Tout s’achète et tout se vend : c’est la loi du marché. Aux États-Unis (notre modèle), on vend de l’humain à tous les stades : en pièces et en morceaux, en spermatozoïdes, en ovocytes, en mères porteuses, et même du tout fait en occasion.
Sur le Bon coin local, on trouve ainsi des adoptés de seconde main. Des tordus ou des trop colorés payés une fortune à l’autre bout de la planète (en Afrique, en Chine, en Russie) mais que le vendeur refuse de reprendre. Comme il n’y a pas encore de garantie décennale sur la chair humaine, on le cède ou on l’échange contre un autre qui plaît mieux. Ça porte même un nom : le « private rehoming » (changement de foyer entre particuliers). Sur le système des échanges d’appartements, on commence même à voir des « bourses aux enfants » sur Internet. Encadrées par des notaires. Vous avez raison, les gars, allez-y, y a du pognon à se faire !
Aujourd’hui, les réseaux s’interrogent sur une petite annonce postée sur le craiglist philadelphia : fake ou pas ? Qu’importe, au fond, car cette histoire peut tout à fait être vraie.
C’est une mère qui met le pucelage de son fils en vente sur Internet. Elle cherche une jeune femme à lui offrir, non pas pour fonder une famille chrétienne mais pour le déniaiser. Au moment de faire son entrée à l’université où vont l’assaillir des armées de pom-pom girls, le malheureux – ou peut-être très heureux – préfère son ordinateur et ses jeux vidéo à l’intimité des demoiselles. Maman s’inquiète. Au pays du puritanisme et du porno triomphants, elle a donc a décidé de lui payer une « dépuceleuse ». Pour 2.000 dollars, la jeune femme âgée de 18 à 20 ans devra respecter à la lettre le programme fixé par maman, notamment faire croire au fiston que son sex-appeal fait des ravages.
Autrefois, avant que Marthe Richard n’ouvre les volets, on emmenait les jeunes gens de bonne famille au bordel. Les petits pauvres n’en avaient pas besoin : ils avaient joué au docteur au fond du placard ou dans les meules de foin. Aujourd’hui, la France vertueuse envisage de punir les clients. S’offrir les services d’une prostituée serait, si la loi est adoptée, « passible d’une contravention de 5e classe (punie par une amende de 1.500 euros maximum), mais la récidive constituerait un délit puni de six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende ». Le tout assorti d’un « stage de sensibilisation aux conditions d’exercice de la prostitution ».
« On inverse la charge pénale : les personnes prostituées sont des victimes, on ne doit pas les traiter comme des délinquantes », a dit la députée socialiste Maud Olivier en présentant le projet. Question : et quand c’est maman qui passe commande sur Internet, qu’est-ce qu’on fait ? On crée un nouveau statut de « mère maquerelle » ?
Sur le Bon coin local, on trouve ainsi des adoptés de seconde main. Des tordus ou des trop colorés payés une fortune à l’autre bout de la planète (en Afrique, en Chine, en Russie) mais que le vendeur refuse de reprendre. Comme il n’y a pas encore de garantie décennale sur la chair humaine, on le cède ou on l’échange contre un autre qui plaît mieux. Ça porte même un nom : le « private rehoming » (changement de foyer entre particuliers). Sur le système des échanges d’appartements, on commence même à voir des « bourses aux enfants » sur Internet. Encadrées par des notaires. Vous avez raison, les gars, allez-y, y a du pognon à se faire !
Aujourd’hui, les réseaux s’interrogent sur une petite annonce postée sur le craiglist philadelphia : fake ou pas ? Qu’importe, au fond, car cette histoire peut tout à fait être vraie.
C’est une mère qui met le pucelage de son fils en vente sur Internet. Elle cherche une jeune femme à lui offrir, non pas pour fonder une famille chrétienne mais pour le déniaiser. Au moment de faire son entrée à l’université où vont l’assaillir des armées de pom-pom girls, le malheureux – ou peut-être très heureux – préfère son ordinateur et ses jeux vidéo à l’intimité des demoiselles. Maman s’inquiète. Au pays du puritanisme et du porno triomphants, elle a donc a décidé de lui payer une « dépuceleuse ». Pour 2.000 dollars, la jeune femme âgée de 18 à 20 ans devra respecter à la lettre le programme fixé par maman, notamment faire croire au fiston que son sex-appeal fait des ravages.
Autrefois, avant que Marthe Richard n’ouvre les volets, on emmenait les jeunes gens de bonne famille au bordel. Les petits pauvres n’en avaient pas besoin : ils avaient joué au docteur au fond du placard ou dans les meules de foin. Aujourd’hui, la France vertueuse envisage de punir les clients. S’offrir les services d’une prostituée serait, si la loi est adoptée, « passible d’une contravention de 5e classe (punie par une amende de 1.500 euros maximum), mais la récidive constituerait un délit puni de six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende ». Le tout assorti d’un « stage de sensibilisation aux conditions d’exercice de la prostitution ».
« On inverse la charge pénale : les personnes prostituées sont des victimes, on ne doit pas les traiter comme des délinquantes », a dit la députée socialiste Maud Olivier en présentant le projet. Question : et quand c’est maman qui passe commande sur Internet, qu’est-ce qu’on fait ? On crée un nouveau statut de « mère maquerelle » ?
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