarrassante : le 19 octobre 1969, la police découvre près de Niolon, dans les Bouches-du-Rhône, le cadavre d’un homme au casier à rallonge. L’enquête permettra de démanteler une bande de malfrats auteurs de plusieurs assassinats, d’attaques à main armée et de cambriolages. La plupart étaient membres du SAC au moment des faits. Selon certaines informations de presse reprises dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le SAC, ils « auraient participé, en juin 1968, à la campagne électorale de Charles Pasqua » à Clichy-Levallois. 
     Devant cette commission, le journaliste Roger Colombani, qui a longtemps couvert la vie politique marseillaise, dans les années 80, a estimé à « une quarantaine » les « truands notoires » de cette ville « fichés comme appartenant au SAC ou supposés l’être ». Selon lui, les liens du caïd du milieu marseillais (les Guérini, Francisci, Renucci) avec les milieux gaullistes remontaient aux origines du RPF, auquel ils avaient adhéré sans hésitation, avant de participer « de façon extrêmement discrète, et uniquement par lieutenants interposés, à l’organisation du SAC dans la région marseillaise ». On n’y peut rien. 
     Charlie a-t-il exclu du SAC le 4 octobre 1969 ? Certains l’affirment, rappelant que Jacques Foccart, la tête pensante de l’organisation, lui reprochait ses « amis » marseillais trop « voyants », à un moment où l’Elysée venait de décider de faire le ménage. Charlie, pour sa part, soutient mordicus avoir démissionné. Il ne pouvait « accepter aucune collaboration d’aucune sorte avec Pierre Debizet », nommé le 3 octobre 1969 secrétaire général par Jacques Foccart. Pasqua et ses amis, qui avaient accueilli à bras ouverts tant de soldats perdus de l’OAS, reprochaient à l’ancien dirigeant du service d’ordre du RPF et président fondateur du SAC de décembre 1959 à février 1960 de s’être opposé à la politique algérienne du Général. Dans une lettre-circulaire, Debizet avait inventé les membres du SAC à voter « non » au référendum du 8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l’Algérie. 
     Retournant le handicap en avantage, Charlie le démissionnaire dira plus tard que le retrait politique du Général ôtait au SAC toute raison d’existence. Agé de 42 ans, élu député UDR des Hauts-de-Seine depuis juin 1968, il en aurait eu assez, selon son expression, de passer pour un « boy-scout attardé ». 
    Ça donne une idée de ses camarades de meute !

Les dossiers du canard, n° 61, Môssieu Pasqua, sa vie, son œuvre et ses ambitions

Jean Anouilh « L’avenir de la réaction »

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Mes personnages plaisent aux ouvriers, aux paysans, au petit peuple comme on l’appelle stupidement. Ils ne plaisent pas aux bourgeois conformistes de gauche, qui se retrouvent et se revoient ridiculisés sur la scène du théâtre, qui est scène de vie. Mauvais catholique, je ne suis pas conservateur, mais sûrement réactionnaire. Car l’avenir, c’est la réaction contre tout ce qu’il y a aujourd’hui de négatif. (...) Culture et société occidentale ressemblent à un train sorti des rails. Déraillement complet, désastreux, tragique, angoissant. Je ne désespère pas que la ligne soit rétablie un jour, avec de meilleurs machinistes et une locomotive plus puissante... La société et la culture ont été corrompues et empoisonnés par le rats, sortis de leurs égouts, qui sont entrés dans nos foyers à travers les canaux de la télévision : ce cancer de l’esprit. La télévision est devenue l’instrument de corrosion et de lavage de cerveau le plus subtil et le plus rapide des nouvelles générations. Elle diffuse quotidiennement la fausse culture du mensonge, la fausse vérité historique, l’anti-humanité. Le spectateur est passivement assis, la bouche grande ouverte comme chez le dentiste, avec cette seule différence qu’on va chez le dentiste pour se faire enlever une carie, tandis que les faméliques personnages télévisuels, mi-homme mi-femme, copie conforme de l’anti-Homme (de l’Homme des cavernes), propagent la carie des cerveaux. 

Eléments n°12, septembre-novembre 1975

Darkwood - Wintermaerchen

Allure et rupture

La bagarre en groupe !

Belle et rebelle


Les géants d'Islande

С.Т.А.Я. - Смелей

Belle et rebelle

Hommage aux combattants d'Indochine le dimanche 11 mai 2014

Il s'appelle Robert Paulson...

Contes et légendes du communisme français : la légende patriotique

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Certains de ces épisodes les plus légendaires se rapportent à une période que le PCF eut bien du mal à assumer quand, devenu en 1945-1946 premier parti de France par les suffrages, il revendiquait la direction du pays au nom de son patriotisme et de son indépendance à l’égard de Moscou. En effet, héraut de l’antinazisme jusqu’en juillet 1939, le PCF se trouva fort dépourvu quand fut venue l’alliance entre Hitler et Staline, le 23 août 1939
     Présenté comme un pacte de non-agression censé défendre la paix en Europe, on apprit en 1948 par les archives allemandes, confirmées et au-delà par les archives soviétiques après la chute de l’URSS, que ce pacte était assorti de clauses secrètes par lesquelles les deux dictateurs totalitaires se promettaient le partage de l’Europe orientale : la Pologne serait divisée par moitié, et les États baltes et la Bessarabie reviendraient à l’URSS. 
     C’est de fait ce pacte qui, libérant Hitler de la menace d’un second front à l’Est, l’engagea à attaquer la Pologne dès le 1er septembre 1939 et à donner ainsi le coup d’envoi de la Seconde Guerre mondiale. Le 17 septembre, l’armée rouge envahissait à son tour la Pologne qui était dépecée, et les partages étaient scellés par un second traité germano-soviétique, « d’amitié et de délimitation des frontières », le 28 septembre. 

Les communistes français absolument stupéfaits face à ce virage à 180 degrés de la politique stalinienne, et si la masse des adhérents quitta sur la pointe des pieds, l’appareil demeura fidèle à Moscou et appliqua la politique imposée par Staline. 
     Désormais, le PCF devait combattre en priorité le gouvernement français, devenu « fauteur de guerre » pour s’être solidarisé avec la Pologne. Interdit par le gouvernement l 26 septembre 1939, le PCF plongea dans la clandestinité et diffusa une propagande pacifiste et prosoviétique – donc pro nazie – allant jusqu’à prôner l’antimilitarisme et le sabotage dans les usines de guerre. Etant donnée l’influence communiste dans les milieux ouvriers, cette attitude pesa sur le climat délétère qui régnait en France durant la « drôle de guerre » et devait aboutir à la défaite de juin 1940. 

C’est dans ce cadre que le jeune député Maurice Thorez, qui avait été mobilisé et avait rejoint son régiment en septembre 1939, fut littéralement enlevé le soir du 4 octobre à son cantonnement, sur ordre de l’Internationale communiste, par une équipe de confiance qui le fit passer clandestinement, dès le lendemain matin, en Belgique. De là, Thorez et sa femme, sous passeports soviétiques, prirent tranquillement, fin octobre, un avion pour Stockholm d’où ils rejoignirent l’URSS où le couple passa toute la guerre, avant de rentrer en France en novembre 1944. Ce qui n’empêcha pas le PCF de faire croire que, durant toutes ces années, le secrétaire général du parti était « à son poste dans la lutte contre l’occupant nazi ». Encore fallait-il savoir que ce poste était... à Moscou

Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire

Droit européen

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Droit néolibéral dans son esprit et dans sa lettre 
Nos perroquets de presse incultes ignorent absolument tout du droit européen, ce qui ne les empêche pas, dans une écrasante majorité, d’en être des défenseurs acharnés et béats. 
     Le droit européen naquit du traité de Rome (1957). L’objet de ce traité était la réalisation d’un marché commun. Les traités européens postérieurs ne dérogent pas à cette règle, seul change le fonctionnement des institutions européennes, non leur but. 
     Comment s’est créé juridiquement ce marché commun ? Par la consécration de ce qu’on appelle dans le jargon juridique les « quatre libertés », soit les libertés de circulation des marchandises, des capitaux, des personnes et des services. 
     Du traité de Rome jusqu’à l’Acte unique, seules furent appliquées la liberté de circulation des personnes, qui ne posait aucun problème de dumping social du fait de l’homogénéité des Etats membres d’origine, et la liberté de circulation des marchandises, en faveur de laquelle celle qu’on appelait autrefois la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) joua un rôle fondamental par l’arrêt Cassis de Dijon (20 février 1979). Jusqu’ici, le droit européen ne posait aucun problème et avait même des effets positifs en matière d’échanges. 
     Ces effets positifs venaient de deux faits : d’une application incomplète du traité de Rome et de l’existence d’un tarif extérieur commun élevé, rendu possible par l’absence de l’Angleterre dans l’Union. 
     Ensuite les choses changèrent du tout au tout. L’Angleterre (enfin la City) rentra dans la CEE, suite à la trahison de Pompidou, et usa de son influence pour imposer le libre-échange en faisant diminuer le tarif extérieur commun. Puis Jacques Delors « socialiste » foudroya le peuple de France par un traité félon : l’Acte unique
     Ce traité était censé donner les armes juridiques à la Commission européenne pour définitivement mettre en place un marché commun encore trop piétinant. Pour ce faire, l’Acte unique mit en branle un puissant venin : la liberté de circulation des capitaux. Les capitaux du monde entier avaient dorénavant le droit de faire tout ce qu’ils désiraient en France. Résultat ? La moitié du CAC 40 est aujourd’hui possédée par des fonds de pensions anglo-saxons, et ce y compris dans les domaines stratégiques. De même, notre patrimoine public est bradé au premier investisseur venu. 
     Ce traité est catastrophique du point de vue de l’intérêt national, mais exceptionnel pour l’intérêt de l’oligarchie financière. 
     Le traité de Maastricht consacre la mise en esclavage bancaire des peuples d’Europe par son article 104. Et le traité de Nice précise que, dorénavant, la politique économique de l’UE sera conforme au principe d’une économie de marché « ouverte ». Traduction : le libre-échange est la règle
     Quelle que soit l’étiquette politique du Parlement européen ou de la Commission européenne, leur but, consacré par les traités, est d’appliquer... les traités européens, soit de maintenir l’emprise néolibérale sur les pays d’Europe. 
     Le droit européen, par la réalisation des « quatre libertés », est ce qui a permis de mettre juridiquement en place la mondialisation néolibérale et de donner les pleins pouvoirs à l’oligarchie financière. Question : pourquoi nos hommes politiques ont-ils laissé faire un tel sabordage ? Réponse : par indifférence pour les malheurs du peuple, par cupidité et par lâcheté.

Adrien Abauzit, Né en 1984

Forseti - Schmerzen

Allo police, j’ai réglé l’affaire…

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Georges, un homme d’un certain âge, allait se coucher quand sa femme lui dit qu’il avait laissé la lumière dans l’abri de jardin qu’elle pouvait voir depuis la fenêtre de la chambre.

Georges ouvrit la porte arrière de sa maison pour aller éteindre, mais il vit qu’il y avait des personnes dans l’abri en train de voler du matériel.

Il appela alors la police qui lui demanda:
- Quelqu’un s’est-il introduit chez vous ?
Il répondit:
- Non, mais des gens sont en train de me voler après s’être introduits dans ma cabane de jardin…
La police répondit:
- Toutes nos patrouilles sont occupées il faut vous enfermer, et un officier passera dès qu’il sera libre.
Georges dit:
- OK

Puis il raccrocha, attendit 30 secondes et rappela la police:
- Bonjour, je viens de vous appeler pour des voleurs dans mon abri de jardin… Ne vous inquiétez plus à ce propos… je les ai tués.

Puis il raccrocha.

Dans les cinq minutes qui suivirent, 6 voitures de police, une équipe de tireurs d’élite, un hélicoptère, deux camions de pompiers, une ambulance et le SAMU local se présentèrent devant son domicile, et les voleurs furent pris en flagrant délit.

Un policier lui dit:
- Je croyais que vous les aviez tués ?
Georges répondit:
- Je croyais que vous n’aviez personne de disponible !!!

source

Loi du talion

Les rêveurs de jour sont des hommes dangereux

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Tous les hommes rêvent, mais pas également. Ceux qui rêvent la nuit dans les replis poussiéreux de leurs pensées s’éveillent le jour et rêvent que c’était vanité : mais les rêveurs de jour sont des hommes dangereux, car ils peuvent agir leur rêve avec les yeux ouverts, pour le rendre possible. 

T.E. Lawrence : fragment d’une introduction supprimée des Sept Piliers de la Sagesse

Ce serait un univers de moutons, de moutons enragés

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Les Français gobent tout, à commencer le terrorisme à prétention hygiénique. Ionesco, à qui l’on demandait, quelle serait son image la plus effrayante de l’avenir, fut prémonitoire : Ce serait un univers de moutons, de moutons enragés. 

Philippe de Saint Robert
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