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Une puce immobilisante dans nos voitures ?

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Les polices européennes réfléchissent à la possibilité de pouvoir contrôler les véhicules à distance pour faciliter leur travail. 

L'INFO. Et si les polices européennes avaient trouvé le moyen de mettre fin aux courses-poursuites ? Les polices scientifiques des différents pays de l'Union Européenne travaillent en ce moment sur l'idée d'une puce qui serait implantée dans les voitures et permettrait de les contrôler à distance. Une "arme" redoutable pour les forces de l'ordre.

Bloquer le voleur. La raison ? Les poursuites dangereuses, les policiers n'en veulent plus. Ce qu'ils souhaitent, c'est pouvoir ralentir la voiture de ceux qu'ils cherchent à arrêter. C'est écrit noir sur blanc dans un document très officiel, a révélé The Telegraph. Cela pourrait se faire, par exemple, en contrôlant à distance un limitateur de vitesse. Les forces de l'ordre aimeraient aussi pouvoir bloquer le voleur d'une voiture à l'intérieur, dès qu'il s'arrête, pour n'avoir plus ensuite qu'à venir le "cueillir".

Ce projet serait l'un des points centraux du programme "Enlets", acronyme d'"European Network of Law Enforcement Technology Services". Il a été lancé il y a deux mois. Les experts scientifiques des polices européennes, dont des Français, ont donné leur feu vert pour développer la technologie nécessaire. Le document européen précise que l'objectif est de l'installer à terme sur toutes les voitures vendues en Europe. 

Bientôt la télécommande anti-poursuites ? Le projet en est pour l'instant à ses débuts. L'appel d'offres auprès des constructeurs automobiles doit être lancé mais les policiers ne partent pas de zéro. Les voitures haut de gamme ont déjà un système électronique embarqué. Il permet à leur propriétaire de les immobiliser à distance, en cas de vol. Les spécialistes pensent donc que la version perfectionnée, la télécommande anti-poursuites, pourrait être techniquement au point d'ici trois ou quatre ans.

Mais un député britannique s'interroge déjà, rapporte le Figaro : comment faire, juridiquement, si un bolide freiné provoque un grave accident ? Une question qui méritera réponse officielle.

Donner l’impression de "pucer" les Français. Pierre Chasseray, de l'association 40 millions d'automobilistes est déjà outré : "ça correspond à combien de véhicules par an les courses-poursuites ? Et à qui ? On est déjà en capacité aujourd'hui d'identifier la plaque d'immatriculation du conducteur et de le retrouver via sa plaque. L'aspect course-poursuite pour arrêter deux ou trois véhicules par an, c'est quand même bizarre".

Pour Pierre Chasseray, cela "donne l'impression aux Français qu'on va les pucer". "C'est quand même quelque chose d'assez gênant juste pour arrêter une extrême minorité qui ne sont pas des automobilistes mais des délinquants de la route", déplore-t-il. "A ce moment-là, on pourrait carrément mettre un mouchard dans les maisons. Comme ça on pourrait surveiller toutes les discussions", raille le responsable de l'association 40 millions d'automobilistes.

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LA FRANCE EN FACE

The Joker - Steve Miller Band

Rencontre du troisième type

Après-démocratie, post-démocratie

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Forme politique contemporaine, en particulier dans les démocraties occidentales, où le vote des électeurs ne sert pas à choisir les gouvernants mais à leur donner une légitimité. C’est en effet le système financier et médiatique qui présélectionne, en fonction de critères commerciaux et idéologiques, les hommes et les femmes qui peuvent réellement concourir pour l’exercice des mandats politiques. Les autres sont marginalisés et/ou diabolisés ; le bipartisme américain ou anglo-saxon en est la forme la plus achevée ; le régime français s’en rapproche. A leur manière la Russie, voire la Chine, pratiquent aussi la post-démocratie.

Polémia, Cinq cents mots pour la dissidence

Toc toc c'est la police #Turquie

Le Führer Hollande n'aime pas les quenelles

Belle et rebelle


Gonesse : Mohamed, 14 ans, militant Front national

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Sa demande d’adhésion au Front national, Mohamed Boudia l’a envoyée officiellement hier. Elle est le résultat de l’engagement politique de ce jeune d’origine maghrébine tout juste âgé de 14 ans! 

Celui qui vit dans un immeuble du quartier de la Fauconnière à Gonesse, avait officialisé son alliance d’un simple tweet, le 14 septembre dernier : « @OuchikhKarim : un vrai candidat pour la mairie de Gonesse. Je lui apporte mon soutien! »À l’époque, Mohamed n’avait que 13 ans. Depuis, ce collégien de troisième tracte et colle régulièrement des affiches pour la liste Gonesse Bleu Marine, menée par un tandem formé par Karim Ouchikh, conseiller à la culture de Marine Le Pen et l’ex-élu UMP Denis Vigouroux. 

Ce parti « comme un autre », estime-t-il, il a pu le rejoindre à l’aide d’une simple autorisation parentale, obligatoire pour tout mineur qui souhaite devenir militant. « Mon père a accepté, explique-t-il d’une voix posée. Il me laisse libre de faire ce que je veux, mais il veut rester en dehors de mon soutien au FN. » 

En revanche, d’autres à Gonesse auraient moins goûté son engagement précoce. En tant qu’élu au conseil municipal des jeunes (CMJ), plusieurs membres de la majorité municipale, ainsi que le député-maire (PS) Jean-Pierre Blazy, lui auraient fait des remarques sur ses accointances avec le FN, à l’occasion d’événements officiels. 

D’après Mohamed, lui-même et Julien, un autre adolescent du CMJ engagé pour le FN, auraient même reçu des « pressions » de la part d’une maire adjointe afin qu’ils ne siègent plus au sein du conseil municipal des jeunes. « Pourtant, nous n’avons jamais mélangé notre action au CMJ avec notre engagement dans la ville, explique Mohamed. Au CMJ, on ne parle pas de politique. On n’a jamais véhiculé les idées du Front national là-bas. D’ailleurs, les autres jeunes nous ont soutenus et ont trouvé que les propos des élus étaient déplacés. » 

Le candidat du rassemblement Gonesse Bleu Marine, Karim Ouchikh, s’est également fendu d’une lettre ouverte, publiée lundi sur le site officiel du Front national, où il attaque le maire de Gonesse et soutient les deux jeunes dans une anaphore. « L’un comme l’autre prennent le soin de ne jamais faire étalage de leurs convictions politiques dans l’exercice public de leurs mandats citoyens. L’un comme l’autre sont victimes ces dernières semaines de pressions intolérables exercées à maintes reprises par l’équipe municipale en place […] C’est pourquoi je dénonce avec force cette sordide chasse aux sorcières dans laquelle Jean-Pierre Blazy est personnellement impliqué », peut-on lire dans le courrier. Contacté à ce sujet, le député-maire socialiste n’a pas nié être au courant de l’engagement politique des deux jeunes, mais il a « formellement démenti » que la municipalité ait proféré « la moindre pression » à leur égard. L’engagement au CMJ de Mohamed va donc pouvoir se poursuivre, tout comme son soutien au parti de Marine Le Pen. Un Front national dont il rejoint les positions, notamment au sujet de l’immigration et de la sortie de la zone euro.

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En Irak, une formation aux attentats-suicides tourne mal et fait 21 morts

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Insurgés irakiens à Fallouja, le 8 février. | AP/uncredited

Un groupe de djihadistes sunnites a été décimé dans une explosion accidentelle, lundi 10 février, dans un camp d'entraînement situé au nord de Bagdad, dans une zone rurale de la province de Samarra. Au moins 21 militants sont morts dans l'explosion. Selon le New York Times, qui cite des sources policières et de l'armée, un instructeur du groupe djihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a fait détonner une ceinture explosive alors qu'il en démontrait l'usage. Selon l'AFP, qui cite également des responsables de sécurité locaux sans identifier le groupe, il s'agissait non d'une ceinture mais d'un véhicule piégé, et l'explosion a eu lieu durant le tournage d'une vidéo de propagande.

L'explosion a retenti à 8 heures (6 heures à Paris) dans ces locaux situés dans la zone rurale et agricole de Jilam, un fief insurgé au sud de la ville majoritairement sunnite de Samarra, selon les mêmes sources. L'EIIL combat en Syrie et en Irak essentiellement dans la province d'Anbar, contre le gouvernement dominé par des chiites. Quinze autres militants ont été blessés dans l'explosion, selon le New York Times, et huit ont été arrêtés dans leur fuite.

Dans le même temps, le président du Parlement, Oussama Al-Nujaifi, a échappé de justesse à une tentative d'assassinat quand une bombe a explosé au passage de son convoi dans sa ville de Mossoul, dans le nord du pays. M. Nujaifi, le plus haut responsable sunnite du pays, est indemne, a annoncé son bureau. Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, dont le frère de M. Nujaifi, Atheel, est le gouverneur, est l'une des zones les plus violentes d'Irak, avec de fréquentes attaques contre les forces de l'ordre, les responsables gouvernementaux et les civils.

L'Irak a renoué depuis 2013 avec des niveaux de violence proches de ceux de 2008, et plus de 1 000 personnes ont été tuées durant le seul mois de janvier, selon le gouvernement. Les attaques sont surtout concentrées à Bagdad et dans les zones majoritairement sunnites de l'ouest et du nord du pays.

Alors qu'experts et diplomates étrangers ont à plusieurs reprises souligné le rôle du mécontentement de la communauté sunnite dans la multiplication des violences, le premier ministre chiite, Nouri Al-Maliki, a décidé de privilégier une ligne dure, à deux mois des élections législatives d'avril.

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Surprise !

SashaSelMi & MATORO & P.D.M.-ЗА ТЕБЯ

Une tirelire à 150 milliards de dollars pour Apple

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Hoarder : le terme désigne en anglais, dans un contexte principalement psychiatrique, ces personnes qui accumulent quantité d'objets dont ils n'ont pas ou plus l'usage. Mercredi 22 janvier, c'est Apple que le Financial Times a qualifié de « hoarder ». Et pour cause : l'agence de notation financière Moody's a chiffré à 150 milliards de dollars (près de 111 milliards d'euros) l'argent frais - le « cash » - dont dispose la firme à la pomme dans ses caisses, et dont elle ne fait aucun usage. C'est un peu plus de 5 % du produit intérieur brut (PIB) français et bien plus que la valorisation de Facebook en Bourse (110 milliards de dollars).

Dans son étude, qui englobe tout le secteur de la haute technologie, Moody's pointe la fortune colossale sur laquelle sont assis six géants - Apple, Microsoft, Google, Cisco, Oracle, Qualcomm - qui rassemblent 25 % du cash détenu par les entreprises américaines. A elle seule, Apple en concentre 10 %. Un montant qui a doublé depuis l'exercice fiscal 2010.

Cette publication a fait grand bruit et a suscité notamment une réaction de l'actionnaire activiste Carl Icahn, entré au capital d'Apple à l'été 2013, via le réseau social Twitter. Celui-ci, qui précise avoir investi 3 milliards de dollars dans la firme, déplore que le conseil d'administration d'Apple n'augmente pas ses rachats d'actions, qui profiteraient aux actionnaires.

A quoi sert cette montagne d'argent sur laquelle est assise la Silicon Valley ? Dans l'absolu, à rien. Et c'est précisément ce que dénoncent de plus en plus analystes, médias et membres du gouvernement outre-Atlantique où la reprise, bien qu'avérée, reste timide et surtout peu portée par les investissements. Apple n'est en effet pas une compagnie pétrolière, ses investissements sont modestes comparés à une plate-forme offshore, par exemple, et se situent pour une large part dans la recherche et développement. Par ailleurs, la firme n'a pas de politique d'acquisition d'envergure et a pendant longtemps entretenu, malgré les critiques - celles de Carl Icahn sont les plus audibles -, une politique de distribution très parcimonieuse de dividendes aux actionnaires.

Mieux encore, alors qu'elle détenait environ 137 milliards de dollars dans ses poches, l'entreprise avait préféré, en avril 2013, lancer une émission de dette pour récompenser ses actionnaires plutôt que de piocher dans les caisses. Au même moment, Tim Cook, le directeur général d'Apple, était invité à venir s'expliquer à Washington sur sa politique d'optimisation fiscale. Car, et ce n'est un secret pour personne, c'est là que le bât blesse : une très large part des 150 milliards de dollars se trouve à l'étranger, disséminée dans les filiales d'Apple, notamment en Europe (Irlande, Pays-Bas...) Et leur rapatriement sur le territoire américain pourrait coûter cher à la firme en terme de fiscalité.

Pendant ce temps-là, donc, l'argent s'accumule, des deux côtés de l'Atlantique. Et rien n'explique de façon convaincante pourquoi les géants de la technologie s'accrochent à la partie du cash qui reste, elle, hébergée aux Etats-Unis.

« Les besoins en capital sont habituellement faibles dans cette industrie. souligne le Financial Times. Les dépenses en usines, équipement et acquisitions n'ont rogné que 10 % à 15 % du cash flow opérationnel [d'Apple] ces dernières années. » Apple n'est évidemment pas le seul acteur de la high tech à se montrer économe, voire sérieusement pingre. Au plus fort de ses dépenses d'investissement, en 2010, Google n'a utilisé au maximum qu'un tiers de son argent frais.

« WAIT AND SEE » 
De là à penser que celui-ci dort tranquillement en attendant une amnistie fiscale, ou mieux, un changement de majorité à Washington qui adoucirait la fiscalité des entreprises, il n'y a qu'un pas. Pour se dédouaner, plusieurs acteurs du secteur, notamment Qualcomm et Texas Instrument, mais aussi Apple, ont multiplié les promesses de redistribution d'une partie, voire de la totalité de l'argent non investi aux actionnaires.

Apple n'est pas non plus le seul acteur du secteur à recourir à l'endettement, rendu attractif par des taux d'intérêt historiquement bas, au point que le poids des dettes dans le bilan des entreprises pourrait se révéler préoccupant, surtout en période de reprise. C'est, ironiquement, ce contexte de taux bas qui pousse également les entreprises à garder leur cash à l'étranger, où l'argent rapporte sans doute un petit peu plus que s'il était rapatrié et donc soumis au fisc américain.

Qualifiée de « court-termiste » par Mark Roe, professeur à la Harvard Law School (Etats-Unis) dans une tribune publiée le 18 avril 2013 sur Project Syndicate, cette stratégie n'est pourtant selon lui que le reflet du contexte économique actuel, marqué par une forte incertitude, tant du point de vue de la reprise que de l'évolution des contraintes réglementaires et fiscales pesant sur les entreprises. Il n'empêche, cette vision donne selon lui une image problématique de la marque à la pomme : elle laisse entendre que l'entreprise est arrivée à maturité, voire qu'elle est en bout de course. « La société pourrait se trouver sur un plateau élevé et y rester pendant des années, voire des décennies » pour, au final, générer elle-même les liquidités dont elle a besoin pour innover. Reste à savoir s'il lui reste encore beaucoup à inventer. 

Apple, une machine à cash sans avenir ? Beaucoup de Cassandre l'ont dit, mais force est de constater que le succès des iPhones 5 et de la dernière génération d'iPad, sortis à l'automne 2013, les a démentis. 

Il y a un peu moins d'un an, Apple annonçait porter de 45 à 100 milliards de dollars le montant total qu'il comptait consacrer d'ici fin 2015 au paiement de dividendes ou à des rachats d'actions. Mais que représenteront dans deux ans 100 milliards de dollars si le groupe continue d'engranger des bénéfices à ce rythme ?

Selon une note d'analyse publiée début janvier par Global Equities Research, les marges d'Apple devraient continuer à augmenter cette année, soutenues par le fait que les dernières versions des iPad Air, iPad Mini et 1Phone 5S se vendent mieux que les anciennes versions ou celles dotées d'une moindre mémoire, et que les ventes des produits « périphériques » (les smart covers pour iPad, par exemple) continuent elles aussi de croître.

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Fireproof - Pillar

Vous avez trois nouveaux messages


Belle et rebelle

Les 85 les + riches = 3.5 milliards les + pauvres = "FANTASTIQUE" ?

Valls, plutôt que faire premier flic de France, il aurait dû ouvrir une conciergerie

Le baroudeur par excellence

Tu ne diras point : les 10 commandements socialistes

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Photo : ABCD de l’égalité.


Tu ne diras point que les vertus pédagogiques d’un livre intitulé Tous à poil, distribué aux enfants, t’échappent totalement. Et encore moins que cela te parait suspect. Marisol Touraine t’opposera que c’est de l’hystérisation de débat public, sans intérêt. Car « ce n’est pas par le retour à l’ordre moral que la droite clarifiera ses positions… Nous avons besoin que la droite dise clairement qu’elle est en faveur de l’égalité ». En d’autres termes, ne pas adhérer, c’est déjà pécher.

Tu ne diras point qu’un ministre de l’Intérieur doit s’occuper en priorité des questions de sécurité, protéger les citoyens contre des dangers réels et avérés  et non trouver mille autres problématiques afin d’exister sur tous les fronts. C’est faire bien peu de cas du problème fondamental de la France qu’est le racisme. Si tu ne comprends pas cela, tu n’es pas digne de t’exprimer.

Tu ne diras point que la Manif pour tous est un mouvement populaire et pacifique qui cherche simplement  à exprimer une voix existante et à alerter sur le caractère expérimental dangereux des lois sociétales en cours. Car la réalité est toute autre. C’est une bande d’hystériques obscurantistes et incontrôlables, maquée avec le Front national, qui rappelle les pires heures de la IIIe république.

Tu ne diras point que le Président et son gouvernement doivent incarner une certaine exemplarité, dans leur comportement public comme privé. C’est dangereusement has been. Le Président est un petit bonhomme so normal, dont les turpitudes ne regardent que lui. Après tout, tu n’as jamais trompé personne, toi ? Alors qui es-tu pour donner des leçons ?

Tu ne diras point que tu t’inquiètes d’une dette galopante, du délaissement de la France par les investisseurs étrangers, de la chute de résultats de l’école de la République. Tu es un Cassandre, un catastrophiste, un défaitiste et à ce titre, te laisser t’exprimer est dangereux. Tu risques de saper le moral de tous ceux qui voient à la France un avenir radieux.

Tu ne diras point que les Suisses ont peut-être exprimé un point de vue digne d’intérêt dans leur votation de dimanche dernier. Ils ont fait preuve d’un odieux repli sur eux-mêmes qui ne correspond en rien aux valeurs de notre république ouverte à tous. C’est une décision inquiétante.

Tu ne diras point que tu doutes des capacités du gouvernement à changer de cap aujourd’hui. 1) il ne change pas de cap, il s’inscrit dans la continuité de ce qu’il fait depuis 20 mois avec les succès que l’on sait. 2). Et comme ce qu’il a entrepris jusqu’ici a fait ses preuves, continuer va dans la bonne direction.

Tu ne diras point que tu souhaites décider en privé de la répartition des tâches dans ta famille, de l’éducation que tu veux donner à tes enfants, des valeurs que tu désires leur transmettre. Tu te trompes. C’est le rôle de l’école de sociabiliser les enfants, de leur apprendre à vivre en communauté et de leur transmettre les valeurs de la république. Si tu n’es pas d’accord avec cela, tu es un dangereux ennemi de la république.

Tu ne diras point que tu déplores l’image que donne la France à l’étranger. Que lire à longueur de journaux tout le mal que pensent les autres pays de notre Président te heurte. La France est le gendarme du monde, elle est sur tous les fronts –traque toutes les formes de totalitarisme- et bénéficie d’une excellente image en matière de relations internationales. Celui qui n’a pas vu cela est un aveugle… pardon, un malvoyant.

Tu ne diras point que les hausses d’impôts concernent trop souvent  les familles, que d’autres catégories pourraient être mises à contribution et que tout cela te paraît un peu à sens unique. Tu vois le mal partout et d’ailleurs si tu te sens lésé c’est que tu paies des impôts, donc que tu gagnes de l’argent et cela aussi c’est une offense à tes concitoyens.

Tu boiras le catéchisme socialiste, tu admettras, tu te tairas et tu seras alors citoyen fréquentable… dans la démocratie du « faire France ». C’est clair ?

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