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Cathophobie

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La cathophobie est la seule « phobie » qui ne soit pas réprouvée et combattue par les ligues de vertu occidentales : à l’égard des catholiques on peut se permettre ce qui serait prohibé s’agissant des autres religions. La cathophobie est en quelque sorte devenue un élément de l’idéologie de la nouvelle classe dirigeante qui poursuit un projet profondément anticatholique en même temps qu’anti-européen : un projet qui repose sur la prétention à construire le paradis sur terre, la volonté de détruire la nation et la famille ainsi que sur le refus de la vie.

Polémia, Cinq cents mots pour la dissidence

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Belle et rebelle

21.01.14 Sur la gravité de l'avortement

Le Puy du Fou se dit "en danger de mort"à cause d'un projet gouvernemental sur les artistes amateurs

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"Le Puy du Fou est en danger de mort". Le président du parc de loisir vendéen n'y va pas par quatre chemins pour dénoncer un futur texte gouvernemental. Nicolas de Villiers, fils de Philippe de Villiers, rapporte que les ministères du Travail et de la Culture doivent présenter dans les prochaines semaines un projet de loi qui vise à encadrer très strictement le bénévolat. Il pourrait même être interdit pour certaines catégories de spectacles.

Europe 1 a dévoilé une partie du texte, intitulé "avant projet de loi sur la création artistique". Selon la radio, "le gouvernement considère que les bénévoles participant à des spectacles vivants payants doivent être rémunérés puisqu'ils sont soumis au droit du travail". Une réunion est prévue ce jeudi en fin d'après-midi au ministère de la Culture pour tenter de concilier les points de vue de nombreux acteurs du spectacle vivant.

Toutes les associations, y compris les petites troupes de théâtre amateur seraient-elles concernées? Non, peut-on raisonnablement penser à la lecture de cet avant projet de loi. Les ministres voudraient réserver cette nouvelle règle aux spectacles organisés qui génèrent beaucoup de recettes et qui font plusieurs dizaines de représentations par an.

Philippe de Villiers écrit à François Hollande 
Bien qu'organisée dans une association à but non-lucratif, le Puy-du-Fou -sacré meilleur parc de loisirs du monde en 2012- serait l'un des plus impactés si ce texte devait être adopté. Pourquoi? Parce qu'il investit les recettes de son spectacle pour en créer de nouveaux et et non pour faire vivre celui en cours. "Si l'on voulait rester dans le cadre du bénévolat, il faudrait qu'on laisse vieillir ce spectacle ce qui n'est pas concevable pour nous", explique au HuffPost Nicolas de Villiers.

Il rappelle que pour faire vivre la Cinéscénie du parc préféré des Français, pas moins de 3400 bénévoles s'affairent en plus des 1375 salariés du parc. "C’est bien la preuve qu’il n’y a pas d’opposition ou de contradiction entre les bénévoles et les professionnels. Le bénévolat permet au contraire à beaucoup de professionnels de vivre. Vouloir les opposer relève d’une idéologie qui met l’argent au-dessus de la création", dénonce le président du Parc.

Pour lui, le problème n'est pas seulement économique. Sans doute le Puy-du-Fou aurait-il les moyens de rémunérer un certain nombre de ses artistes bénévoles. "Mais si vous leur demandez s'ils veulent devenir salarié du parc, la plupart diront non. Car la rémunération implique une contrainte et change radicalement la nature de la relation avec l'activité", estime Nicolas de Villiers. Il n'aurait d'autre choix, assure-t-il, que de mettre un terme à la Cinéscénie et donc "de faire mourir les 5000 emplois générés par notre activité.

Son père, Philippe de Villiers a carrément écrit à François Hollande pour lui demander de stopper net ce projet de réforme. "Des millions d’artistes amateurs dans notre pays ont su prouver, depuis des décennies, que le bénévolat est sans aucun doute l’une des toutes premières sources de création artistique. Tuer le bénévolat revient à tuer l’initiative populaire et la libre expression d’une passion", écrit l'eurodéputé souverainiste qui est à l'origine de la création du Puy du Fou à la fin des années 70. 

Les bagad prêts à descendre dans la rue 
Le parc vendéen n'est pas le seul à se préoccuper de son avenir. Aux avant-postes de la lutte figurent aussi les associations bretonnes de musique qui craignent aussi de devoir disparaître. "Ce texte veut dire qu'il faudra verser un salaire à tous, c'est impossible car nos associations n'en ont pas les moyens", lance Bob Haslé, président des bagadoù d'Ille-et-Vilaine sur le site de France3.

Mais pour lui, il n'y a pas que la question économique qui justifie de se mobiliser contre un tel texte. "J'ai déjà un travail, si je fais ça, c'est pour mon plaisir, je ne le fais pas pour gagner de l'argent. On devient professionnel plus tard, en ayant été amateur, si on est doué, si cela marche", explique le Breton.

Comme le Puy du Fou, il rappelle que leur combat n'est pas politique. En 2008 déjà, les musiciens bretons étaient descendus dans la rue contre un projet similaire de la ministre UMP Christine Albanel; il avait alors nettement divisé le gouvernement, le ministre du Tourisme Hervé Novelli s'opposant à sa collègue.

"A l'époque, il avait provoqué une levée de boucliers et des manifestations importantes (15 000 personnes à Nantes). En 2008, sous la pression, il a été retiré et voilà que 5 ans après on nous re-pond le même truc !", s'étrangle Bob Haslé. Pour l'heure, ils en appellent à la discussion et à la bonne volonté d'apaisement du ministère de la Culture. Dans le cas contraire, ils n'excluent pas de rebattre le pavé.

De son côté, le cabinet d'Aurélie Filippetti dénonce les tentatives de manipulations politiciennes autour de la question importante des pratiques amateurs. "Ce serait l'inertie qui conduirait à fragiliser juridiquement ces pratiques auxquelles nos concitoyens sont légitimement attachés", estime le ministère selon qui "le texte ne prévoit donc en aucune manière d’interdire le bénévolat, bien au contraire". "Le travail se poursuit, dans un esprit de dialogue et d’écoute avec l'ensemble des acteurs concernés", conclut-on, rue de Valois.

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L’illimitation du rationnel : l’omnipotence technoscientifique

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« Les savoirs sont très vastes, écrit Hubert Reeves, ils touchent à énormément de choses, et on peut se demander s’ils sont limités. [...] Est-ce qu’à un moment donné la science en tant que science va arriver à ses limites ? A-t-elle des limites ? Pour l’instant, on n’en voit pas, c’est une aventure. Goethe qui disait : « Le sentier ? Quel sentier ? En avant. » On fonce, on ne s’embête pas à savoir si ce que l’on fait est philosophiquement raisonnable. Un ami physicien à qui des philosophes avaient interdit d’employer tel langage a eu ce bon mot : « Et pourtant elle tourne. » Je crois que c’était la bonne attitude : rien n’est interdit sur le plan de la connaissance, on fonce, au pire on tome et ce n’est pas grave, on recule. L’esprit humain est ainsi. » Ce n’est pas faux, les architectes alexandrins voulaient sculpter le mont Athos en forme de géant et construire une ville dans sa main... Ceux du Moyen-Age ont élevé des cathédrales de plus en plus hautes jusqu’à atteindre, à Beauvais, à Sienne ou à Narbonne, les limites du possible technique ou économique et se voir contraints de laisser des monstres inachevés. Aujourd’hui ils lancent des gratte-ciel hauts de près d’un kilomètre, comme en Chine... 
     L’état d’esprit de la plupart des savants correspond sans doute à celui d’Hubert Reeves ; il reflète, mais aussi contribue à façonner la démesure ordinaire de la société moderne. Ainsi, on a construit des pétroliers géants de 250 000 tonnes, on s’est aperçu que c’était trop dangereux et il a fallu faire machine arrière. La même chose se reproduit pour les navires de croisière géants, comme l’ont montré les récents et tragiques accidents des villes flottantes de plus de 5 000 passages, en particulier le naufrage du Concordia de la compagnie Costa, qui s’est échoué en janvier 2012 sur l’île de Giglio. 
     Selon le philosophe Dominique Janicaud, dès son origine grecque, avec la géométrie euclidienne, la science ouvrait sur l’illimité. C’est la mathématique qui invente le premier concept d’infini. Le développement scientifique ultérieur sera en quelque sorte le déploiement de la puissance du rationnel. La géométrisation galiléenne du monde débouchera sur la prétention baconienne et cartésienne à la maîtrise de l’univers, au triomphe impérialiste de la calculabilité et de la raison instrumentale. 
     La volonté de « refabrication » du monde par la science et la technique est manifeste dans le projet technoscientifique de la modernité. L’homme prétend recréer le monde mieux que Dieu et la nature. Pour le médecin et biologiste Henri Atlan, « c’est dans l’activité créatrice que l’homme atteint la plénitude de son humanité, dans une perspective d’imitatio Dei qui lui permet d’être associé à Dieu, en un processus de création continue et perfectible ». Ce savant plaide ainsi pour l’ectogenèse et l’utérus artificiel, au nom de l’émancipation de la femme. La vision de l’an 2000 de Marcellin Berthelot, chimiste de la fin du XIXe, est une belle illustration de ce fantasme démiurgique, parmi beaucoup d’autres : « Dans ce temps-là, déclare notre savant optimiste, il n’y aura plus dans le monde ni agriculture, ni pâtres, ni laboureurs : le problème de l’existence de la culture du sol aura été supprimé par la chimie, [...] chacun emportera pour se nourrir sa petite tablette azotée, [...] fabriquée économiquement et en quantités inépuisables par nos usines [...]. Dans cet empire universel de la force chimique [...], la terre deviendra un vaste jardin [...] où la race humaine vivra dans l’abondance et dans la joie du légendaire âge d’or. » En 1968, le rapport futuriste de la Rand Corporation, think-tank américain proche des républicains, constitue un beau morceau de bravoure qui montre qu’en matière de délire technoscientifique, on reste toujours dans le même projet ; il prévoyait que, « vers 1995, la synthèse des protéines alimentaires [résoudrait] les famines, qu’on [aurait] le contrôle des conditions météorologiques et qu’on [pourrait] éliminer tant les maladies psychiques que les défauts héréditaires »
     En 1996, Yves Coppens, professeur au Collège de France à qui le président Jacques Chirac avait confié la présidence de la Commission sur le développement durable et l’environnement s’écriait : « Qu’on cesse donc de peindre l’avenir en noir ! L’avenir est superbe. La génération qui arrive va apprendre à peigner sa carte génétique, accroître l’efficacité de son système nerveux, faire les enfants de ses rêves, maîtriser la tectonique des plaques, programmer les climats, se promener dans les étoiles, et coloniser les planètes qui lui plairont. Elle va apprendre à bouger la Terre pour la mettre en orbite autour d’un plus jeune Soleil. [...] Elle va conduire, n’en doutons pas, l’humanité vers une réflexion meilleure, une liberté plus grande encore et une plus grande conscience des responsabilités qui accompagnent cette liberté ». 
     Certains manuels scolaires ne sont pas en reste, qui magnifient la technique et ses perspectives futures sans la moindre allusion à l’insoutenabilité de notre système. Ainsi, il arrive qu’on endoctrine encore les enfants en les persuadant qu’il n’existe de limites ni dans les ressources naturelles ni dans les capacités humaines. « Les voitures électriques, lit-on dans l’un d’eux, seront les voitures du futur. Elles utiliseront un combustible bon marché et peu polluant [...] Les voitures fonctionneront avec très peu d’eau et ainsi ne pollueront pas l’environnement. » 

Serge Latouche, L’âge des limites

Ils ont tous peur de se deman­der pourquoi sys­té­ma­tique­ment, les plus grands écrivains vien­nent de l’extrême-droite absolue

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« Ce que je veux, c’est L’ANARCHIE OBLIGATOIRE : tout ce qui sort du désor­dre serait sévère­ment puni ! Étonnez-vous après ça qu’on me trouve raciste et fas­ciste ! Fas­ciste et pourquoi pas ? Anarcho-fasciste. C’est dans le dra­peau noir que se tail­lent les plus belles chemises. Je crois bien avoir trouvé la join­ture de l’anarchie et du fas­cisme. Pour un anar­chiste, seul enseigne­ment : le fas­cisme. Moi il y a longtemps que je ne lis plus que de la lit­téra­ture la plus fas­ciste pos­si­ble… Ils ont tous peur de se deman­der pourquoi sys­té­ma­tique­ment, les plus grands écrivains vien­nent de l’extrême-droite absolue.Ça les effraie d’y deviner une causal­ité sul­fureuse ! Pau­vres cons ! Restez bien dans vos préjugés de gauchistes de merde !… Et l’extrême-droite est encore démoc­ra­tique. Le fas­cisme est beau­coup plus loin, hors de l’hémicycle. La gauche est main­tenant au cen­tre de la droite. Tout a dévié. Après l’extrême-gauche, il y a l’anarchie. Après l’extrême-droite, il y a le fas­cisme. Les plus forts sont ceux qui trem­pent en même temps leur plume dans les deux encres. C’est vrai que j’ai du fas­cisme dans mon com­porte­ment, mais pas plus qu’un autre. Je ne le terre pas, c’est tout. Il y a tou­jours de tout chez tous. Tout le monde est méchant, tout le monde est bête, tout le monde est intel­li­gent, tout le monde est généreux, égoïste: c’est l’histoire des paramètres

Moi je n’attends pas de voir réap­pa­raître un cer­tain national-socialisme en France pour pren­dre con­science du fas­cisme intrin­sèque de tout indi­vidu. D’abord parce que je pour­rais atten­dre longtemps ; ensuite parce que je me priverais de la lec­ture de grands textes qui, sous la car­i­ca­ture un peu démodée de la poli­tique, lais­sent entrevoir des richesses méta­physiques et éthiques d’une grande valeur lit­téraire. C’est facile de nég­liger les paramètres car­ac­tériels du fas­cisme. Tout le monde a peur de mélanger les car­ac­tères avec les idéaux poli­tiques. Se faire traiter de nazi parce qu’on donne une claque à son gosse, c’est un abus de lan­gage, d’accord. Heureuse­ment que le monde est plus sub­til que le lan­gage ! Il doit y avoir autant de pères démoc­rates qui foutent des paires de claques à leurs enfants que de fas­cistes. À la lim­ite, je peux même très bien imag­iner un fas­ciste qui embrasse ses enfants pen­dant qu’un père d’extrême-gauche lui fout une rouste mon­stre… Je voudrais sub­limer, décor­ti­quer, faire réson­ner le mot « fas­ciste » tel que le lieu com­mun l’a trans­formé en adjec­tif bouf­fon, déplaisant, arbi­traire, stu­pide et ridicule. Léon Bloy savait quelle reli­gion il y a à creuser des puits dans l’inconscient des clichés. Je suis per­suadé que le fas­cisme est un état d’esprit pro­fondé­ment ancré chez l’homme et que seuls les plus hon­nêtes met­tent sur la table. Le fas­cisme n’est pas grou­pus­cu­laire mais indi­viduel. » 

Au régal des ver­mines, Marc-Édouard Nabe, 1985/2012.

Noir Désir - L'homme pressé

Allure et rupture

Caroline Mecary, membre EELV et tueuse de la civilisation

Belle et rebelle

Quand l'UMP s'attaque à un document sur la théorie du genre qu'elle a elle-même diffusé...

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L'UMP en est persuadée : le gouvernement cherche à effacer les preuves de sa promotion de la "théorie du genre". Tellement persuadée que l'un de ses délégués généraux, le député Sébastien Huyghe, a signé un communiqué le 4 février affirmant ceci : Le gouvernement, pris la main dans le sac sur la théorie du genre, essaye désespérément de faire disparaître les pièces à conviction qui l'accusent.

Cette "pièce à conviction" est un tableau mis en ligne par le site Ligne Azur, une filiale de l'association Sida info service travaillant en partenariat avec l'Education nationale et proposant un service d'écoute téléphonique à destination des lycéens. Le tableau et le site ont pour vocation d'aider ces lycéens se posant des questions sur leur orientation sexuelle. Sauf que depuis le 3 février, le site ne répond plus.

Il n'en faut pas plus à l'UMP pour accuser le gouvernement de faire tomber volontairement le site, pour cacher ce document, qui explique par exemple que les pratiques sexuelles ne sont pas "nécessairement connectées à la façon dont [on] définit [son] orientation" sexuelle. Une véritable promotion du "genre"à l'école selon l'UMP, que le gouvernement voudrait désormais faire disparaître.

A un détail près, que Sébastien Huyghe ne semble pas avoir relevé, contrairement à la rubrique Désintox de Libération qui s'est penchée sur la question : le partenariat entre les lycées et Ligne Azur existe depuis 2009. Il été lancé et promu par le ministre UMP Xavier Darcos dans une volonté de "lutte contre l'homophobie", puis reconduit avec le même enthousiasme par Luc Chatel.

Quant au tableau incriminé, il est en ligne depuis plus de deux ans, avant que la gauche n'arrive au pouvoir. Najat Vallaud-Belkacem ou Vincent Peillon n'ont donc aucun lien avec sa diffusion. L'Etat n'est de toute façon pas censé interférer avec le contenu du site, selon le partenariat qui le lie à Ligne Azur, explique également Libération.

La formule "identité de genre", qui hérisse le poil de beaucoup à l'UMP, a toujours été présente, même sous l'ère Darcos et Chatel, affirme enfin le rédacteur en chef de Ligne Azur, Alain Miguet. 

Mais ça, Sébastien Huyghe ne l'avait pas relevé à l'époque.

Source

U.S. Marines in the Battle of Hue City in the Vietnam War, 1968

Dien Bien Phu Hooligans !


Valls : "Je ne tolérerai aucun débordement"

Le Ku Klux Klan dénonce les dérives extrémistes de la « Manif pour Tous »

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Pour le directeur des relations publiques du Ku Klux Klan, les sympathisants de la "Manif pour Tous" sont allés trop loin ces dernières heures « en donnant à l'idéologie de l'exclusion une image trouble et peu flatteuse. »

« Trop, c'est trop !» Pour Ronald Gatling, directeur des relations publiques du Ku Klux Klan, les sympathisants de la "Manif pour Tous" sont allés trop loin ces dernières heures « en donnant à l'idéologie de l'exclusion une image trouble et peu flatteuse. »

Ce haut responsable de l'organisation suprématiste blanche, pourtant opposé au projet de loi ouvrant le troublé » et a fermement dénoncé « une expression de la détestation d'autrui trop éloignée de ce que doit être un fanatisme moderne. » Selon le K.K.K. les agressions sous les objectifs des photographes, aussi réussies soient-elles, « portent un préjudice grave à la cause de l'intolérance » en suscitant chez les populations « un sentiment de pitié envers ceux que nous combattons. Les nègres, les pédés et les gens qui lisent des livres en général. »

mariage aux couples de personnes de même sexe, n'a notamment pas apprécié les images récentes de violences qui ont eu lieu à Paris et qui ont été diffusées dans le monde entier. Dans un communiqué adressé à l'Agence Reuter, Ronald Gatling s'est déclaré
« Cité par la chaîne conservatrice Fox-News, le Grand Dragon du Ku Klux Klan au Mississipi, John Booth Lynch, s'est ému des « attaques frontales de bourgeoises UMP armées de poussettes contre des cordons de policiers autour de l'Assemblée Nationale française » qui seraient, selon lui, « improductives et nuisibles à l'entreprise de dédiabolisation des mouvements prônant l'intolérance et la haine. »

Le Klan annule sa participation à la prochaine manifestation

Interrogé par l'AFP Adolfo Ramirez, l'un des portes-parole des opposants au mariage gay, s'est déclaré surpris par la soudaine prise de position du Klan. « Pour autant nous souhaitons que la venue de leur délégation nommée "Papa dans Maman" (Dad Fuck Hot Slut Mom) de nos amis d'Amérique ne soit pas remise en cause pour une simple question de forme. » Un espoir douché par le Klan qui vient d'annuler sa participation à la prochaine Manifestation Pour Tous.

« Je prends acte, mais c'est dommage », a déclaré Frigide Barjot à l'AFP, car « avec les filles-mères de la congrégation Sainte Thérèse de Lisieux nous avions préparé de très jolies cagoules pointues roses et bleues. » En attendant des jours meilleurs l'égérie de la "Manif pour Tous" a fermement condamné les journalistes qui ont rapporté mercredi soir l'agression homophobe dans un bar gay de Lille en plein débat du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. « Après ça il ne faut pas s'étonner que les équipes de la Chaîne Parlementaire soient corrigées et rossées par nos amis extrémistes qui n'ont rien à voir avec nous. »

Dont acte

source

Manifestation antifa / Paris - France 09 février 2014 (antisémite à 1:40)

La police... Avec nous ?

Jean Monnet et le mythe du « père de l’Europe » : une conception de l’intégration

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Dans l’esprit de Monnet, les fusions économiques et les intégrations politiques devaient se suivre dans tous les domaines possibles au fur et à mesure des besoins conjoncturels pour aboutir à la fédération parfaite : les Etats-Unis d’Europe, eux-mêmes destinés d’ailleurs à devenir, selon lui, dans ses Mémoires, l’un des régions d’un monde unifié : « [...] et la communauté [européenne] elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation mondiale de demain. » 

Ainsi, le plan « monettiste » qui influencera tous les accords et traités européens partait de ce postulat : les nations européennes sécrétant en elles-mêmes l’excès nationaliste se discréditent ; il faut donc faire disparaître l’entité étatique et la fondre dans une « Nation européenne » à laquelle il conviendra d’ajouter « un carcan institutionnel et administratif commun et unique. Ce sera alors l’établissement d’une Europe fédérale affranchie du poids des siècles et des contraintes de la géographie, sans plus de référence aux réalités nationales »

L’une des caractéristiques de la pensée monettiste est la primauté de l’idéologie technicienne : « une autorité supranational détachée des servitudes de la diplomatie et du parlementarisme traditionnels, chargée de la gestion technique d’un marché économique » (E. Roussel). Et, en effet, l’influence de l’idée de l’intégration selon Jean Monnet sera perceptible dans l’évolution postérieure jusqu’à la « gouvernance européenne » attachée à la recherche de l’efficacité du « processus » décisionnel par la promotion de la multiplicité et de la complexité des procédures, la désincarnation du pouvoir et sa dépolitisation, le refus de toute définition identitaire européenne, notamment dans le cadre des élargissements successifs. Monnet est bien le père d’une conception du pouvoir assez peu mise en lumière, « gouvernance », comitologie, conciliation, co-décision, etc., « la dépolitisation comme mode de gouvernement dominant de l’Europe institutionnelle » (A. Smith), et « mode de décision politique qui ne suppose pas l’existence préalable d’une forte identité civique » (P. Magnette) mais favorise sa nature élitaire telle que l’a pratiquée et promue Jean Monnet. 

Christophe Réveillard, Mythes et polémiques de l’histoire
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