PAPS : Il y a lieu d’établir un véritable partenariat avec les pays tiers d’origine et de transit et d’intégrer toutes les questions liées à la migration dans un cadre d’action global. L’Union européenne poursuivra donc la mise en œuvre de son approche globale de la migration.
18/11/2011 :L’UE compte désormais accorder la priorité à deux cadres opérationnels de coopération avec ses partenaires - les “partenariats pour la mobilité” (visant à faciliter et mieux encadrer la migration légale ; et l’assouplissement du régime des visas.,) qui seront proposés au voisinage immédiat de l’UE, ainsi qu’à la Tunisie, au Maroc et à l'Égypte, et les “programmes pour la mobilité et les migrations” qui seront proposés aux autres pays tiers et « donneront lieu à une coopération approfondie ».
La Commission européenne mène actuellement des négociations sur les partenariats pour la mobilité avec la Tunisie et le Maroc et compte entamer prochainement des négociations à ce sujet avec l’Égypte ». Concernant la Libye, Mme Malmström a indiqué que l’UE espérait à terme « impliquer ce pays dans les programmes communs pour la mobilité et les migrations ».
PAPS : Nous nous devons de respecter le droit fondamental à l’asile, notamment le principe de «non-refoulement».
07/06/2012 : Le compromis prévoit « la possibilité pour les États membres de Schengen de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales pour une durée de six mois pouvant être prolongée pour six mois, lorsque le contrôle d’une frontière externe de l’Espace n’est plus assuré à cause de circonstances exceptionnelles ».
“Nous ne pouvons pas accepter ce qui est sur la table, car ce n’est pas un mécanisme européen (…) j’espère qu’il n’y aura pas de décision aujourd’hui”, a déclaré C.M.
PAPS : La solidarité, à la fois entre les États membres et avec les victimes de persécutions partout dans le monde, sera au cœur de notre politique d’asile et de réinstallation.
07/04/2011 : Cecilia Malmström a demandé pour sa part aux États de l’UE de « prendre en charge les Libyens fuyant les combats ».
Nous notons enfin, de façon anecdotique, que Mme Malmström précise dans sa biographie sur le site de la Commission Européenne : « J’ai grandi en partie en France et vécu et travaillé à Stuttgart et Barcelone. Ces expériences ont éveillé mon intérêt pour les autres cultures et pour la politique européenne».
Cet intérêt pour les « autres cultures » se base donc sur ses expériences intra-européennes alors que sa mission tourne principalement autour d’une migration extra-européenne issue de cultures et populations pour le moins différentes des standards étudiants et professionnels français, espagnol ou allemand ayant stimulé son intérêt pour cet « Autre ».
Par ce détail nous soulignant sa distance de la situation réelle, Mme Malmström illustre ô combien les justes propos d’Edward Goldsmith dans son article « Community & Democracy», au sujet des personnes qui nous dirigent : « Maintenant que les gouvernements ont délégué la gestion de leurs affaires économiques à ce qui est en réalité un gouvernement mondial, les décisions seront prises par un groupe de personnes qui restent éloignées du terrain, indifférentes aux intérêts réels des gens ordinaires et qui sont soumises aux intérêts des sociétés multinationales. En d’autres termes, nous nous sommes encore un peu plus éloignés de la «démocratie véritable». »
Mais l’attitude générale de la Commissaire nous démontre aussi que cette « élite » déconnectée de la réalité, dont elle fait partie, agit outre pour ses probables perspectives de carrière, sous le prétexte de sentiments faussement généreux et pseudo-universalistes imposés aux européens comme une vérité intangible. Elle clôt parallèlement toute possibilité d’opposition légitime en pointant le caractère «suspect » voire « malsain » de tout ce qui se rapporterait à la défense de l’identité respective des peuples européens d’origine.
Vu sur Maison commune