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Rassemblement à Rennes contre les milices antifas le samedi 15 mars
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Petite leçon de modestie pour les Pussy Riot à Sochi
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Maidan, le nouveau Sarajevo ?
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Ecotaxe : et si le projet était dès le départ de faire payer les voitures ?
Grâce à la mobilisation de dernière minute des routiers (le projet avait déjà près de 2 ans), nous autres automobilistes avons découvert ce qu'étaient ces portiques naissant au bord des routes et autoroutes. L'écotaxe à destination du transport de marchandises devait faire « payer les pollueurs » en fonction de leur utilisation réelle du réseau routier. Mais si l'on réfléchit au problème : ne peut-on pas considérer les automobilistes aussi comme des pollueurs ? Et si l'écotaxe avait été dès le départ imaginée pour taxer aussi les automobilistes ? Ce n'est pas un scénario fumeux, loin de là.
Le journal Marianne rapporte en effet aujourd'hui les déclarations faites au magazine Transport en octobre 2012 d'Antoine Maucorps, ingénieur des Mines et superviseur du projet d'écotaxe au Ministère des Transports et du développement Durable.
Dans cet article signé de sa main un an avant les premiers mouvements de colère des routiers, l'homme évoque les « évolutions probables ou possibles » auxquelles peuvent conduire « les principes qui ont guidé le projet de taxe poids lourds. »
Il explique : « Bien que les projets d'équipement de péages satellitaires n'aient vu le jour que pour les poids lourds, les réflexions sur l'application du principe utilisateur-payeur à plus grande échelle et la banalisation des technologies nécessaires à ces applications sont favorables à l'apparition à plus ou moins long terme de systèmes de péage pour d'autres usagers. »
Très clairement, le projet de taxation des poids lourds confié à Ecomouv' n'était que le premier étage d'une fusée fiscale appelée à exploser un peu plus tard, une fois le réseau prêt à fonctionner à pleins tubes. L'objectif semblait (semble !) donc être clairement d'instaurer une taxe d'usage des nationales et départementales aux automobilistes selon le principe de « utilisateur accusé d'être pollueur-payeur » qui passe tellement bien auprès des « masses » ne se sentant pas concernées. Marianne va plus loin et explique que ce système cherche aussi à instaurer les variations des prix en fonction des horaires, des périodes, une pratique en vigueur à la SNCF (nommée yield management ou gestion de rendement) et qui permet en jouant sur les prix de moduler le volume du trafic, voire dans le cas de l'écotaxe routière, de le réorienter sur des endroits choisis. D'ailleurs, ce système de prix variables est devenu réalité sur autoroute pour les camions depuis décembre après un décret passé inaperçu.
L'objectif bien plus large que la simple taxation des transports de marchandises serait confirmé par le fait que des portiques ont été installés en bien plus grand nombre que nécessaire sur le territoire et que certains ont même été disposés dans des régions non éligibles à l'écotaxe !!
Dans cet article signé de sa main un an avant les premiers mouvements de colère des routiers, l'homme évoque les « évolutions probables ou possibles » auxquelles peuvent conduire « les principes qui ont guidé le projet de taxe poids lourds. »
Il explique : « Bien que les projets d'équipement de péages satellitaires n'aient vu le jour que pour les poids lourds, les réflexions sur l'application du principe utilisateur-payeur à plus grande échelle et la banalisation des technologies nécessaires à ces applications sont favorables à l'apparition à plus ou moins long terme de systèmes de péage pour d'autres usagers. »
Très clairement, le projet de taxation des poids lourds confié à Ecomouv' n'était que le premier étage d'une fusée fiscale appelée à exploser un peu plus tard, une fois le réseau prêt à fonctionner à pleins tubes. L'objectif semblait (semble !) donc être clairement d'instaurer une taxe d'usage des nationales et départementales aux automobilistes selon le principe de « utilisateur accusé d'être pollueur-payeur » qui passe tellement bien auprès des « masses » ne se sentant pas concernées. Marianne va plus loin et explique que ce système cherche aussi à instaurer les variations des prix en fonction des horaires, des périodes, une pratique en vigueur à la SNCF (nommée yield management ou gestion de rendement) et qui permet en jouant sur les prix de moduler le volume du trafic, voire dans le cas de l'écotaxe routière, de le réorienter sur des endroits choisis. D'ailleurs, ce système de prix variables est devenu réalité sur autoroute pour les camions depuis décembre après un décret passé inaperçu.
L'objectif bien plus large que la simple taxation des transports de marchandises serait confirmé par le fait que des portiques ont été installés en bien plus grand nombre que nécessaire sur le territoire et que certains ont même été disposés dans des régions non éligibles à l'écotaxe !!
Source
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Attaque chimique en Syrie : le rapport qui dérange
Une étude du prestigieux MIT affirme que le massacre chimique d'août 2013 a été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant les affirmations occidentales.
L'incident est passé relativement inaperçu. Le 4 février dernier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est invité par l'école de commerce Essec à s'exprimer sur le dossier syrien. Lors de la séance de questions, un jeune homme se présentant comme journaliste indépendant pour l'Agence Info libre interroge le ministre sur un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) selon lequel, affirme le journaliste, "Bachar el-Assad ne serait pas à l'origine de l'attaque chimique de la Ghouta", survenue le 21 août dernier dans cette banlieue de Damas, faisant des centaines de morts, dont de nombreux civils.
"Pouvez-vous aujourd'hui devant cette assemblée reconnaître que vous vous êtes trompés sur cette situation et présenter vos excuses ?" demande alors le jeune homme. "Certainement pas", répond Laurent Fabius. L'auditoire s'esclaffe de rire. "Il y a eu une enquête des Nations unies qui ont diligenté beaucoup d'experts et qui ont établi de la façon la plus ferme qu'il y avait eu un massacre chimique (...) qui trouvait son origine dans les gens du régime", souligne le ministre des Affaires étrangères.
"Mensonges" de Fabius
Très vite, la vidéo de la scène se répand comme trainée de poudre sur la Toile, présentée comme la "question qui tue d'un journaliste courageux à Laurent Fabius", accusé de "mentir" sur l'attaque au gaz attribuée à Bachar el-Assad. Ces accusations ne sont pas tout à fait sans fondement. Car si le rapport final de l'ONU sur l'attaque, remis le 12 décembre dernier, confirme l'existence de "preuves flagrantes et convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des enfants", dans la région de la Ghouta, il n'accuse nullement le régime syrien, encore moins les rebelles, les inspecteurs onusiens n'étant pas mandatés pour le faire.
Bachar el-Assad est en revanche incriminé par deux synthèses des services de renseignements américains et français, publiées respectivement le 30 août et le 3 septembre 2013, pour ainsi justifier publiquement des frappes occidentales à venir. "La simultanéité de l'attaque, dans des endroits différents, réclame un savoir-faire tactique indéniable que seul le régime syrien possède", assure encore aujourd'hui Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique.
Preuves sur Internet
Cette menace crédible d'une intervention militaire en Syrie avait finalement poussé le régime syrien à démanteler son arsenal chimique, à la faveur d'un rocambolesque accord américano-russe, dont la France a été écartée.
Or, les conclusions des services de renseignement américain et français sont aujourd'hui remises en cause par le rapport du MIT. Celui-là même sur lequel s'appuie le journaliste indépendant cité plus haut.
Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages affirme que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet.
Approximations américaines
"Ces sources proviennent d'Internet, mais nous nous sommes ensuite livrés à une analyse physique interne qui nous a permis d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés", explique le Docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, qui emploient Richard Lloyd. Première conclusion, "contrairement aux dires du rapport américain, les impacts ont été confinés à une zone bien plus réduite du nord de la Ghouta", affirme le chercheur.
Seconde conclusion, sûrement la plus importante, les roquettes tirées avaient toutes les caractéristiques de missiles de type Grad, de courte portée, sur lesquels étaient fixés les barils de gaz. "Après l'étude du poids des barils, de la géométrie des têtes et des caractéristiques des lanceurs, nous avons conclu à une portée de 2 kilomètres", souligne le chercheur. Une conclusion que François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
Une "bonne estimation" (ONU)
"Le missile Grad est connu comme étant une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante, ce qui expliquerait les nombreuses pertes civiles de la Ghouta", affirme le chercheur. Les deux kilomètres de portée, avancés par le rapport du MIT, ont été jugés comme une "bonne estimation" par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie, après la remise du rapport de l'ONU en décembre dernier.
Ce chiffre est capital. Car il remet totalement en question le rapport américain, sur lequel s'est basé le 30 août le secrétaire d'État John Kerry, qui affirme que les roquettes ont été tirées depuis le "coeur" du territoire contrôlé par le régime à Damas. "C'est tout simplement impossible, affirme le Docteur George Stejic, la position la plus proche du régime se trouvant à quelque 10 kilomètres des impacts."
"Difficile à vérifier" (expert)
Pour déterminer ces distances, les deux experts américains se sont basés sur les mêmes cartes de Damas fournies le 30 août par le renseignement américain pour accuser le régime.
"Nous pouvons aujourd'hui affirmer à 100 % que tout point à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais cela ne signifie pas obligatoirement que ce sont les rebelles qui ont tiré." En effet, comme le rappelle François Géré, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Le spécialiste du chimique Olivier Lepick abonde dans le même sens, ajoutant que des roquettes peuvent tout à fait être déplacées en territoire rebelle grâce à des véhicules tout-terrains.
Toutefois, cet expert se montre assez circonspect sur les conclusions du rapport du MIT, bien qu'il salue la démarche de ses auteurs. "Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion", pointe Olivier Lepick. "Tous ces paramètres ne permettent pas d'établir de conclusions catégoriques."
Chercheurs "expérimentés et crédibles"
"Notre institut et ses chercheurs ont toute l'expertise nécessaire pour analyser ces roquettes et les comparer aux mêmes modèles utilisés au cours des soixante dernières années", répond le Docteur George Stejic, qui rappelle que les laboratoires Tesla ont pour habitude de travailler pour le gouvernement américain et la Navy, et que Richard Lloyd a dernièrement travaillé sur le bouclier anti-missile israélien Iron Dome, ou sur les attentats de Boston.
"Richard Lloyd et Theodore Postol sont des experts très sérieux et expérimentés, tout à fait crédibles", souligne François Géré. "Postol est connu pour être un libéral américain contestataire, qui a mis la science au service de sa lutte depuis l'époque Reagan." Sauf qu'à la différence des inspecteurs de l'ONU, les deux experts ne se sont pas rendus en Syrie, se basant ainsi sur des documents de seconde, si ce n'est de troisième main.
Silence de l'ONU
"Clairement, nous aurions eu de bien meilleures données si nous avions pu nous rendre sur le terrain", admet volontiers le Docteur Stejic. "Mais je peux affirmer que, si nous avons malgré tout réussi à apporter des conclusions probantes, l'ONU a la capacité de révéler précisément la portée des roquettes, d'où elles venaient et qui en est l'auteur. Or, ceci ne figure pas dans le rapport. Pourquoi ? Contactées par nos soins, les Nations unies rappellent que "toutes les infos dont (elles) disposent figurent dans le rapport écrit par l'équipe d'Ake Sellstrom." En revanche, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport du MIT.
Une chose est sûre, contrairement aux dires du journaliste qui a interpellé Laurent Fabius à l'Essec, le rapport du MIT ne disculpe pas Bachar el-Assad. Mais il contredit formellement les rapports des renseignements américains et français, qui accusent le président syrien du massacre chimique du 21 août 2013. "Ces renseignements frauduleux auraient pu mener à une action militaire américaine injustifiée basée sur de fausses informations", souligne ainsi le document.
"Ce ne sont pas de faux renseignements", réplique François Géré. "Les conclusions des services ne sont pas formelles à 100 %, quant à celles de l'ONU, elles sont beaucoup plus prudentes. Tout le reste est de la politique", poursuit le chercheur, qui rappelle qu'il existe, étant donné le savoir-faire requis pour lancer des armes chimiques, "98 % de chances pour que le régime syrien soit l'auteur de l'attaque, bien qu'il ne faille pas négliger les 2 % restants". Il n'empêche, après le scandale sur les fausses armes de destructions massives en Irak, ce rapport pourrait à nouveau plonger dans l'embarras l'administration américaine, et faire le jeu des partisans de Bachar el-Assad.
"Pouvez-vous aujourd'hui devant cette assemblée reconnaître que vous vous êtes trompés sur cette situation et présenter vos excuses ?" demande alors le jeune homme. "Certainement pas", répond Laurent Fabius. L'auditoire s'esclaffe de rire. "Il y a eu une enquête des Nations unies qui ont diligenté beaucoup d'experts et qui ont établi de la façon la plus ferme qu'il y avait eu un massacre chimique (...) qui trouvait son origine dans les gens du régime", souligne le ministre des Affaires étrangères.
"Mensonges" de Fabius
Très vite, la vidéo de la scène se répand comme trainée de poudre sur la Toile, présentée comme la "question qui tue d'un journaliste courageux à Laurent Fabius", accusé de "mentir" sur l'attaque au gaz attribuée à Bachar el-Assad. Ces accusations ne sont pas tout à fait sans fondement. Car si le rapport final de l'ONU sur l'attaque, remis le 12 décembre dernier, confirme l'existence de "preuves flagrantes et convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des enfants", dans la région de la Ghouta, il n'accuse nullement le régime syrien, encore moins les rebelles, les inspecteurs onusiens n'étant pas mandatés pour le faire.
Bachar el-Assad est en revanche incriminé par deux synthèses des services de renseignements américains et français, publiées respectivement le 30 août et le 3 septembre 2013, pour ainsi justifier publiquement des frappes occidentales à venir. "La simultanéité de l'attaque, dans des endroits différents, réclame un savoir-faire tactique indéniable que seul le régime syrien possède", assure encore aujourd'hui Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique.
Preuves sur Internet
Cette menace crédible d'une intervention militaire en Syrie avait finalement poussé le régime syrien à démanteler son arsenal chimique, à la faveur d'un rocambolesque accord américano-russe, dont la France a été écartée.
Or, les conclusions des services de renseignement américain et français sont aujourd'hui remises en cause par le rapport du MIT. Celui-là même sur lequel s'appuie le journaliste indépendant cité plus haut.
Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages affirme que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet.
Approximations américaines
"Ces sources proviennent d'Internet, mais nous nous sommes ensuite livrés à une analyse physique interne qui nous a permis d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés", explique le Docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, qui emploient Richard Lloyd. Première conclusion, "contrairement aux dires du rapport américain, les impacts ont été confinés à une zone bien plus réduite du nord de la Ghouta", affirme le chercheur.
Seconde conclusion, sûrement la plus importante, les roquettes tirées avaient toutes les caractéristiques de missiles de type Grad, de courte portée, sur lesquels étaient fixés les barils de gaz. "Après l'étude du poids des barils, de la géométrie des têtes et des caractéristiques des lanceurs, nous avons conclu à une portée de 2 kilomètres", souligne le chercheur. Une conclusion que François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
Une "bonne estimation" (ONU)
"Le missile Grad est connu comme étant une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante, ce qui expliquerait les nombreuses pertes civiles de la Ghouta", affirme le chercheur. Les deux kilomètres de portée, avancés par le rapport du MIT, ont été jugés comme une "bonne estimation" par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie, après la remise du rapport de l'ONU en décembre dernier.
Ce chiffre est capital. Car il remet totalement en question le rapport américain, sur lequel s'est basé le 30 août le secrétaire d'État John Kerry, qui affirme que les roquettes ont été tirées depuis le "coeur" du territoire contrôlé par le régime à Damas. "C'est tout simplement impossible, affirme le Docteur George Stejic, la position la plus proche du régime se trouvant à quelque 10 kilomètres des impacts."
"Difficile à vérifier" (expert)
Pour déterminer ces distances, les deux experts américains se sont basés sur les mêmes cartes de Damas fournies le 30 août par le renseignement américain pour accuser le régime.
"Nous pouvons aujourd'hui affirmer à 100 % que tout point à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais cela ne signifie pas obligatoirement que ce sont les rebelles qui ont tiré." En effet, comme le rappelle François Géré, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Le spécialiste du chimique Olivier Lepick abonde dans le même sens, ajoutant que des roquettes peuvent tout à fait être déplacées en territoire rebelle grâce à des véhicules tout-terrains.
Toutefois, cet expert se montre assez circonspect sur les conclusions du rapport du MIT, bien qu'il salue la démarche de ses auteurs. "Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion", pointe Olivier Lepick. "Tous ces paramètres ne permettent pas d'établir de conclusions catégoriques."
Chercheurs "expérimentés et crédibles"
"Notre institut et ses chercheurs ont toute l'expertise nécessaire pour analyser ces roquettes et les comparer aux mêmes modèles utilisés au cours des soixante dernières années", répond le Docteur George Stejic, qui rappelle que les laboratoires Tesla ont pour habitude de travailler pour le gouvernement américain et la Navy, et que Richard Lloyd a dernièrement travaillé sur le bouclier anti-missile israélien Iron Dome, ou sur les attentats de Boston.
"Richard Lloyd et Theodore Postol sont des experts très sérieux et expérimentés, tout à fait crédibles", souligne François Géré. "Postol est connu pour être un libéral américain contestataire, qui a mis la science au service de sa lutte depuis l'époque Reagan." Sauf qu'à la différence des inspecteurs de l'ONU, les deux experts ne se sont pas rendus en Syrie, se basant ainsi sur des documents de seconde, si ce n'est de troisième main.
Silence de l'ONU
"Clairement, nous aurions eu de bien meilleures données si nous avions pu nous rendre sur le terrain", admet volontiers le Docteur Stejic. "Mais je peux affirmer que, si nous avons malgré tout réussi à apporter des conclusions probantes, l'ONU a la capacité de révéler précisément la portée des roquettes, d'où elles venaient et qui en est l'auteur. Or, ceci ne figure pas dans le rapport. Pourquoi ? Contactées par nos soins, les Nations unies rappellent que "toutes les infos dont (elles) disposent figurent dans le rapport écrit par l'équipe d'Ake Sellstrom." En revanche, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport du MIT.
Une chose est sûre, contrairement aux dires du journaliste qui a interpellé Laurent Fabius à l'Essec, le rapport du MIT ne disculpe pas Bachar el-Assad. Mais il contredit formellement les rapports des renseignements américains et français, qui accusent le président syrien du massacre chimique du 21 août 2013. "Ces renseignements frauduleux auraient pu mener à une action militaire américaine injustifiée basée sur de fausses informations", souligne ainsi le document.
"Ce ne sont pas de faux renseignements", réplique François Géré. "Les conclusions des services ne sont pas formelles à 100 %, quant à celles de l'ONU, elles sont beaucoup plus prudentes. Tout le reste est de la politique", poursuit le chercheur, qui rappelle qu'il existe, étant donné le savoir-faire requis pour lancer des armes chimiques, "98 % de chances pour que le régime syrien soit l'auteur de l'attaque, bien qu'il ne faille pas négliger les 2 % restants". Il n'empêche, après le scandale sur les fausses armes de destructions massives en Irak, ce rapport pourrait à nouveau plonger dans l'embarras l'administration américaine, et faire le jeu des partisans de Bachar el-Assad.
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Flogging Molly - The Worst Day Since Yesterday
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Nature et rupture
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Comme aux Invalides le 26 mai 2013, la cornemuse accompagne les Ukrainiens
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Violence, mais en mélodie !
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Scandale pédophile dans la communauté juive
Les inspecteurs new-yorkais enquêtent sur des abus subis par au moins 117 enfants. Quatre-vingt cinq personnes ont été arrêtées ces trois dernières années.
La communauté juive orthodoxe de Brooklyn est sous le choc. D’après le «New York Post», relayé par le journal israélien «Haaretz», le bureau du procureur du district de Brooklyn, Charles Hynes, a révélé dimanche avoir arrêté 85 membres de la communauté lors de ces trois dernières années. Ils sont accusés d’abus sexuels sur au moins 117 enfants.
Trente-huit cas ont déjà été classés. Quatorze accusés ont reçu des condamnations entre 10 et 20 ans de prison pour des crimes allant de sévices sexuels à tentative d’enlèvement et sodomie. Pour les 24 autres suspects, aucune charge n’a pu être retenue contre eux. L’enquête, baptisée «Kol Tzedek» (en hébreu Voix de la justice) se poursuit.
Mais la tâche se révèle ardue. Car comme le rappelle le site upi.com, les victimes ont de nombreuses difficultés à se faire connaître, dans une communauté très soudée où il est de tradition de ne pas divulguer certaines affaires criminelles.
Trente-huit cas ont déjà été classés. Quatorze accusés ont reçu des condamnations entre 10 et 20 ans de prison pour des crimes allant de sévices sexuels à tentative d’enlèvement et sodomie. Pour les 24 autres suspects, aucune charge n’a pu être retenue contre eux. L’enquête, baptisée «Kol Tzedek» (en hébreu Voix de la justice) se poursuit.
Mais la tâche se révèle ardue. Car comme le rappelle le site upi.com, les victimes ont de nombreuses difficultés à se faire connaître, dans une communauté très soudée où il est de tradition de ne pas divulguer certaines affaires criminelles.
Source
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Belles et rebelles
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Sondages : la chute du mythe Taubira
Les derniers sondages viennent de mettre en valeur l’écart entre les élites parisiennes friandes du sectarisme sauce bolchévique de Christiane Taubira et entre le peuple de France, qui ne peut plus supporter cette idéologue totalitaire.
C’est étrange : depuis l’élection de François Hollande, les médias nous parlent de Christiane Taubira comme de l’une des meilleures ministres, sorte de Jeanne d’Arc moderne, qui n’a pas renoncé à son projet prométhéen malgré les plus grosses manifestations de ces 30 dernières années. Pourtant, quelle surprise en apprenant ce weekend qu’en fait, les Français « normaux » ne peuvent pas voir en peinture la ministre préférée des journalistes, des socialistes et des militants LGBT.
Ainsi, selon le sondage BVA pour le Parisien paru ce weekend, 59% des Français ont une mauvaise opinion de Taubira. 59% des sondés estiment qu’elle est une mauvaise garde de Sceaux et 54% la jugent plus mauvaise que ses prédécesseurs.
Plus précisément, 45% des Français la jugent « incontrôlable », 45% « sectaire », 43% « trop laxiste » et 43% « démagogique ». Pire, 60% des personnes interrogées la trouvent « orgueilleuse » et 55% « agressive ».
On est loin des louanges à la ministre que l’on peut entendre sur Le Grand Journal, le Grand 8, On n’est pas couché ou aux NRJ Music Awards…
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FTP - La quenelle
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Aie foi en Dieu et garde la poudre au sec !
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Elégance et violence
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The Wind That Shakes The Barley
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InsideJob - Bande-annonce - VOST
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Nigeria – Un restaurant cannibale, avec des têtes humaines rôties au menu, fermé par la police
La police de l’État a arrêté 11 personnes et fermé un restaurant après que deux têtes humaines emballées dans du cellophane ont été découvertes à l’hôtel-restaurant qui avait l’habitude de servir à ses clients de la chair humaine. Des Ak-47 et un attirail impressionnant d’armes ont été également saisies.
De la chair humaine était visiblement vendue dans le restaurant. Les autorités ont déclaré que de la tête humaine grillée était même proposée au menu.
Un pasteur qui a visité l’établissement plus tôt dans l’année a déclaré : « On m’a dit que des morceaux de viandes y étaient vendus, je ne savais pas que c’était de la chair humaine que j’ai mangé à ce prix exorbitant ! Dans quoi ce pays s’engage-t-il ? Pouvez-vous imaginer des gens vendre de la chair humaine en tant que repas comme un autre ? »
Un autre habitant local a déclaré au journal Osun Defender : « J’ai remarqué depuis longtemps d’étranges mouvements et activités dans et à l’extérieur de cet hôtel : des gens sales et antipathiques venaient souvent y passer du temps. Donc je n’ai pas été surpris [sic] d’apprendre que la police y a fait ce genre de macabres découvertes ».
Le journal rapporte également que deux casques militaires, 40 chargeurs à munitions et un grand nombre de téléphones portables ont été saisis en plus des têtes humaines.
Source
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Arnaud Montebourg confirme la « renaissance » d'une compagnie nationale des mines
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, confirme, vendredi 21 février dans un entretien au Parisien, la « renaissance » d'une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF). Elle sera dotée d'un budget de 200 à 400 millions d'euros et chargée d'explorer les sous-sols français et étrangers « tout en respectant les aspirations environnementales de nos concitoyens », assure le ministre.
« Elle accompagnera aussi l'exploitation du sous-sol de nos territoires d'outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d'or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c'est la loi de la jungle dans le secteur minier.
Nous explorerons aussi le sous-sol d'autres pays. Les pays d'Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d'avoir affaire à des multinationales étrangères. »
« Elle accompagnera aussi l'exploitation du sous-sol de nos territoires d'outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d'or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c'est la loi de la jungle dans le secteur minier.
Nous explorerons aussi le sous-sol d'autres pays. Les pays d'Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d'avoir affaire à des multinationales étrangères. »
« LE COLBERTISME EST DE RETOUR »
Afin de créer cette nouvelle entreprise publique, « la France va fédérer l'Agence des participations de l'Etat et le Bureau des recherches géologiques minières qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d'euros sur cinq à sept ans, précise le ministre. Nous sommes en train de boucler le budget de l'entreprise », qui aura « vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du Sud ».
Selon M. Montebourg, l'industrie minière n'appartient « absolument pas » au passé : « Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux ! »
La France n'avait pas créé d'entreprise publique depuis 1993 et l'avènement du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies. Alors que M. Montebourg est interrogé sur ce « grand retour de l'Etat actionnaire » après l'annonce de l'entrée dans le capital de PSA, le ministre assure que « la stratégie du gouvernement est de considérer l'Etat comme un acteur intelligent de l'économie servant les intérêts de notre nation ». Et de conclure : « Le colbertisme est de retour et c'est un bien. »
Selon M. Montebourg, l'industrie minière n'appartient « absolument pas » au passé : « Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux ! »
La France n'avait pas créé d'entreprise publique depuis 1993 et l'avènement du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies. Alors que M. Montebourg est interrogé sur ce « grand retour de l'Etat actionnaire » après l'annonce de l'entrée dans le capital de PSA, le ministre assure que « la stratégie du gouvernement est de considérer l'Etat comme un acteur intelligent de l'économie servant les intérêts de notre nation ». Et de conclure : « Le colbertisme est de retour et c'est un bien. »
Source
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Sondage : le bilan de Sarkozy négatif pour sept Français sur 10
Selon un sondage OpinionWay-Fiducial, l'action du chef de l'Etat est jugée positive sur le G20 et face à la crise européenne. En revanche, le jugement est très sévère sur le pouvoir d'achat et sur la lutte contre le chômage.
Quel bilan pour Sarkozy? Négatif pour sept français sur dix. C'est le résultat d'un sondage OpinionWay-Fiducial pour Le Nouvel Observateur et la fondation Terra Nova -proche du PS- rendu public ce jeudi. Les questions posées portaient sur l'action de Nicolas Sarkozy depuis son élection en 2007.
70% des personnes interrogées jugent ce bilan "très" (33%) ou "plutôt" (37%) négatif. 27% le considérant comme "plutôt" et 3% "très" positif.
Pour 73% des personnes interrogées, le président sortant n'a pas été fidèle à ses promesses de campagne, 27% étant d'un avis contraire. Pourquoi cette infidélité ? 57% répondent qu'il "n'avait pas l'intention" de tenir ses promesses de campagne, 24% estiment qu'elles "n'étaient pas réalisables", et 19% considèrent que "la crise économique l'en a empêché".
Pour près de la moitié des sondés, la démocratie s'est affaiblie
Pour 49%, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, la démocratie en France s'est affaiblie. Elle s'est renforcée pour 9% et n'a pas fondamentalement changé pour 41%.
42% des répondants qualifient l'action menée par Nicolas Sarkozy de "dure", 29% "libérale", 21% "populiste", 18% "républicaine", 10% "juste", 8% "protectrice", 4% "sociale" et 2% "humaniste" (deux réponses étaient possibles).
L'action du chef de l'Etat est jugée positive surtout à l'international: au G20 (52%), face à la crise européenne (50%), pour la place de la France dans le monde (45%). En revanche le jugement est très sévère sur le pouvoir d'achat et sur la lutte contre le chômage (seulement 13% d'opinions positives) la lutte contre les inégalités (20%), la protection sociale et l'éducation (25%), la lutte contre la dette et les déficits (25%)...
Parmi les bonnes mesures prises par Nicolas Sarkozy, 66% des personnes interrogées répondent le durcissement des conditions d'immigration, suivi par la création du RSA (60%), la défiscalisation des heures suppémentaires (53%). Viennent en dernier les déremboursements de certains médicaments (23% d'approbation), la baisse de l'impôt sur la fortune et le bouclier fiscal (27%) et le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (39%).
70% des personnes interrogées jugent ce bilan "très" (33%) ou "plutôt" (37%) négatif. 27% le considérant comme "plutôt" et 3% "très" positif.
Pour 73% des personnes interrogées, le président sortant n'a pas été fidèle à ses promesses de campagne, 27% étant d'un avis contraire. Pourquoi cette infidélité ? 57% répondent qu'il "n'avait pas l'intention" de tenir ses promesses de campagne, 24% estiment qu'elles "n'étaient pas réalisables", et 19% considèrent que "la crise économique l'en a empêché".
Pour près de la moitié des sondés, la démocratie s'est affaiblie
Pour 49%, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, la démocratie en France s'est affaiblie. Elle s'est renforcée pour 9% et n'a pas fondamentalement changé pour 41%.
42% des répondants qualifient l'action menée par Nicolas Sarkozy de "dure", 29% "libérale", 21% "populiste", 18% "républicaine", 10% "juste", 8% "protectrice", 4% "sociale" et 2% "humaniste" (deux réponses étaient possibles).
L'action du chef de l'Etat est jugée positive surtout à l'international: au G20 (52%), face à la crise européenne (50%), pour la place de la France dans le monde (45%). En revanche le jugement est très sévère sur le pouvoir d'achat et sur la lutte contre le chômage (seulement 13% d'opinions positives) la lutte contre les inégalités (20%), la protection sociale et l'éducation (25%), la lutte contre la dette et les déficits (25%)...
Parmi les bonnes mesures prises par Nicolas Sarkozy, 66% des personnes interrogées répondent le durcissement des conditions d'immigration, suivi par la création du RSA (60%), la défiscalisation des heures suppémentaires (53%). Viennent en dernier les déremboursements de certains médicaments (23% d'approbation), la baisse de l'impôt sur la fortune et le bouclier fiscal (27%) et le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (39%).
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