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Legionarii - Rebirth


Processus de résolution des problèmes chez les marsouins

Esprit d'insoumission

Belle et rebelle

Carré carcéral de l’idéologie dominante

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L’idéologie dominante cherche à enfermer les Occidentaux dans ses postulats : elle les présente comme des « valeurs » absolues qu’on ne pourrait contester sans perdre son humanité. Les quatre coins de ce « carré magique » sont constitués par : 
- le libre-échangismeéconomique voulu par les grands oligopoles mondiaux que sont les transnationales ; 
- l’antiracisme négateur des réalités ethniques et culturelles et culpabilisateur de l’identité française et de la civilisation européenne ; 
- l’antitradition et l’inversion des valeurs bouleversant une expérience multimillénaire et le socle familial ; 
- la vision marchande et mercurienne du monde et l’arraisonnement utilitaire de la vie, de la nature, de la culture. Mais ces prétendues « valeurs » ne sont que des idoles au service d’un pouvoir. Ceux qui cherchent à s’évader de ce carcan sont très vite qualifiés de « fascistes » et, de fait, risquent d’être condamnés à la mort sociale.

Polémia, Cinq cents mots pour la dissidence

Anonymous - Manifestation en France le 5 Novembre 2014 - Rejoignez Nous !

Taubira par Anne Roumanoff

Belle et rebelle


Le Vrai Visage de Manuel Valls, par Emmanuel Ratier

Colloque Europe-marché ou Europe-puissance samedi 26 avril

Béziers : un couvre-feu et une amende de 35 euros pour les crottes de chien

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Le nouveau maire Robert Ménard a pris trois mesures fortes en fin de semaine. 
Trois communiqués de presse envoyés le même jour... Robert Ménard a passé la vitesse supérieure, vendredi, en multipliant les annonces : déjections canines et stationnement illicite en ligne de mire. Sans oublier le très médiatique arrêté instaurant un “couvre-feu” pour les mineurs de moins de 13 ans. 

35 euros la crotte de chien 
Le service de communication de la Ville, mettant en avant la volonté du nouveau maire de donner un coup de propreté dans chaque recoin de Béziers, publiait en fin de matinée un premier communiqué : "Suite aux plaintes de très nombreux Biterrois lassés par l’incivilité de certains propriétaires de chiens - les déjections de ceux-ci souillant les trottoirs et offrant une image déplorable de notre ville - Robert Ménard a demandé à la police municipale de verbaliser systématiquement à partir du 1er mai ce type de pollution. Le montant de l’amende s’élève à 35 €." 

La chasse aux voitures mal garées 
Quelques minutes plus tard, c’est un deuxième envoi qui informait : "Durant la période de l’élection municipale, la précédente majorité avait cru utile d’instaurer la plus grande tolérance envers le stationnement illicite (...) Il est bien évident que cet état de chose ne saurait perdurer (...) En conséquence de quoi, il a été demandé un retour à la normale aux agents chargés de la verbalisation à compter du 1er mai." En habile communicant, Robert Ménard allie effet d’annonce et tacle à son prédécesseur. 

Plus de jeunes mineurs dans les rues 
Mais la mesure qui fera le plus parler sur les Allées est sans aucun doute l’arrêté municipal 736, déposé vendredi en préfecture : "Tout mineur âgé de moins de 13 ans ne pourra, sans être accompagné d’une personne majeure, circuler de 23 heures à 6 heures." Une annonce que le nouvel édile avait présentée en conseil municipal le 16 avril. 

Les services juridiques de la Ville n’ont pas tardé à se mettre à l’ouvrage pour livrer l’arrêté. Il sera applicable du 15 juin au 15 septembre pour les nuits des vendredis, samedis et dimanches ainsi que pendant les nuits des vacances scolaires. 

Deux périmètres précis 
Ce couvre-feu s’applique sur deux périmètres précis. Le premier englobe l’hyper centre-ville, le second la Devèze. "J’ai constaté en effet qu’un nombre croissant de jeunes mineurs se trouvaient livrés à eux-mêmes en pleine nuit, tout particulièrement pendant la période des vacances scolaires et le week-end. Ces jeunes se trouvent ainsi exposés à des atteintes à leur intégrité physique et morale, notamment en cas de rassemblements nocturnes, de rixes ou de disputes, de trafics divers", explique Robert Ménard. Les forces de l’ordre pourront reconduire à leur domicile ou au commissariat les contrevenants et informer le procureur de la République. 

Tel un président de la République fraîchement élu, Robert Ménard semble vouloir jouer de cet état de grâce qui suit chaque prise de fonctions. Ces dernières mesures s’ajoutent à la baisse des impôts, au recrutement de policiers municipaux ou à sa volonté de sortir de l’Agglo. Tout va vite. Très vite. Trop vite ?

Source

Elie et Dieudonné - La Légion Etrangère

Le rap des Le Pen

Cold Specks - Lay Me Down

Référendum irlandais

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Du viol de la démocratie en toute bonne conscience ou ce qu’est la démocratie pour les moralistes bêlants. 
Que ceux qui doutent encore que l’Union européenne fonde sa toute-puissance sur le viol de la démocratie lisent attentivement ces lignes. 
     La scène se déroula le 20 février 2008 au parlement de Strasbourg. En souvenir de l’annulation des votes des peuples français et hollandais en 2005, quelques députés européens, nous devrions dire les derniers fidèles aux principes fondamentaux de la démocratie, proposèrent un amendement : que le vote du peuple irlandais, qui allait avoir lieu quelques mois plus tard, soit respecté
     Il fallait vraiment que le désespoir de ces derniers Mohicans de la démocratie soit grand pour qu’ils finissent par demander à ce que l’on respecte un vote démocratique. Ne va-t-il pas de soi que soit respecté le résultat d’une échéance électorale ? Il semblerait que non pour la technostructure européenne. Cet amendement qui ne demandait qu’une chose, qu’un principe de base de la démocratie soit appliqué, fut rejeté par 499 voix contre 129. Vous avez bien lu. Le non-respect de la démocratie fut voté ! Attitude qui en dit long sur la teneur de l’attachement à la démocratie des européistes. 
     Le vote des Irlandais sera ignoré par les instances européennes. C’est en toute bonne conscience que les partisans de l’UE bafouèrent un acquis historique. Aveuglés par leur rêve évanescent « d’Europe », les euro-béats ne se rendirent probablement pas compte de la portée de leur acte. Eux qui prétendent encore défendre la démocratie en sont venus à balayer son expression la plus élémentaire en toute bonne conscience. Pourquoi ? Parce que pour eux, la démocratie n’est pas la démocratie au sens institutionnel et historique du terme, mais la vulgate du politiquement correct. Dans leur esprit, le politiquement correct est le bien, c’est ce bien qui devient la démocratie. L’opposition contre la technocratie néolibérale qu’est l’Union européenne est en revanche le mal, et, dans leur esprit, devient le fascisme. Démocratie et fascisme sont vidés de leur sens historique. C’est au nom de la « démocratie » que les députés européens écrasèrent la démocratie
     Les médias ne parlèrent pas de ce triste événement. Nul ne s’en étonnera : ces derniers s’empressent toujours de montrer leur bêtise et leur servilité vis-à-vis de l’UE par une propagande maladroite en sa faveur
     Le 20 février 2008 restera comme un jour noir pour la démocratie. Mais qui s’en soucie ?

Adrien Abauzit, Né en 1984

Liberté et légitime-défense

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Depuis la fin de la guerre froide, le mot liberté a subitement disparu du discours politique au profit du vocable sécurité. Or les philosophes savent bien que ces deux termes ne sont pas compatibles, qu’ils ont plutôt tendance à s’exclure l’un l’autre : « N’y a-t-il liberté politique que famélique, errante et proscrite ? Et n’y a-t-il de sécurité que dans la servitude, sinon dans la servilité... ? Doit-on tout attendre de l’Etat ou ne rien attendre de lui ? Ces questions sont au centre de toutes les théories politiques qui opposent la liberté de l’individu à la sécurité de l’Etat ou la ‘raison d’Etat’ à la sécurité des individus. » Nous aurions donc quitté un âge de liberté pour entrer dans une ère sécuritaire avec l’asservissement que cela implique. Signalons d’ores et déjà que pour les sociologues, c’est un fait acquis. Ceux-ci ont explicité cette transition de la liberté à la sécurité en développant, précisément dans les années 90, le concept de société du risque pour tenter de traduire ce repli et le désenchantement qui l’accompagnait : pêle-mêle ainsi, le tabagisme, les catastrophes nucléaires, la disparition de la couche d’ozone ou les armes à feu seraient ressentis comme les nouvelles « menaces » – les risques – pesant dorénavant sur les individus et les collectivités, c’est-à-dire des dangers sans cause ou des accidents dont il faut se préserver par tous les moyens y compris la restriction draconienne des libertés. A la doctrine militaire « zéro mort » correspond donc celle plus sociopolitique du « risque zéro »

     Ce glissement de paradigme – de la liberté à la sécurité – est passé relativement inaperçu, pourtant son impact est immense pour la conception de la citoyenneté : dès lors que l’Etat n’est plus le garant des libertés de chacun mais (au contraire) de la sécurité de tous, le citoyen en armes n’est plus considéré comme une protection contre la tyrannie mais comme un criminel en puissance, comme une menace potentielle, comme un « sauvage » qui risquerait de retourner à l’état de nature. Car, en plaçant la sécurité au centre, en priorité absolue, non seulement on évacue la liberté mais on la recale à l’état de nature, de licence folle, sans règles. Ceci souligne encore la nécessité de re-penser la liberté aujourd’hui, de ré-interpréter en fonction de l’environnement actuel les oppositions paradigmatiques sur lesquelles se fonde la liberté positive : res publica/tyrannie ; armée de citoyens/armée prétorienne ; bien commun/corruption. Or en fonction de cet environnement, ces couples paradigmatiques récupèrent toute leur pertinence et permettent de mettre en évidence combien il est nécessaire pour un groupe de maintenir ou de retrouver sa capacité de décision collective et autonome, combien il est important pour lui de ne pas dépendre totalement d’autrui pour défendre cette capacité. En effet, si l’image du tyran est devenue caricaturale de nos jours, si elle se résume de plus en plus à celle du « méchant » dans les filmographies hollywoodiennes, la tyrannie demeure en revanche une réalité dans les sociétés contemporaines, que ce soit sous la forme du racket mafieux, de la prise en main de certaines populations par les gangs ou d’un pouvoir étatique excessif ayant perdu de vue le bien commun. Les oppositions paradigmatiques précitées servent ainsi de repères et de guide dans cet effort de redéfinition de la liberté. Dans cette recherche de nouveaux espaces de liberté, d’espaces civiques de décision autonome, susceptibles de structurer un sujet autonome en vue de l’action, il convient en outre de garder à l’esprit que l’ère des révolutions, des nationalismes et des idéologies est désormais close. Les fondamentalismes et les fanatismes religieux représenteraient-ils l’étape actuelle ? Certainement pas pour les vieilles sociétés occidentales profondément marquées par les tragédies à répétition du terrible XXe siècle. En revanche, les mécanismes premiers des collectivités humaines demeurent sans doute valables et constituent de ce fait un ressort de fonctionnement premier sur lequel il est possible de re-construire. Dans ce sens, l’adage on ne possède que ce qu’on peut défendre reste un principe de base de toute démarche en la matière. Défendre sa terre et ses biens a été en effet de tout temps, et dans toute société, une motivation essentielle des individus ainsi que le relève notamment Carl Schmitt dans sa théorie du partisan, le combattant tellurique qui se bat pour ses foyers (pro aris et facis) alors que l’Etat a abandonné la lutte : « Le partisan représente encore une parcelle de vrai sol ; il est l’un des derniers à monter la garde sur la terre ferme, cet élément de l’histoire universelle dont la destruction n’est pas encore parachevée. » Plus loin, c’est Hobbes dans son Léviathan qui rappelle que le droit à l’auto-défense est un droit naturel et que, comme tel, il ne peut être cédé par aucune convention : « L’obligation des sujets envers le souterrain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention. » Dans le même sens, dans son deuxième Traité du gouvernement civil, Locke explique que la première loi de la nature est celle de la conservation de soi-même : « Celui qui tâche d’avoir un autre en son pouvoir absolu, se met dans l’état de guerre avec lui... Car j’ai sujet de conclure qu’un homme qui veut me soumettre à son pouvoir sans mon consentement, en usera envers moi, si je tombe entre ses mains, de la manière qui lui plaira, et me perdra, sans doute, si la fantaisie lui en vient. En effet, personne ne peut désirer de m’avoir en son pouvoir absolu, que dans la vue de me contraindre par la force à ce qui est contraire au droit de ma liberté, c’est-à-dire, de me rendre esclave... et la raison m’ordonne de regarder comme l’ennemi de ma conversation, celui qui est dans la résolution de me ravir la liberté, laquelle en est, pour ainsi dire, le rempart. » 

     En la considérant ainsi brièvement sous cet angle, la philosophie occidentale semble contenir toute une culture de la légitime défense formant le socle des libertés politiques. Sur cette première base, on peut ensuite tenter d’ébaucher la configuration de ces nouveaux espaces autonomes de décision et d’action en se demandant comment réoccuper cette coquille vide qu’est devenu l’Etat postmoderne, cet espace post-étatique livré à la foule et aux réseaux de tous ordres sous la surveillance de milliers de caméras.

Bernard Wicht, Europe Mad Max demain ?

Kraftwerk - Trans Europa Express

La bagarre !

Belle et rebelle

José Manuel Barroso

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L’homme à la bouche cousue 
L’Union européenne se mêle de tout et n’importe quoi : taille des grillages de piscine et des filets de pêche, dimension des légumes et des huîtres, plaques d’immatriculations... Alors pourquoi celle qui régit le destin de vingt-sept peuples dans l’immense majorité des strates de leur vie ne fait rien, ne prescrit rien, pour un événement aussi fondamental que celui de la crise dite des subprimes ? Pourquoi José Manuel Barroso ne dit pas un mot ? Pourquoi n’entend-on pas parler de l’omnipotente Commission européenne en matière économique ?
     La crise des subprimes résulte, entre autres, d’un manque de réglementation du système financier. La déréglementation est la racine du mal car c’est elle qui a permis la compression des salaires et a poussé les salariés à s’endetter. Or en quoi a consisté le rôle de l’Union européenne depuis l’Acte unique ? A précisément déréglementer le plus possible les sociétés des Etats membres. L’économie et la finance n’ont pas échappé à ce phénomène massif. Barroso a la bouche cousue car il sait que dans cette crise économique l’Union européenne est de loin l’instance la plus mal placée pour donner des leçons à qui que ce soit : elle répand depuis plus de vingt ans un mal identique à celui qui a conduit à la catastrophe outre-Atlantique.
     Perroquets de presse et pensée officielle ont gémis de façon absolument indigne pour que l’Union européenne contribue à la sortie de crise. Ils confessèrent alors leur propre imbécilité. Demande-t-on à un pyromane d’éteindre un incendie, à un pédophile d’être baby-sitter ? Par leurs attentes extatiques, ils prouvèrent qu’ils ne connaissaient strictement rien au droit européen et qu’ils n’avaient jamais lu une ligne des traités qui en sont le cœur. Ainsi, il fut démontré que l’adhésion béate de nos moralistes bêlant à l’UE ne venait que d’une posture idéologique totalement déconnectée du réel. Car l’Union européenne a pour objectif de limiter autant que possible l’action publique afin que le capital se substitue à l’Etat. Nous invitons ceux qui doutent de notre parole à se pencher sur les traités européens. Ils vérifieront.
     L’Union européenne reniera-t-elle alors plusieurs décennies de législation ? Bien sûr que non. Pour la simple raison que ceux qui la tiennent (grands groupes industriels et financiers, apparatchiks néolibéraux bruxellois) n’y ont pas intérêt. Le démenti interventionniste serait trop cinglant, et trop coûteux. Moralité : il faut vraiment être un imbécile ou un journaliste pour croire que l’Union européenne aura la moindre chance de résoudre la crise.

Adrien Abauzit, Né en 1984
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