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Channel: ORAGES D'ACIER
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Bonne fin de semaine !


BHL, le roi du montage

Une ingénierie de la tension

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L’expérimentation d’une contre-insurrection médiatique et policière a mis en œuvre une tactique de la tension : un programme de renforcement autoritaire basé sur « la provocation », c’est-à-dire l’agression délibérée, la fabrication médiatique, politique et policière d’une menace et son attribution à un ennemi de convenance. 
     Ces formes de tension produites par la conquête des banlieues et la guerre à la criminalité sont saisies rationnellement par les grands, moyens et petits chefs policiers. Claude Guéant, ancien grand patron de la police nationale, résumait en 2006, en plein mouvement social : « Vous savez, la France, à cause peut-être de sa tradition de désordre public, a une habitude de faire face. De faire en sorte que les forces de l’ordre repoussent. Dispersent. [...] Ça donne lieu, en fait, à des affrontements. » Cette compréhension rationnelle des logiques inhérentes aux techniques d’agression spectaculaire s’observe aussi chez des chefs de grade intermédiaire. Un commissaire d’une circonscription du 93 résume la banalisation de la « provocation » comme mode de gestion des « populations sensibles ». « C’est vrai que ces contrôles sont abusifs et je comprends qu’aux jeunes, ça leur pèse [...] Mais c’est une espèce de jeu. Moi je suis le flic, je vais te contrôler. Toi, t’es le présumé coupable, tu te fais contrôler. Il faut bien admettre que ça ne sert à rien, sauf à perpétuer le climat malsain entre les policiers et les jeunes. » Un ancien policier du renseignement intérieur s’interroge sur l’emploi de ce qu’il appelle explicitement une « stratégie de la tension en banlieue » : « Est-ce quelle [la police] doit faire appliquer la loi partout ou est-ce que, dans son intervention, elle doit s’efforcer de ne pas provoquer plus de désordre que le désordre qu’elle entend réprimer ? » Un ancien officier interviewé en octobre 2005, juste avant la grande révolte, déclare au sujet de l’impact social des politiques sécuritaires : 

« C’est pas tellement là qu’il y aura des problèmes. Mais dans certains endroits qui étaient déjà catalogués comme « sensibles », où les gens savent qu’ils sont catalogués « sensibles », il suffit de passer le périphérique il n’y a pas besoin d’aller très loin. Je crois que ça crée des tensions supplémentaires, peut-être même dans certains quartiers de Paris, il y a certains îlots où ça se passe plus ou moins bien. Le policier on sait qu’il n’est là que pour chasser. » 

On ne peut affirmer que les tactiques de tension sont conscientes et intentionnelles chez tous les policiers qui les pratiquent, mais il faut reconnaître l’existence de stratégies politiques rationnelles, une ingénierie de la tension, impulsée par les classes dirigeantes pour axer la restructuration policière sur le quadrillage ou le harcèlement féroce. 

Mathieu Rigouste, La domination policière

Les bombes à graines contre Monsanto

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Pour se battre contre Monsanto, le lobbyiste des graines, on peut agir localement, entre amis et en toute légalité…Réapproprions-nous les espaces verts publics en y plantant des graines… Un groupe de Montpellier a repris une idée de nos voisins anglais. Cela consiste à faire des boules de terreau remplies de graines, de trouver un endroit propice et d’y jeter ces "bombes à graines" 
extrait de la page FB de ce groupe 

"ACCUEIL DE LOISIRS – BOMBES À GRAINES : Une bombe à graines est une petite boule composée d’un mélange de terreau et d’argile dans lequel nous y insérons des graines mellifères, une source d’alimentation pour butineurs et pollinisateurs. Elles sont pratiques pour atteindre les espaces délaissés derrière les clôtures ou sur les toits, elles peuvent également être dispersées directement sur le sol sans être plantées. Les graines ainsi protégées germeront dès qu’elles seront exposées à des conditions favorables. 
Le lancer de bombes à graines fait partie du mouvement de « guérilla » jardinière né dans les années 90 chez les Anglo-saxons. Cet acte participe à la distribution des semences de façon ludique et engagée." Merci de faire suivre et de monter vos propres groupes locaux de "semeurs de graines"

Agir localement

Belle et rebelle

Gaë Bolg And The Church Of Fand - Prière Pour Le Roi Mort

Pensez, réfléchissez pendant que c'est encore légal

Un "loup"à Sotchi : Kate Hansen a filmé l'animal dans les couloirs du village olympique


Belle et rebelle

Dieudo Vs Bedos

Se méfier des Judas

GOLDEN VIRUS - Clip de The Man Who Killed The Nature

Poésie des vagues de Teahupoo

La maison d’un chef de cartel de drogue mexicain saisie !

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La police mexicaine est venue rendre visite surprise à l'un des plus grands chefs de cartel de drogue du pays. L’argent et les propriétés saisis dans cette maison seulement seraient suffisants pour financer l’assurance-santé de chaque homme, femme et enfant au Mexique pendant une dizaine d’années! Il est estimé qu’il y aurait approximativement 27 maisons du genre de plus au Mexique. Sans compter les autres dans des pays similaires qui s’enrichissent avec le trafic de drogue. 

Une collection d'animaux exotiques qui étaient soignés aux petits oignons.

8 lions étaient sur le domaine.

Des liasses d'argent ont été retrouvées dans presque tous les coins et recoins possibles...

18 sacs de plastique du genre ont été retrouvés, certains contenant un demi-million de dollars.


Une autre armoire remplie à ras bord de billets de 100...

Une cave faite maison et un spa.

Cet homme avait une collection d'armes impressionnante.


La cour arrière.

Des fusils et autres armes étaient cachés un peu partout dans la maison.

Cette pile d'argent avant d'être calculée était estimée à 18 milliards de dollars. Après avoir été comptée, elle a été évaluée à 22 milliards !

Un magnum 357 semi-automatique avec une poignée en or.

Il y a même un tigre blanc très rare.

Une magnifique villa dans les montagnes.

Des Yuan ont aussi été retrouvés !

Une collection d'art exotique dont la possession de certaines pièces était illégale et d'autres étaient simplement volées.



Russie : 4 nationalistes assassinés

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Période sanglante pour les nationalistes en Europe.
Après l‘assassinat froid de deux militants de l’Aube dorée (en Grèce) par l’extrême-gauche ou les services secrets (ou les deux), et les morts en Ukraine sous les balle du régime, nous apprenons que mardi, en Russie, quatre nationalistes ont été abattus.

Dans la banlieue de Moscou, Alexander Shakirov (père de trois enfants), Ivan Smirnov (25 ans, père de deux enfants), Alexander Kuzmin (32 ans) et Kirill Kuzmin (30 ans) ont été tués chacun par plusieurs balles (la tête étant visée systématiquement).

Ils appartenaient à l’Union slave, organisation fascisante radicale, dissoute en 2010 par Poutine en même temps que d’autres mouvements opposés à l’immigration-invasion de la Russie. Les motifs précis de cette attaque ne sont actuellement pas connus.

Photo de la scène de crime (âmes sensibles s’abstenir) :


Contre-info

Le mondial du tatouage 2014, les 7, 8 et 9 mars à Paris

Laibach : nouvel album et concert le 8 mars à Paris

Belle et rebelle

C'est Noël !

Féminisme et immigration

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La présence en Europe occidentale d’importantes communautés d’origine arabo-musulmane où certains traits propres aux sociétés traditionnelles se combinent avec ceux qui caractérisent les cultures du monde méditerranéen (importance de l’autorité paternelle, rôle des « grands frères », accent mis sur le « respect » et « l’honneur », position subordonnée de la femme, etc.) va évidemment à contresens de l’actuelle féminisation de la société occidentale. Cet aspect du problème de l’immigration a été relevé par de nombreux observateurs. Il a aussi contribué à l’évolution des opinions publiques : à l’ancien fantasme d’un Orient « féminin » et « hypersensuel » a succédé celui de la violence « machiste » et de la lapidation des femmes au nom de la Sharî’a. Ce phénomène n’a pas manqué de jeter le trouble dans le mouvement néoféministe, qui s’est souvent trouvé écartelé entre son engagement « antiraciste » et sa volonté de défendre les femmes
     En témoigne, entre autres, la façon dont le mouvement s’est divisé à propos du voile ou du foulard islamique. Certaines féministes, comme Elisabeth Badinter ou Caroline Fourest, n’ont pas manqué de dénoncer le voile comme une aliénation (voile = viol !), tandis que d’autres adoptaient une position très différente, telle Christine Delphy qui s’est publiquement étonnée du ralliement de certaines féministes à un concept de « laïcité » qui les avait jusque-là laissées totalement indifférentes, et qui a dénoncé l’offensive anti-foulard et anti-homosexuels d’un « universalisme républicain » qui, dans les deux cas, exige des citoyens une « invisibilité » dans la sphère publique qu’il est impossible de mettre en œuvre. En 2003, Christine Delphy a été l’une des signataires de la pétition « Un voile sur les discriminations » (Le Monde, 17 décembre 2003) et l’une des fondatrices du Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), qui a critiqué à la fois les agressions contre les femmes voilées et le silence des féministes qui se refusent à admettre que le port du foulard puisse être aussi un signe de « protestation contre le racisme ». Il s’agissait évidemment là d’un dialogue de sourd(e)s, le voile islamique étant interprété par ses adversaires comme un symbole d’oppression masculine attentatoire à la dignité de la femme, mais par celles qui exigent de la porter comme un signe de pudeur et le symbole même de cette dignité. La discussion devient dès lors impossible, puisque l’on ne parle pas de la même chose. (La vraie raison du voile islamique n’étant d’ailleurs pas d’oppresser les femmes, mais de restreindre la compétition inter-masculine dont elles pourraient faire l’objet.) Ces divisions n’en sont pas moins révélatrices de la tension qui persiste, au sein des milieux féministes, entre le point de vue particulariste ou culturaliste et le point de vue universaliste. 
     Le mouvement féministe a aussi connu de sérieux problèmes en raison de l’évolution de l’attitude d’un certain nombre d’homosexuels vis-à-vis des immigrés, évolution liée à la dénonciation par certains mouvements populistes de « l’homophobie » islamique (aux Pays-Bas, par exemple, le parti populiste de Geert Wilders brandit les « droits homosexuels » comme un progrès occidental menacé par l’islam). La question de « l’homonationalisme » avait déjà provoqué des incidents à la Gay Pride de Berlin en juin 2010, lorsque Judith Butler s’était inquiétée de voir de nombreux homosexuels participer et parfois diriger des mouvements « populistes xénophobes » au prétexte d’une « homophobie » omniprésente chez les jeunes des banlieues et dans les pays arabo-africains. La cause LGBT, n’avait-elle pas hésité à déclarer, est aujourd’hui menacée d’être « enrégimentée dans un combat nationaliste et militariste », ce qui l’avait amenée à refuser publiquement un Prix du courage civique qui devait lui être remis à cette occasion, afin d’exprimer sa réprobation d’une dérive de la lutte contre l’homophobie vers la « xénophobie » et le « nationalisme ». 
     En janvier 2011, une conférence internationale a eu lieu à Amsterdam pour alerter l’opinion sur le « nationalisme sexuel », c’est-à-dire sur la « façon dont les droits des femmes ou des homosexuels peuvent être mis en avant dans une perspective xénophobe, non seulement par des partis politiques, mais aussi dans les mouvements LGBT eux-mêmes, qui se trouvent de plus en plus intégrés aux projets nationalistes en Occident ! » Tel est précisément le sujet d’un livre de Jasbir K. Puar, de l’université Rutgers, récemment traduit en France, Homonationalisme. Politiques queers depuis le 11 septembre, qui s’efforce de lutter contre l’idée sommaire, inspirée du « choc sexuel des civilisations », d’un contraste entre un monde occidental tolérant et libéral et un monde musulman sexiste et homophobe. Voir aussi le livre de Didier Lestrade, Pourquoi les gays sont passés à droite, où l’auteur, cofondateur d’Act-Up Paris, écrit : « Tous mes amis ou presque confessent une gêne grandissante vis-à-vis de la banlieue, des Arabes et des Noirs » et se demande comment dénoncer les « violences homophobes » sans tomber dans la « stigmatisation » ethnoculturelle. 
     En marge des débats sur le « mariage pour tous », une violente polémique a également opposé les associations homosexuelles à la très gauchiste association des Indigènes de la République après la publication d’un livre de Félix Boggio Ewanjé-Epée et Stella Magliani-Belkacem (Les Féministes blanches et l’Empire) présentant « l’identité homosexuelle » comme une « notion occidentale » imposée au monde arabe et africain au travers d’un « impérialisme des modes de vie », et dénonçant la « tentative de faire de l’homosexualité une identité universelle qui serait partagée par tous les peuples et toutes les populations ». Les auteurs soulignent aussi que « le mariage pour tous n’est pas une revendication portée dans les quartiers populaires »... 
     Il est à prévoir que de pareilles « contradictions » sont appelées à se développer.  

Alain de Benoist, Les démons du Bien
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