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Tourcoing: les Roms aux urnes, des Tourquennois comme les autres
Dimanche, une vingtaine de Roms, qui vivent sur le campement près de la gare, sont allés voter. Citoyens européens, résidant à Tourcoing depuis plus de six mois, ils ont fait valoir leur droit, dimanche.
Elle s’appelle Emmanuela, elle est Roumaine et n’a pas osé décacheter l’enveloppe qui avait été déposée pour elle au CCAS. Une missive avec le cachet de la République française, qu’elle regarde d’un air mi-incrédule, mi-admiratif. À l’intérieur : une carte d’électeur qu’Emmanuela a tendu aux assesseurs du bureau de vote de l’école Bonnot de Tourcoing. Ils sont vingt-deux Roms installés sur le campement Chateaubriand, près de la gare, à avoir sollicité le droit de voter aux élections municipales et européennes. « C’est parce qu’ils sont Européens qu’ils ont ce droit de vote », rappelle Christine Mathieu, présidente du Collectif Roms Citoyen et Solidaire Tourcoing Vallée de la Lys.
À la fin de l’année dernière, elle les a accompagnés en mairie pour s’inscrire. « Je m’étais renseignée auparavant au service élections ; ils m’ont dit que c’était possible. » Ils sont allés armés de leur passeport et d’une attestation de domiciliation au centre communal d’action sociale ou au foyer Bethel.
À Tourcoing, depuis deux ans
« Lorsqu’ils sont arrivés, ils devaient inscrire leurs enfants à l’école. C’est pour cela qu’ils ont eu une domiciliation via le CCAS ou le foyer Bethel. » La date leur permet de prouver qu’ils sont sur le territoire depuis plus de six mois. « Il faut se rappeler que certains sont arrivés, il y a déjà plus de deux ans. Ceux qui sont arrivés plus récemment ne peuvent pas voter. Mais il y a eu un vrai enthousiasme à aller s’inscrire. »
Les Roms de Tourcoing ne sont pas les seuls : à Villeurbanne, à Saint-Denis, à Vitry… ils ont aussi voulu faire jouer leur droit européen pour aller voter. Certains y ont eu accès ; d’autres ont vu leur demande être refusée sous prétexte qu’ils n’ont pas d’habitation fixe. Les militants tourquennois auraient bien aimé, eux, pouvoir inscrire les Roumains et les Bulgares installés à Roncq et Halluin. « Mais ils sont là depuis moins de six mois… » Alors, ceux de Tourcoing vont porter le flambeau. « Ils veulent montrer qu’ils ont une volonté d’intégration et qu’ils résident à Tourcoing, qu’ils sont citoyens d’ici. »
Samedi matin, avant le traditionnel cours de français dispensé par le collectif, il y a eu un petit cours d’éducation civique mené par le collectif Rom citoyen. « Vous devez choisir une liste et la mettre sous enveloppe après être passé par l’isoloir ! Il faudra bien les plier car les listes sont longues ! » Jonathan, 26 ans, traduit pour le petit groupe. Tous écoutent attentivement.
Source
À la fin de l’année dernière, elle les a accompagnés en mairie pour s’inscrire. « Je m’étais renseignée auparavant au service élections ; ils m’ont dit que c’était possible. » Ils sont allés armés de leur passeport et d’une attestation de domiciliation au centre communal d’action sociale ou au foyer Bethel.
À Tourcoing, depuis deux ans
« Lorsqu’ils sont arrivés, ils devaient inscrire leurs enfants à l’école. C’est pour cela qu’ils ont eu une domiciliation via le CCAS ou le foyer Bethel. » La date leur permet de prouver qu’ils sont sur le territoire depuis plus de six mois. « Il faut se rappeler que certains sont arrivés, il y a déjà plus de deux ans. Ceux qui sont arrivés plus récemment ne peuvent pas voter. Mais il y a eu un vrai enthousiasme à aller s’inscrire. »
Les Roms de Tourcoing ne sont pas les seuls : à Villeurbanne, à Saint-Denis, à Vitry… ils ont aussi voulu faire jouer leur droit européen pour aller voter. Certains y ont eu accès ; d’autres ont vu leur demande être refusée sous prétexte qu’ils n’ont pas d’habitation fixe. Les militants tourquennois auraient bien aimé, eux, pouvoir inscrire les Roumains et les Bulgares installés à Roncq et Halluin. « Mais ils sont là depuis moins de six mois… » Alors, ceux de Tourcoing vont porter le flambeau. « Ils veulent montrer qu’ils ont une volonté d’intégration et qu’ils résident à Tourcoing, qu’ils sont citoyens d’ici. »
Samedi matin, avant le traditionnel cours de français dispensé par le collectif, il y a eu un petit cours d’éducation civique mené par le collectif Rom citoyen. « Vous devez choisir une liste et la mettre sous enveloppe après être passé par l’isoloir ! Il faudra bien les plier car les listes sont longues ! » Jonathan, 26 ans, traduit pour le petit groupe. Tous écoutent attentivement.
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Les élections en France : Résumons
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Anatomie de la BAC
La BAC est une forme de police qui se déploie en petits groupes mobiles de trois ou quatre policiers relativement autonomes car disposant de capacités judiciaires. Agissant généralement en civil, plutôt la nuit mais pas seulement, ils patrouillent en voitures banalisées dans les quartiers étiquetés « criminogènes » pour capturer des « suspects » sur le mode de la chasse.
Malgré leur nom, les brigades anticriminalité sont avant tout chargées « de la petite et moyenne délinquance », c’est-à-dire des indisciplines et des illégalismes populaires, ce qui, dans une société structurellement inégalitaire, leur assure une mobilisation constante. Unité d’intervention particulièrement agressive, fondée sur le harcèlement et la provocation, la BAC a été reconnue par les administrations et les gouvernements successifs comme une forme de police particulièrement efficace, rentable, performante et productive. En couvrant vingt îlots d’une circonscription de police avec deux équipages en voiture, une BAC permettrait de remplacer soixante patrouilleurs à pieds. A cette rentabilité s’ajoute une bonne productivité : « Nous sommes formés pour interpeller une dizaine de personnes en quelques secondes et de préférence en pleine journée pour montrer à la population que nous ne cédons pas un pouce de territoire » explique Christophe Prévot, patron de la BAC 93.
La BAC est une unité d’intervention qui dispose de capacités judiciaires, c’est-à-dire un commando de police capable d’intervenir de son propre chef. Elle est ainsi reconnue comme une police dotée du « mode d’action proactif ». L’adjectif « proactif » a été forgé à partir de notions issues de la psychologie comportementaliste pour être utilisé dans le néo-management au cours des années 1970, moment fondateur de l’ordre néolibéral et sécuritaire. Il désigne la capacité d’un acteur économique à générer les marchés dont il va se nourrir. Un dispositif proactif est basé sur sa capacité à créer les situations qui justifient son existence, à favoriser les conditions de sa reproduction et de son extension. Une unité de police proactive crée les menaces qu’elle est censée réduire en suscitant, en laissant faire, en provoquant voire en fabriquant des désordres pour mieux s’en saisir.
Les BAC émergent au sein d’une conception productiviste qui vise la rentabilisation maximale des coûts du contrôle et l’optimisation de sa productivité en termes « d’affaires » saisies et remises à la justice.
Une mise à disposition (MAD) consiste à livrer un « suspect » justifiable à un officier de police judiciaire (OPJ). Chaque MAD correspond à un bâton – un point – dans les statistiques des commissariats. Cette logique d’organisation du travail policier, calquée sur les techniques comptables du management d’entreprise, détermine un phénomène caractéristique que les policiers appellent la « bâtonnite » – versant tactique de la « politique du chiffre » – qui consiste à fabriquer le plus de MAD en capturant des proies de manière industrielle. La BAC est organisée selon cette logique. L’un des agents explique :
Et puis il faut appeler un chat un chat, si on respecte le code de procédure pénale, qu’on attend d’avoir un motif légal pour faire un contrôle, on ne contrôle jamais. On fait dix affaires dans l’année. Le parquet, tout le monde le sait. J’en discutais avec le substitut y a pas longtemps, ils savent très très bien. Ça c’est irremplaçable. Mais bon, il faut savoir l’écrire et il faut jouer le jeu. Faut pas faire n’importe quoi non plus, y a des limites à pas dépasser quand même. Mais si on attend d’avoir un truc pour faire une affaire, on fera rien.
La BAC est une police d’abattage, elle est conçue pour obtenir un rendement maximal de captures en optimisant les coûts de production du contrôle policier et en provoquant des affaires. Cette forme, axée sur les principes du néolibéralisme, s’expérimente principalement dans et pour la ségrégation endocoloniale.
La BAC a été créée sur la base d’une nouvelle doctrine de sécurité publique élaborée sous l’autorité de Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur dans les années d’après mai 1968. Il s’agissait de restructurer l’appareil policier dans son ensemble (renseignement, judiciaire, et maintien de l’ordre) selon un modèle contre-insurrectionnel pour soumettre le processus révolutionnaire amorcé en 1968 : purger la population des éléments de la subversion internationale. C’est dans ce contexte que sont conçues de nouvelles techniques de police pour une nouvelle société (néolibérale et sécuritaire), et notamment la méthode Marcellin. « On décrit la politique de maintien de l’ordre de Raymond Marcellin comme un système de répression musclée qui aurait consisté à laisser se développer le désordre aux seules fins de mieux le réprimer et donc, dans beaucoup d’opérations de police, de faire intervenir les forces de l’ordre avec un retard délibéré. »
Le volontarisme et la discrétion, la tenue civile, le virilisme exacerbé, l’autonomisation et l’obsession pour la traque caractérisent déjà les brigades spéciales de nuit (BSN) et les brigades de surveillance de la voie publique (BSVP) qui, on l’a vu, voient le jour et se développent dans ces années-là. Elles constituent une forme de police particulièrement difficile à contrôler par la hiérarchie policière. La police de choc remet en cause le modèle de répression classique en appliquant à l’ensemble des classes populaires des techniques historiquement réservées à des corps d’exception. Tout au long des années 1970, la question de l’abolition des brigades spécialisées revient régulièrement dans les hautes sphères de l’Etat. Elle est même portée par certains syndicats de policiers comme la Fédération autonome des syndicats de police (FASP) ou le Syndicat national autonome des policiers en civil (SNAPC) qui critiquent en particulier l’autonomisation judiciaire des unités spécialisées. Depuis sa fondation, la forme BAC pose un véritable problème à l’intérieur des forces de l’ordre car « l’efficacité » dont elle se revendique réside dans sa capacité à produire des désordres gérables. L’anticriminalité ne s’est pas imposée aisément car depuis son origine, elle est porteuse d’une dynamique de restructuration générale des services assurant le contrôle social.
Mathieu Rigouste, La domination policière
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Vers une révolution conservatrice ?...
Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine un essai de Paul-François Paoli intitulé Malaise de l'Occident - Vers une révolution conservatrice ?. Chroniqueur au Figaro littéraire, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais, dont La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010) et Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012).
" La France est-elle au bord de la guerre civile ainsi que le clament de manière unanime l’ensemble des médias, toutes tendances confondues ? Le mal profond dont souffre le pays résulte de plusieurs fractures dépassant de loin la « fracture sociale » dénoncée par Jacques Chirac il y a 20 ans. Ainsi les grandes manifestations contre le « mariage pour tous » ont témoigné du fossé existant désormais entre une France affiliée à une certaine vision « naturaliste » de la famille et le monde parisien où les partisans du « mariage pour tous » sont très majoritaires. Cette fracture est extrêmement profonde car dépassant les affiliations politiques : il s'agit, ni plus ni moins, d'une vision de l'homme, de la femme et de l'enfant. Une autre question, tout aussi dramatique par sa violence, a trait à l'identité de la France et de la République. D’un côté, la gauche a réussi à imposer, à travers les discours récurrents de Peillon, Hamon, Taubira ou Hollande, une vision de "l'homme universel" dont, nous autres Français, aurions, en quelque sorte, déposé l'imprimatur depuis la Révolution Française. Là encore il s'agit d'une spécificité française, marquée par la culture jacobine, mais aussi par les idéaux du Grand Orient de France auxquels moult ministres socialistes sont affiliés. Cet universalisme idéologique n'est pas aussi partagé qu'on le croit et son affirmation autoritaire instaure un clivage dans un pays marqué par le morcellement croissant des identités. La troisième fracture découle de l'histoire d'une Résistance marquée par l'influence communiste. Au point que toute contestation de sa vision passe pour une forme de collaborationnisme. La pensée gaullienne, nationale dans son essence, a été, en fin de compte, occultée au bénéfice d'un humanisme messianique dont Stéphane Hessel est devenu, ces dernières années, le parangon médiatique. Occultation qui est la raison d'être fondamentale de l'apparition du FN dans les années 80, lequel se construit sur les ruines du gaullisme politique. Aux yeux d'un De Gaulle, la légitimité de l'Etat français est fondée sur un peuple; le peuple français, dont la francité n'est pas réductible à la citoyenneté , prônée à toute force par la République officielle de Peillon et consorts, mais relève aussi d'un sentiment d'affiliation historique et culturelle.. . Toutes ces fractures ont pour enjeu la survie même du pays. A l'heure où émergent ces grands blocs que constituent l'Inde et la Chine et où se radicalise l'Islam, il semble vain de se nourrir d'illusions sur le rôle, par définition universel, de la France dont l'influence, désormais scellée par l'entreprise européenne, s'est amoindrie depuis la fin de l'Empire colonial. Alors quelle révolution s’impose-t-elle sinon, celle qu’on appellera « conservatrice » ? "
Source
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Trisomie 21 - The Last Song
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Attention au propriétaire. Oubliez le chien...
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Et l'irresponsabilité présidentielle s'est répandue d'en haut sur tout le reste de l'appareil d’État
La Constitution de la Vème, nous délivrant des équivoques permises par l'émiettement parlementariste du pouvoir, devait faire remonter la responsabilité sans équivoque ni faux-fuyant, jusqu'au chef suprême d'un exécutif enfin stable, digne et fort (...) En fait, c'est le contraire qui s'est produit. Le souci de soustraire le président aux oscillations quotidiennes de la politique politicienne a conduit à lui conférer l'irresponsabilité en même temps que l'absolutisme. Et l'irresponsabilité présidentielle s'est répandue d'en haut sur tout le reste de l'appareil d’État.
J.-F. Revel, L'absolutisme inefficace, 1992
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Quand Jean-Marc Ayrault réclamait le départ du Premier ministre
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Belle et rebelle
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David Rockefeller
« Certains croient même que nous faisons partie d’une cabale qui œuvre contre les intérêts supérieurs des Etats-Unis en nous accusant, ma famille et moi-même, d’être des « internationalistes » et de conspirer avec d’autres gens de la planète pour bâtir une structure économique et politique mondiale plus intégrée, un monde unique si vous voulez. Si c’est de cela qu’on m’accuse, je plaide coupable, et je suis fier de l’être. »
Extrait des Mémoires de David Rockefeller, chapitre 27, « Internationaliste et fier de l’être »
Extrait des Mémoires de David Rockefeller, chapitre 27, « Internationaliste et fier de l’être »
Adrien Abauzit, Né en 1984
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Sexisme : Najat vire sa cuti
Publié le 28 mars 2014 à 5:00 dans Politique Société
L’égalité au travail, une idée à risques
Avec tout le respect qu’on doit à Najat Vallaud-Belkacem, il est parfois difficile de la suivre. Depuis des mois, la ministre des Droits des femmes répète qu’il faut enseigner dès la maternelle, qu’il n’existe aucune différence entre les garçons et les filles. Elle appelle ça lutter contre les stéréotypes sexistes. Par exemple avec la « danse scolaire du Petit Chaperon Rouge » où les petites filles sont déguisées en loups et les garçons en chaperons rouges. Au collège, à elles le rugby, à eux la couture. Comme ça, une fois adultes, ils seront puériculteurs et elles bucheronnes. Après tout, sans approuver ces ridicules inventions, je ne me plaindrai pas que les femmes puissent exercer des métiers autrefois dits « métiers d’hommes ».
Mais alors il faut être logique. Plus de travail des femmes, c’est plus d’accidents du travail des femmes. Et si elles sont bucheronnes, elles auront des accidents de bûcherons. C’est mécanique. Or notre ministre déplore que les femmes soient de plus en plus exposées aux accidents du travail : en dix ans, 20 % d’accidents en moins pour eux, 23 % de plus pour elles. Elle veut donc que la future loi sur l’égalité hommes-femmes instaure une approche sexuée de l’évaluation de l’exposition aux risques professionnels. Alors moi, je n’y comprend plus rien : soit les hommes et les femmes c’est pareil, et alors ils sont égaux face aux risques, soit ils ne sont pas égaux face aux risques et il faut en conclure qu’ils ne sont pas pareils et arrêter d’enquiquiner les filles pour qu’elles jouent au rugby. Mais entre la conception genrée et l’approche sexuée il faut choisir.
Pour ma part, je reconnais volontiers que si je me retrouvais dans la jungle face à un tigre affamé, j’aimerais autant avoir un homme à mes côtés. C’est que nous sommes égaux en valeur et en droit, pas face à la perspective de porter un barda de 50 kilos. Inversement, des gros doigts d’homme inspirent moins confiance pour faire de la dentelle. Ces injustices criantes n’ont rien à voir avec les préjugés sexistes, la domination masculine ou les discriminations, mais avec dieu ou la nature comme on voudra. D’ailleurs domination masculine, c’est vite dit : si à la loterie de la création les hommes ont tiré la force et les femmes la ruse, qui a gagné le gros lot d’après vous ?
Passons et réjouissons-nous car Najat Vallaud-Belkacem sait désormais que nous, nous les femmes sommes de petites choses fragiles qu’il faut particulièrement protéger. Elle demande une évaluation sexuée des risques professionnels ? Chiche ! Qu’elle commence par exiger la ré-interdiction le travail de nuit des femmes qui a été libéralisé sous les présidences Mitterrand puis Chirac, alors qu’il était strictement règlementé en France depuis 1892. Intolérable discrimination, s’étranglait la Commission européenne. Oui mesdames, grâce à l’Europe et à la lutte contre le sexisme, nous avons gagné le droit de travailler à la chaîne en équipe de nuit.
source
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Chaque élection est une espèce de vente aux enchères anticipée de biens volés
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Belle et rebelle
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Secteur Droit champion du lancer de marteaux !
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