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Église: le Pape dénonce les "arrivistes"

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Le pape François a dénoncé aujourd'hui avec virulence les "arrivistes" et profiteurs qui se servent des institutions de l'Eglise pour s'enrichir, au moment où sobriété et dépouillement sont les nouvelles consignes au Vatican. 

Dans son prêche quotidien à la chapelle de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, le pape argentin a tenu des propos très durs, au moment où un nouveau conseil de l'Economie a été formé pour veiller à la fin des malversations et opacités dans la gestion du Vatican. La banque du Vatican, l'IOR, est elle-même en pleine refonte, ses comptes épluchés un à un. 

Choisissant le mot "arrampicatore" ("grimpeur") qui en italien veut aussi dire arriviste, le pape a lancé: "si tu as envie de grimper, va plus au nord et fais de l'alpinisme: c'est plus sain!". Il y a ceux "qui suivent Jésus pour l'argent, avec l'argent, cherchant à profiter économiquement de la paroisse, du diocèse, de la communauté chrétienne, de l'hôpital, du collège", s'est-il indigné. 

"Cette tentation a existé depuis le début, et nous avons connu tant de bons catholiques, de bons chrétiens, des amis, des bienfaiteurs, de l'Eglise, avec des titres honorifiques variés.... Et puis on a découvert qu'ils avaient fait des affaires un peu obscures. C'était de vrais affairistes. Ils se présentaient comme bienfaiteurs de l'Eglise mais en tiraient tant d'argent et pas toujours de l'argent propre". Le pape a pris à son élection le nom de François d'Assise et a déclaré vouloir rendre l'Eglise plus "pauvre pour les pauvres".

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Mai 2014: L’appel au secours des Chrétiens du Kosovo

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La Crimée ressuscite le Kosovo sur la scène médiatique. L’analogie plait. Elle devient l’incontournable des tribunes et des discours politiques du moment. Le « cas du Kosovo à l’appui », on s’évertue ici à confirmer, ailleurs à infirmer, telle prise de position, tel raisonnement géopolitique…

La péninsule russophone porte un coup de projecteur inattendu sur le Kosovo. Quinze après la dernière guerre dans les Balkans, l’occasion est inespérée de renouveler un certain intérêt auprès de la communauté internationale et de l’opinion publique, au-delà des comparaisons récurrentes.

Qu’en est-il effectivement du Kosovo en 2014? Comment vivent ceux qui ont été les spectateurs malheureux du basculement de son statut? Quel est le traitement réservé à la minorité chrétienne dans cette province autonome de Serbie devenue indépendante par auto-proclamation en 2008?

Le constat est alarmant. Dans son rapport sur les groupes minoritaires au Kosovo, Human Rights Watch dénonce le "profond dénuement" et "la discrimination" dont ils sont victimes. Parmi ces groupes minoritaires se distingue la communauté serbe, la plus importante d’entre eux. De confession chrétienne orthodoxe, elle représente aujourd’hui 7% de la population du Kosovo contre 14% avant 1999, la majorité étant quant à elle composé à 90% d’Albanais de confession musulmane.

D’une année à l’autre, le Kosovo s’épure un peu plus. Les Serbes s’exilent rarement par choix. Ils y sont souvent contraints et toujours déchirés d’abandonner leur terre natale et celle de leurs ancêtres. D’autant plus que l’idée d’un potentiel retour leur est proprement inenvisageable. Même un retour pour quelques heures peut rapidement tourner au drame. C’est ainsi que le 7 janvier dernier, des réfugiés serbes qui revenaient à Djakovica pour y célébrer la messe de Noël selon l’ancien calendrier ont été la cible de jets de pierres provenant de militants radicaux qui avaient bloqué l’entrée de l’église. Le slogan scandé par la foule hostile était sans équivoque : « Pas de Noël au Kosovo, pas de Chrétiens à Djakovica »

Pour les Serbes qui ont fait le choix de rester au Kosovo, la vie est un véritable enfer. Parquées dans des enclaves, ces familles vivent dans l’angoisse, traumatisées par les agressions à répétition subies depuis la guerre. La violence qu’elles subissent est multiforme, physique comme matérielle. Il y a tout juste une semaine, la coopérative agricole de la soupe diocésaine a été détruite par des extrémistes. En plus d’avoir anéanti les maigres ressources que possède la communauté, cet acte de vandalisme a réussi à entretenir un sentiment collectif de peur chez les familles chrétiennes.

Au chevet de cette minorité éreintée, l’Église est régulièrement prise pour cible. Humiliées et menacées, les autorités religieuses tirent la sonnette d’alarme. Dans deux communiqués publiés les 24 et 26 avril dernier sur le site du diocèse du Kosovo, l’abbé du monastère de Visoki Dečani, l’archimandrite Sava Janjić, lance un appel qui résonne comme un cri de désespoir : « De nouvelles menaces ont été proférées verbalement et au moyen d’inscription sur les murs de l’enceinte du monastère. La sécurité de la vie monastique et des pèlerins est en danger».

Les antécédents sont trop nombreux pour ne pas prendre au sérieux ces nouvelles menaces. « Au cours de ces quinze dernières années, le monastère a été attaqué par quatre fois dont à deux reprises à la grenade. Lors de ces attaques, des inscriptions « UCK » (correspondant aux insignes de « l'armée de libération du Kosovo », un groupe terroriste responsable de l’expulsion de 250 000 Serbes du Kosovo et de la destruction de 150 églises. NDLR) ont été taguées partout sur le site religieux. Nous venons de découvrir ces mêmes inscriptions sur les murs ainsi que sur la porte cochère de notre monastère »

Comble d’infortune, l’état major de la Force de l'Otan au Kosovo (Kfor) a récemment annoncé la fin de sa mission au Kosovo. Bientôt, les soldats chargés de la protection du monastère depuis 1999 se retireront.
Qu’adviendra-t-il alors des monastères et de la vie monastique? Si la présence des forces internationales n’a pas empêché les quatre dernières attaques, elle en a cependant fortement limité l’impact en maintenant les assaillants à bonne distance du monastère. Qui les dissuadera désormais de renouveler leurs attaques ? Qui les empêchera d’arriver à leur fin - la destruction du monastère ? 

Quinze après la guerre, les drames que la minorité serbe du Kosovo subit ne faiblissent pas. « Nous, Chrétiens, nous nous sentons vulnérables […] le Kosovo est le seul territoire d'Europe où des sanctuaires, des moines et des pèlerins chrétiens sont encore menacés», écrivait le Père Janjić dans son communiqué du 24 avril 2014.

Solidarité Kosovo

Le vin gaulois

Aime les animaux et chasse les antifas !

Belle en vespa

[ORLÉANS] Jeanne d’Arc prise à partie par les inquisiteurs LGBT

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Les coteries favorables au mariage dit "pour tous" prennent un malin plaisir à accuser et terroriser leurs adversaires. Les réseaux sociaux sont un outil idéal afin de débusquer ceux qu’ils qualifient d’ homophobes, avant de les livrer aux lions.

Dernière victime à déplorer : la jeune lycéenne orléanaise qui, cette année, revêtit l’armure de Jeanne d’Arc à l’occasion des fêtes johanniques. La jeune fille a eu le tort de laisser apparentes certaines affinités politiques sur son profil Facebook : la page de la Manif pour tous, Les Veilleurs, et autres logos emblématiques de la défense de la Famille.
Comme nous l’apprend le quotidien régional La République du Centre, l’affaire s’est transformée en polémique, en raison des jérémiades de militants de gauche, certains appartenant au groupe Homosexualité et socialisme ou à Europe Ecologie.
En réaction à la polémique, la présidente de l’association Orléans Jeanne d’Arc a précisé qu’il s’agissait d’une « maladresse » et a plaidé pour une distinction entre vie publique et vie privée. De son côté, la jeune lycéenne a démenti toute homophobie, tout en affirmant qu’elle avait ses convictions personnelles.
La perle de cette affaire anecdotique mais révélatrice nous vient d’un membre d’Homosexualité et Socialisme qui, justifiant sa volonté de boycotter les fêtes johanniques, explique aux journalistes orléanais que « Les fêtes de Jeanne d’Arc, c’est le moment où tous les Orléanais se retrouvent, ensemble [...] Or, j’ai vu ces logos, qui ne sont pas des logos d’union. La Jeanne est censée représenter tous les Orléanais. »

Cher Monsieur, vous semblez oublier que Sainte Jeanne ne représente pas n’importe quelle union : elle est l’incarnation de la mission divine de la France ! Quant à la jeune lycéenne incarnant la pucelle d’Orléans, elle peut compter sur notre modeste soutien.

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Aux origines du pèlerinage de Chartres

Aie foi en Dieu et garde ta poudre au sec !


A Bittersweet Life

Cristeros - La balle

Le capital guerrier

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A l’heure actuelle, notamment suite à la guerre en Irak, on a pris conscience du grand retour de forces morales alors que les forces matérielles avaient dominé la guerre pendant une grande partie du XXe siècle. Et ce que nous appelons ici le capital guerrier occupe le cœur de ces forces morales. Sous ce terme, on entend ici les valeurs nécessaires à un groupe humain pour affronter avec quelques chances de succès le chaos des combats, en particulier la peur et le risque de débandement. De quelles valeurs s’agit-il ? 
     On en distingue principalement trois : un code d’honneur, la fidélité à un chef et la fraternité d’armes. Le code d’honneur n’est pas obligatoirement relié à la fonction de soldat. Il est avant tout une des composantes de l’idéal masculin au sens du guerrier, du chasseur-cueilleur. Le code d’honneur n’est donc pas forcément l’attribut d’une troupe régulière ; c’est celui de tout groupe de combattants, de la bande de brigands à l’équipe de partisans. Quant à la fidélité à un chef et à la fraternité d’armes, elles ne renvoient pas seulement à des formes tribales, mais également à une discipline réglée et à un sens profond de la camaraderie. On retrouve les considérations présentées à propos de l’interface armée/cité. Ce sont ces forces morales qui fondent la motivation des combattants (de l’aveu de ces derniers eux-mêmes, « nous ne nous battons pas tant pour Dieu ou la liberté que pour le camarade qui se trouve à côté de nous »). De la phalange hoplitique au régiment moderne, de la troupe de partisans à l’unité de commandos en passant par les différentes formes de milices et les groupes paramilitaires, cette vérité première traverse toute l’histoire militaire et se rappelle souvent cruellement à la mémoire des vaincus. 
     La question du capital guerrier constitue donc une des grandes constantes de l’art de la guerre depuis la plus haute Antiquité. Sans capital guerrier, pas de combattants – sans capital guerrier, aucune chance de succès ! Sa canalisation efficiente représente dès lors un enjeu permanent : quelle est la structure adéquate pour le canaliser ? On l’a vu, la réponse varie au gré des moments de l’histoire : d’où l’importance d’identifier correctement la structure correspondant à la période actuelle.
     Pendant longtemps, l’Etat moderne a représenté une telle structure, avec les armées de conscription, le nationalisme et la désignation d’un ennemi extérieur commun. En effet, le capital guerrier pose non seulement la question de la canalisation de la violence, mais également de son utilisation à des fins belliqueuses. Avec la fin du monopole étatique de la violence légitime et, partant, le déclin des forces armées nationales qui en étaient l’expression principale, l’Etat n’est plus véritablement en mesure de faire la guerre. Il n’est plus la machine de guerre capable de combiner le capital et la contrainte de manière optimale ; d’autres formes d’organisation (les groupes armés) y parviennent mieux que lui. Le constat de John Keegan à propos des armées de conscription illustre cette situation. Dans son ouvrage, Anatomie de la bataille, l’historien militaire britannique conclut son analyse sur la psychologie et la motivation des combattants à travers les âges en disant : « Les jeunes ont déjà choisi. La conscription leur paraît inutile, et l’armée, pour eux, ne sert à rien. Les plus militants d’entre eux vont plus loin : ils ne veulent se battre que pour leurs propres causes, non pour un appareil d’Etat flanqué de son armée. Au besoin ils lutteront contre ces derniers par les moyens de la guérilla et de la clandestinité. » Ce constat mérite quelques explications sous l’angle de la canalisation de la violence. Keegan n’avance pas que la jeune génération ne voudrait plus se battre ou serait comme frappée par une vague de pacifisme et de non-violence. Au contraire, il dit qu’elle est prête au combat, mais uniquement pour des causes qui sont qui sont les siennes et, dans la plupart des cas, contre l’Etat et son appareil. Ceci se rapproche d’ailleurs de la définition du partisan donné par Carl Schmitt : celui qui se bat pour une cause que l’Etat n’est plus en mesure de lui fournir. Or force est d’admettre que depuis la fin du XXe siècle, l’Etat moderne s’est montré de moins en moins capable de canaliser la violence et que celle-ci, la plupart du temps, s’est retournée contre lui. Car si l’on considère les quatre principaux acteurs de la violence apparus dans les dernières décennies du siècle passé, ils apparaissent tous en opposition avec un aspect de l’ordre étatique : les hooligans, les bandes de banlieues, les terroristes (RAF, BR, Action Directe, Al Qaïda) et, plus récemment, le « tireur fou ». Que leurs motivations soient « festives » (pour les hooligans), crapuleuses (pour les bandes), politico-religieuses (pour les terroristes) ou pathologiques (pour le tireur fou), elles sont toujours dirigées contre l’Etat.
     C’est pourquoi la question de la canalisation de la violence se pose : afin de pouvoir déterminer où se situe dorénavant le capital guerrier, les valeurs guerrières (code d’honneur, fidélité à un chef, fraternité d’armes). La montée des nationalismes après la Révolution française avait permis de diffuser ces valeurs à travers l’ensemble du corps social – nation en armes, patriotisme, chauvinisme. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Martin Van Creveld attribue cela à la disparition progressive de la guerre entre Etats, celle-ci étant selon lui devenue quasiment impossible avec l’apparition de l’arme nucléaire. Il considère en conséquence que les armées régulières perdent leur justification, leur légitimité militaire et, par là même, leur efficacité. C’est une application du principe, la fonction crée l’organe : lorsque la fonction disparaît, l’organe s’atrophie rapidement.
     De nos jours, le capital guerrier se situe de plus en plus au sein des groupes armés. Ceux-ci sont devenus les nouvelles machines de guerre capables de combiner efficacement capital et contrainte et, donc, de concurrencer, voire de remplacer l’Etat moderne dans cette fonction. Pour reprendre une métaphore cinématographique, les groupes armés sont les Fight Club de notre époquedes sociétés d’hommes, des fraternités de guerriers : d’où la citation en exergue au début de ce chapitre :
« Nulle part vous n’êtes vivant comme vous êtes vivant au Fight Club. Quand il s’agit de vous et d’un autre mec, un seul, sous cette lumière au milieu de tous ceux qui regardent. Le Fight Club, ce n’est pas une question de perdre ou de gagner des combats. Le Fight Club, ce n’est pas une question de mots. Vous voyez un mec qui débarque au Fight Club pour la première fois et son cul, ce n’est rien qu’une miche de pain blanc. Vous revoyez le même mec six mois plus tard, et il donne l’impression d’avoir été taillé dans du bois massif. Ce mec a en lui la confiance d’entreprendre n’importe quoi. » 

Sans Fight Club, sans capital guerrier, pas de combattants !
Signalons cependant que la notion de groupe armé recouvre une réalité très bigarrée allant des gangs aux mafias et narco-guérillas en passant par les diverses milices et les sociétés militaires privées (SMP). Quels que soient les buts poursuivis par chacun, les groupes armés se caractérisent généralement par la jeunesse et la motivation de leurs combattants ainsi que par la capacité financière de les entretenir. Dans le monde occidental, comme l’indique Keegan, la plupart de ces Fight Club se sont en fait constitués contre l’Etat (hooligans, bandes, terroristes). Seuls deux types se sont formés en appui, voire en substitution de celui-ci : d’une part les associations et les réseaux informels de citoyens ou les milices pratiquant l’autodéfense (neighbourwatch, vigilantisme) et, d’autre part, les SMP et leur forme générique, les organisations paramilitaires

Bernard Wicht, Europe Mad Max demain ? Retour à la defense citoyenne

Le cerveau des deux-sexes

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Trois spécialistes de l'Université de Cambridge, Amber Ruigrok, John Suckling et Simone Baron-Cohen, ont passé en revue 126 études diférentes publiées entre 1990 et 2013 portant sur les différences de structure cérébrale entre les deux sexes. Les conclusions de cette méta-analyse ne laissent aucun doute sur la réalité de ces différences. Les hommes ont en moyenne un volume supérieur de matière grise et de matière blanche, différence qui se retrouve aussi dans le cerebrum et le cerebellum, ainsi que dans les régions contenant du fluide cérébrospinal. Le cerveau féminin présente, lui, une plus haute densité moyenne du pôle frontal gauche, un volume supérieur du pôle frontal droit, du cortex insulaire, du cortex occipital latéral, de la parstriangularis, du planum temporal et de l'operculum pariétal. Selon Amber Ruigrok, de telles données "confirment que la taille et la structure du cerveau diffèrent chez les hommes et les femmes", ce qui démontre que l'appartenance sexuée exerce un effet sur la formation du cerveau.

Source : Neuroscience and Biobehavioral Reviews, 11 février 2014

Eléments n°151

Casus Belli - Enfant de Troupe

Mélangez-vous qu'ils disaient

La propagande est à la démocratie ce que la violence est à un Etat totalitaire

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La propagande est à la démocratie ce que la violence est à un Etat totalitaire.

Noam Chomsky

Belle et rebelle

Herman Van Rompuy

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Nommé président permanent du Conseil européen après avoir été auditionné par le groupe Bilderberg au Val Duchesse (Belgique). Information aisément vérifiable. Les perroquets de presse n’en ont pas parlé. Logique.

Adrien Abauzit, Né en 1984

Le Piège Indochinois - chapitre 1

Café Racer Meeting

La Souris Déglinguée - Tambour et Solei

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