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Belle et rebelle
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On pourra bientôt brasser sa propre bière dans sa cuisine !
Amateur de bière, vous êtes régulièrement servi. Entre les bières Game of Thrones et le fait qu'elles vous rendent littéralement heureux, cette boisson vieille comme le monde n'en finit plus de se redécouvrir. Aujourd'hui, Picobrew entend bien réaliser le rêve de bon nombre d'amoureux, à vous la brasserie maison !
Si le principe même de la brasserie n’est pas si complexe, il est difficile de réaliser pareil breuvage chez soi. C’est pour cette raison, et pour l’amour pur et simple de la bière, que Bill Mitchell a créé la startup basée à Seattle, Picobrew, et surtout l’appareil lié, le Zymatic, sorte de microbrasserie ressemblant étrangement à un four à micro-ondes.
L’idée totalement assumée est bel et bien que le Zymatic devienne la machine Nespresso de la bière. Et pour ce faire, Picobrew ne manque pas d’arguments. Outre l’insolente simplicité avec laquelle il est possible de réaliser une bière, le Zymatic est connecté. Vous pourrez ainsi récupérer des recettes ayant fait leurs preuves pour les tester dans la foulée ou partager la vôtre, fut-elle aboutie ou totalement expérimentale.
Si le Picobrew Zymatic vous intéresse – nul doute que c’est le cas -, il vous faudra un peu de patience, et commencer à économiser. Pour l’heure, les premiers prototypes sont en test chez plusieurs brasseurs de la région de Seattle, et l’appareil devrait coûter aux alentours de 1 699$ (1 225€) – comptez tout de même environ 2 000$ pour l’international (1 440€) -. Les précommandes sont ouvertes, premières livraisons attendues en Août. Bien plus classe que la tireuse, non ?
Source
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Contes et légendes du communisme français : la légende patriotique
Certains de ces épisodes les plus légendaires se rapportent à une période que le PCF eut bien du mal à assumer quand, devenu en 1945-1946 premier parti de France par les suffrages, il revendiquait la direction du pays au nom de son patriotisme et de son indépendance à l’égard de Moscou. En effet, héraut de l’antinazisme jusqu’en juillet 1939, le PCF se trouva fort dépourvu quand fut venue l’alliance entre Hitler et Staline, le 23 août 1939.
Présenté comme un pacte de non-agression censé défendre la paix en Europe, on apprit en 1948 par les archives allemandes, confirmées et au-delà par les archives soviétiques après la chute de l’URSS, que ce pacte était assorti de clauses secrètes par lesquelles les deux dictateurs totalitaires se promettaient le partage de l’Europe orientale : la Pologne serait divisée par moitié, et les Etats baltes et la Bessarabie reviendraient à l’URSS.
C’est de fait ce pacte qui, libérant Hitler de la menace d’un second front à l’Est, l’engagea à attaquer la Pologne dès le 1er septembre 1939 et à donner ainsi le coup d’envoi de la Seconde Guerre mondiale. Le 17 septembre, l’armée rouge envahissait à son tour la Pologne qui était dépecée, et les partages étaient scellés par un second traité germano-soviétique, « d’amitié et de délimitation des frontières », le 28 septembre.
Les communistes français absolument stupéfaits face à ce virage à 180 degrés de la politique stalinienne, et si la masse des adhérents quitta sur la pointe des pieds, l’appareil demeura fidèle à Moscou et appliqua la politique imposée par Staline.
Désormais, le PCF devait combattre en priorité le gouvernement français, devenu « fauteur de guerre » pour s’être solidarisé avec la Pologne. Interdit par le gouvernement le 26 septembre 1939, le PCF plongea dans la clandestinité et diffusa une propagande pacifiste et prosoviétique – donc pro nazie – allant jusqu’à prôner l’antimilitarisme et le sabotage dans les usines de guerre. Etant donnée l’influence communiste dans les milieux ouvriers, cette attitude pesa sur le climat délétère qui régnait en France durant la « drôle de guerre » et devait aboutir à la défaite de juin 1940.
C’est dans ce cadre que le jeune député Maurice Thorez, qui avait été mobilisé et avait rejoint son régiment en septembre 1939, fut littéralement enlevé le soir du 4 octobre à son cantonnement, sur ordre de l’Internationale communiste, par une équipe de confiance qui le fit passer clandestinement, dès le lendemain matin, en Belgique. De là, Thorez et sa femme, sous passeports soviétiques, prirent tranquillement, fin octobre, un avion pour Stockholm d’où ils rejoignirent l’URSS où le couple passa toute la guerre, avant de rentrer en France en novembre 1944. Ce qui n’empêcha pas le PCF de faire croire que, durant toutes ces années, le secrétaire général du parti était « à son poste dans la lutte contre l’occupant nazi ». Encore fallait-il savoir que ce poste était... à Moscou.
Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire
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Le WWF, une ONG bien contrôlée
17% du financement du WWF viendrait de la Banque Mondiale, du Ministère du Développement International anglais et de l’USAID qui est sous le contrôle à la fois de la NSA et de la CIA. 11% serait, selon ses responsables, apporté par des multinationales. En tout cas on sait parmi celles-ci se trouvent ces grands protecteurs de l’environnement et de la bio-diversité que sont Allianz, Ikéa, HSBC, Coca-Cola, Lafarge, Nokia, Siemens, Panasonic et d’autres encore. En revanche on connaît parfaitement quels sont les hommes qui, au sein du conseil d’administration du WWF, servent de caution aux financiers. Et cela ne laisse pas d’inquiéter quand on sait le rôle considérable que joue ce puissant groupe de pression, de plus en plus influent dans les politiques intérieures et extérieures des pays occidentaux. Lawrence Linden est vice-président du WWF-US. Il fut un des directeurs de Goldman Sachs et est impliqué dans un partenariat Wildlife Conservation Society/GS sur une île de la Terre de Feu. Roger Sant, également vice-président du WWF/US, est le fondateur de AES Corporation, une des toutes premières sociétés de distribution d’électricité dans le monde. Elle serait une des cinquante industries les plus polluantes des Etats-Unis allant « de l’acide sulfurique au nickel, en passant par le manganèse et le chrome » (Rapport de l’Université du Massachussetts). On trouve dans le conseil d’administration : Robert Litterman (Goldman Sachs). Pamela Daley (vice-présidente General Electric). Brenda Davis (ancienne vice-présidente de Johnson & Johnson, premier fabricant de produits pharmaceutiques au monde). Neville Isdell, (ancien président de Coca-Cola. Le WWF le présente ainsi : « (Il a) conduit la plus grande compagnie de boissons du monde vers de nouveaux sommets sous sa gouvernance »). Bruce Babitt (Ancien Ministre de l’Intérieur de Clinton, Commission Trilatérale). Kathryn Fuller (Fondation Ford) et William Reilly appartiennent au CFR. Isdell au CSIS qui est l’un des principaux cercles de réflexion où se décide la politique américaine. Il y côtoie Kissinger, Brzezinski, Schlesinger, Armitage, Scowcroft, Harold Brown, William Cohen et pratiquement les directeurs et pdg de toutes les grandes sociétés, banques et universités des Etats-Unis. Après cela en effet le WWF peut pressurer ses 5 millions d’adhérents dans le monde au nom de la défense de l’Ecologie et jouer les gros bras dans tous les Grenelles de l’Environnement, on a bien compris que tout cela n’est que de la poudre aux yeux. Et de la roupie de sansonnet !
Rivarol N°3134
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Vivent les Chouans !
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Evolution de l'homme...
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Dimanche 11 mai : journée famille en Artois avec le groupe Trace
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Lunettes
Objet de première utilité qui n’est presque pas remboursé par la Sécurité sociale. En revanche, il est possible à un transsexuel de se faire rembourser 100% des coûts des opérations qui lui ont permis de changer de sexe.
La bobocratie voit toute entrave au changement de sexe comme une discrimination. Le fait que les Français ayant besoin de lunettes ne puissent être remboursés ne semble en revanche pas les choquer outre mesure. Il faut dire que porter des lunettes n’engage pas un débat sociétal, c’est-à-dire pseudo-progressiste.
Adrien Abauzit, Né en 1984
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Les cinq plaies crucifiant aujourd'hui : l'impéralisme, le marxisme, la démocratie progressiste, la franc-maçonnerie et la laïcité : Saint Jean XXIII
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2nd forum Polémia le 13 mai : Révolution en Ukraine et après ?
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Jihad: une lycéenne de 15 ans a quitté Avignon pour rejoindre la Syrie
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Le maréchal Al-Sissi : l’armée égyptienne est capable d’envahir l’Algérie en trois jours !
Le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi menace l’Algérie. Le nouvel homme fort d’Égypte, qui a destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi, a déclaré mercredi devant les membres de l’Instance de l’enseignement de son pays que son armée était capable d’envahir l’Algérie en trois jours, rapporte ce jeudi 1er mai le site égyptien Al Balad.
« L’armée égyptienne est forte. Elle peut entrer en Algérie en trois jours s’il arrivait un malheur à un Égyptien » dans ce pays, a dit Al-Sissi lors d’une rencontre avec les membres de l’Instance locale de l’enseignement. Le maréchal Al-Sissi est candidat à la présidentielle égyptienne prévue les 26 et 27 mai prochain. Il faisait visiblement allusion aux tensions entre Algériens et Égyptiens lors de la phase de qualifications au Mondial-2010. En 2009, une grave crise avait éclaté entre l’Algérie et l’Égypte suite à l’agression des joueurs de l’équipe nationale algérienne au Caire par des supporteurs égyptiens, lors d’un match qualificatif au Mondial-2010.
L’Algérie a apporté son soutien au coup d’État militaire en Égypte.
Source
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L'empire du Bien repose sur deux piliers : la dimension victimaire et lacrymale, et, une normativité "hygiéniste" omniprésente
L'empire du Bien repose ainsi sur deux piliers. D'un côté, la dimension victimaire et lacrymale, de l'autre, une normativité "hygiéniste" omniprésente, l'une et l'autre dotées des stratégies de langage et du vocabulaire approprié. On aurait bien tort de ne voir dans les termes du "politiquement correct" qu'une mode éphémère et sans portée. Dans 1984, de George Orwell, Syme explique très bien que le but de la "novlangue" est "de restreindre les limites de la pensée" : "A la fin, nous rendrons impossible le crime par la pensée, car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer."Le politiquement correct fonctionne comme la "novlangue" orwellienne. L'usage de mots détournés de leur sens, de termes dévoyés, de néologismes biaisés, relève de la plus classique des techniques d'ahurissement. Pour désarmer la pensée critique, il faut sidérer les consciences et ahurir les esprits.
L'objectif final est de normer, de normaliser, d'imposer partout le Même. "Evacuer disparités, différences. Homogénéiser les manières d'être, de parler, de vivre, de produire, d'aimer. La définition-programme d'Auguste Comte est, de ce point de vue, paradigmatique : reductio ad unum." On vivait il n'y a pas encore su longtemps dans un mode où les différentes professions, les différents milieux sociaux, les différentes familles politiques avaient une façon de vivre, des valeurs de référence et jusqu'à un langage qui leur appartenaient en propre, les distinguant ainsi les uns des autres. A l'époque où l'on chante les vertus du "pluralisme", tout le monde regarde les mêmes films, écoute les mêmes chansons, s'hypnotise devant les mêmes chaînes de télévision, utilise le même langage (celui de la télévision, précisément), s'habille de la même manière, aspire aux mêmes genres de loisirs ou de divertissements, les différences ne reflétant plus, quantitativement, qu'une plus ou moins grande capacité financière de consommer.
Le recentrage des discours et des programmes des partis politiques, l'adoption par les syndicats d'une "culture de compromis", le ralliement massif de la gauche aux principes de l'économie de marché, légitimée par le mépris qu'elle affiche vis-à-vis du peuple, c'est-à-dire des aspirations et de la vie réelle des gens simples et ordinaires, l'intérêt porté par l'extrême gauche, non plus aux classes populaires ou aux "prolétaires", mais aux "exclus" et aux "transgressifs" de toutes sortes, quand ce n'est pas un lumpen, rentrent dans le cadre de cette mise aux normes.
L'uniformisation ne résulte plus d'une "mise au pas" comparable à celle qu'affectionnaient les anciens régimes totalitaires. La Gleichschaltung est bien plutôt le résultat de la permanence fabrication d'une fausse diversité : toujours plus de chaînes de télévision, mais qui disent toutes la même chose. Le choix existe, n'est-ce pas, puisqu'on peut toujours choisir entre Esso et Total, Pepsi et Coca, Mac ou Windows, L'Express ou Le Point. On communique de plus en plus, mais en ayant toujours moins à communiquer. Michel Maffesoli parle très justement de ces "communications" qui "permettent un établissement de l'uniformité par isolement, et ce par la prescription de chaque réaction interdisant la pensée autonome". La modernité avait pour idéal l'autonomie et l'ouverture du domaine de la liberté humaine, mais elle a surtout abouti à faire apparaître des formes d'aliénation, de fausse conscience et d'asservissement inédites. Interdire la pensée autonome, tel est bien l'objectif. Interdire à l'esprit, en prenant du recul, de prendre aussi la pleine mesure du moment historique. Empêcher le questionnement, la vie intérieure, la pensée critique, la critique sociale. Amener chacun à jouir du moment présent sans jamais le mettre (et se mettre) en perspective. Habituer les gens à vivre dans un malaise permanent sans jamais pouvoir s'interroger sur ses causes ni se révolter contre ceux qui en sont responsables. Les habituer à vivre dans la misère spirituelle en les convainquant que c'est cette misère-là qui fait leur "bonheur". Bref, entretenir la résignation.
Alain de Benoist, Les démons du Bien
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Pourquoi les 50 momies égyptiennes tout juste découvertes sont exceptionnelles ?
Lundi dernier, le ministre égyptien des Antiquités, Mohamed Ibrahim a annoncé la découverte, par la mission archéologique de Bâle (Suisse), d'une cinquantaine de momies datant de trente à trente-cinq siècles dans une vaste nécropole près de Louxor.
Pascal Vernus, Egyptologue, Directeur d’études en linguistique égyptienne et en philologie à l’Ecole pratique des Hautes Etudes à la Sorbonne, nous explique en quoi cette découverte est importante. Entretien.
Des annonces sont régulièrement faites sur des découvertes en Egypte, en quoi celle-ci est différente ?
Il s’agit pour une fois d’une découverte majeure, qui touche à un domaine où l’Egyptologie a besoin d’informations nouvelles. Celles concernant les sépultures des membres de la famille royale.
Pourriez-vous préciser ?
On sait que les pharaons avaient une famille, un "harem" (au sens large) et une progéniture abondante. Or, s'agissant du Nouvel Empire (1567-1085 av.J.C), les sépultures actuellement répertoriées des différents membres de l'entourage du pharaon, -qu’il s’agisse des tombes jusque-là mises au jour dans la Vallée des Rois, la Vallée des Reines, ou différents autres lieux de la nécropole thébaine - ne représentent qu'une faible partie de ce que l’on est en droit d'attendre concernant tous ces individus.
Voulez-vous dire que les sépultures découvertes à ce jour ne sont pas assez nombreuses ?
En effet. Nombre de ces personnages ont été enterrés dans des sépultures collectives qui demeurent toujours inconnues. Sauf quand le hasard ou les fouilles archéologiques en révèlent l’existence comme c’est le cas ici, avec ces corps momifiés, remontant aux 18e, 19e ou 20e dynasties, découverts par la mission archéologique que dirige Susanne Bickel. De même, cela avait été le cas avec certaines épouses étrangères de Thoutmosis III (1504-1450), dont la tombe avait été aménagée dans un recoin perdu de la montagne thébaine. Ou encore avec les 53 fils de Ramsès II (1279-1212), dont l'immense sépulture (KV5) qui rejoignait la tombe de leur père (KV7) avait été dégagée par Kent Weeks, en 1995.
Peut-on comparer cette découverte avec celle effectuée par l’archéologue américain à l’époque?
Absolument. Cette sépulture collective nouvellement mise au jour est d'un genre analogue, même si elle n'est pas exactement identique, dans la mesure où elle n'est pas organisée en un complexe réseau de galeries comme dans le cas des fils de Ramsès II. Ce qui couronne en revanche son importance, c'est la date des personnes enterrées là originellement. En effet, les titres inscrits en écriture cursive sur les tessons de poteries tels que "prince" ou "princesse", indiquent clairement qu'ils appartenaient à la famille des deux pharaons Thoutmosis IV (1419-1386) et Amenhotep III (1386-1349). Bien plus, les noms de certains nous étaient jusqu'alors totalement inconnus. Voilà un substantiel apport de ces nouvelles découvertes à l'histoire de ces pharaons.
En quoi les règnes de Thoutmosis IV et d’Amenhotep III sont-ils remarquables. Que représentent-ils dans l’histoire de l’Egypte ?
Cette période, pour beaucoup, marque tout simplement l'akme de la civilisation pharaonique ! Son "pic" ! Au faîte de sa puissance, l'Égypte à cette époque a annexé la Nubie et impose sa suzeraineté sur une bonne partie de la Syro-palestine. Des biens de toute sorte, qu’il s’agisse de matières précieuses autant que bien de consommation, affluent, et avec eux, des hommes et des techniques nouvelles.
Grâce à cette opulence, le pharaon Amenhotep III - auquel il faut associer son épouse Tiyi – qui a toujours refusée d'être une simple faire-valoir – entreprennent des travaux colossaux. A commencer par le temple qu’il fait construire à Louxor, en utilisant la compétence d'Amenhotep fils de Hâpou, son homme de confiance. Lequel en gagnera une immense gloire dans la postérité, au point qu'il sera divinisé à l'Époque gréco-romaine et associé à Imhotep, l'architecte de la pyramide à degrés de Djoser, à Saqqarah.
Outre le temple de Louxor, il y a-t-il d'autres monuments spectaculaires d'Amenhotep III ?
Absolument. Sur la rive opposée (rive occidentale), Amenhotep III a en effet édifié le vaste complexe palatial de Malgatta, avec son grand lac. De plus, devant son temple funéraire, il a fait dresser deux statues impressionnantes, les fameux "colosses de Memnon". Ses réussites monumentales, loin de se limiter au gigantesque, se manifestent aussi par leur qualité proprement esthétique : car l'art de cet époque laisse émerger sensibilité et délicatesse à travers un hiératisme obligé. Illustration topique : la tombe de Ramose (qui comporte tout à la fois des bas-reliefs et des peintures, les uns et les autres reçus parmi les chefs d'œuvre de l'art égyptien). Cet arrière-plan historique accroît bien évidemment l'intérêt des découvertes réalisées par la Mission de Bâle.
Des annonces sont régulièrement faites sur des découvertes en Egypte, en quoi celle-ci est différente ?
Il s’agit pour une fois d’une découverte majeure, qui touche à un domaine où l’Egyptologie a besoin d’informations nouvelles. Celles concernant les sépultures des membres de la famille royale.
Pourriez-vous préciser ?
On sait que les pharaons avaient une famille, un "harem" (au sens large) et une progéniture abondante. Or, s'agissant du Nouvel Empire (1567-1085 av.J.C), les sépultures actuellement répertoriées des différents membres de l'entourage du pharaon, -qu’il s’agisse des tombes jusque-là mises au jour dans la Vallée des Rois, la Vallée des Reines, ou différents autres lieux de la nécropole thébaine - ne représentent qu'une faible partie de ce que l’on est en droit d'attendre concernant tous ces individus.
Voulez-vous dire que les sépultures découvertes à ce jour ne sont pas assez nombreuses ?
En effet. Nombre de ces personnages ont été enterrés dans des sépultures collectives qui demeurent toujours inconnues. Sauf quand le hasard ou les fouilles archéologiques en révèlent l’existence comme c’est le cas ici, avec ces corps momifiés, remontant aux 18e, 19e ou 20e dynasties, découverts par la mission archéologique que dirige Susanne Bickel. De même, cela avait été le cas avec certaines épouses étrangères de Thoutmosis III (1504-1450), dont la tombe avait été aménagée dans un recoin perdu de la montagne thébaine. Ou encore avec les 53 fils de Ramsès II (1279-1212), dont l'immense sépulture (KV5) qui rejoignait la tombe de leur père (KV7) avait été dégagée par Kent Weeks, en 1995.
Peut-on comparer cette découverte avec celle effectuée par l’archéologue américain à l’époque?
Absolument. Cette sépulture collective nouvellement mise au jour est d'un genre analogue, même si elle n'est pas exactement identique, dans la mesure où elle n'est pas organisée en un complexe réseau de galeries comme dans le cas des fils de Ramsès II. Ce qui couronne en revanche son importance, c'est la date des personnes enterrées là originellement. En effet, les titres inscrits en écriture cursive sur les tessons de poteries tels que "prince" ou "princesse", indiquent clairement qu'ils appartenaient à la famille des deux pharaons Thoutmosis IV (1419-1386) et Amenhotep III (1386-1349). Bien plus, les noms de certains nous étaient jusqu'alors totalement inconnus. Voilà un substantiel apport de ces nouvelles découvertes à l'histoire de ces pharaons.
En quoi les règnes de Thoutmosis IV et d’Amenhotep III sont-ils remarquables. Que représentent-ils dans l’histoire de l’Egypte ?
Cette période, pour beaucoup, marque tout simplement l'akme de la civilisation pharaonique ! Son "pic" ! Au faîte de sa puissance, l'Égypte à cette époque a annexé la Nubie et impose sa suzeraineté sur une bonne partie de la Syro-palestine. Des biens de toute sorte, qu’il s’agisse de matières précieuses autant que bien de consommation, affluent, et avec eux, des hommes et des techniques nouvelles.
Grâce à cette opulence, le pharaon Amenhotep III - auquel il faut associer son épouse Tiyi – qui a toujours refusée d'être une simple faire-valoir – entreprennent des travaux colossaux. A commencer par le temple qu’il fait construire à Louxor, en utilisant la compétence d'Amenhotep fils de Hâpou, son homme de confiance. Lequel en gagnera une immense gloire dans la postérité, au point qu'il sera divinisé à l'Époque gréco-romaine et associé à Imhotep, l'architecte de la pyramide à degrés de Djoser, à Saqqarah.
Outre le temple de Louxor, il y a-t-il d'autres monuments spectaculaires d'Amenhotep III ?
Absolument. Sur la rive opposée (rive occidentale), Amenhotep III a en effet édifié le vaste complexe palatial de Malgatta, avec son grand lac. De plus, devant son temple funéraire, il a fait dresser deux statues impressionnantes, les fameux "colosses de Memnon". Ses réussites monumentales, loin de se limiter au gigantesque, se manifestent aussi par leur qualité proprement esthétique : car l'art de cet époque laisse émerger sensibilité et délicatesse à travers un hiératisme obligé. Illustration topique : la tombe de Ramose (qui comporte tout à la fois des bas-reliefs et des peintures, les uns et les autres reçus parmi les chefs d'œuvre de l'art égyptien). Cet arrière-plan historique accroît bien évidemment l'intérêt des découvertes réalisées par la Mission de Bâle.
Ce nouveau tombeau découvert semble avoir a aussi beaucoup souffert….
C’est le seul point noir. Comme trop souvent, ces sépultures ont été réutilisées, pillées, vandalisées. Mais c'est le revers de la médaille. La splendeur des pharaons a toujours stimulé les convoitises ! En tout cas, avec cette découverte, voilà vraiment du nouveau dans l'archéologie égyptienne !
Source
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A quoi ça sert Greenpeace ?
Sans doute le Greenpeace d’autrefois – avant l’épisode grotesque du Rainbow Warrior – faisait-il rêver, lorsque des jeunes gens, généralement Nordiques, follement audacieux, tentaient avec des zodiacs en toile d’empêcher les flottes baleinières japonaises, islandaises ou norvégiennes de se déployer. Mais ce temps est révolu. David McTaggart, le fondateur charismatique est mort. Ses meilleurs compagnons se sont retournés contre Greenpeace. Patrick Moore a rallié le camp des pro-nucléaires, des OGM, de la science et de la technique. Non sans avoir violemment dénoncé les « dérives » gaucho-politiques de ses anciens amis. A charge de revanche, la direction de l’association l’accuse d’être à la solde d’Exxon, du lobby Nucléaire US, du BHP (plus grosse société minière mondiale), de Monsanto, de Weyerhauser etc. Mais l’autre a beau jeu de rappeler l’emprise de l’Empire Rockfeller sur « la machine à fabriquer des mythes ». Une jolie formule imaginée par le Canadien Paul Watson. Celui-ci est devenu la véritable figure emblématique de la protection du milieu marin. Il a créé sa propre organisation, la Sea Shepherd Conservation Society, qui s’appuie sur des réseaux mondiaux de scientifiques, d’industriels et de vedettes du spectacle qui remplissent ses coffres chaque fois qu’il est nécessaire. Il est à la tête d’une petite flotte de quatre navires peints en noir et arborant des fanions représentant des baleines et des têtes de mort. Le plus connu d’entre eux est le MV Brigitte Bardot, un trimaran de 35 mètres de long à coque mono stabilisée, à double moteur diesel, bourré d’électronique, qui réalisa un tour du monde en moins de 75 jours. Watson qui est recherché dans de très nombreux pays s’est fait une spécialité dans l’attaque des navires de pêche à la baleine, il en aurait coulé 9 ou sérieusement endommagé 24 et rendu inopérable un nombre incalculable d’accessoires de pêche. Expulsé de la plupart des organisations écologiques auxquelles il adhéra, à commencer par Greenpeace et le Sierre Club, il est considéré comme un « éco-terroriste » et est un partisan déclaré du ralentissement démographique mondial et des politiques d’immigration.
Le conflit qui l’oppose à Greenpeace est un conflit de fonds. Il y est en effet devenu persona non grata parce que préconisant des méthodes d’action violente il trouble l’image écologique pacifique que recherche l’organisation, ce qui remet en cause les discussions discrètes qu’elle mènerait avec les pécheurs de baleines.
En réalité, depuis quarante ans que Greenpeace occupe le devant de la scène on ne sache que les événements aient évolué dans son sens sur aucun de ses thèmes de campagnes. On peut même dire que ses actions ont été parfaitement stériles comme si leur but était d’occuper le terrain et de détourner l’attention des faits qui s’y déroulaient. Que ce soit sur le nucléaire, l’enfouissement des déchets, les OGM, l’empoisonnement chimique de notre environnement, le climat, les forêts tropicales, les gaz de schiste, les marées noires, la souffrance animale... il suffit d’énumérer. On ne voit pas que quoi que ce soit ait changé, hors le tintamarre des media. Là aussi Watson a vu juste : « Vous êtes ce que les media disent ce que vous êtes ».
Rivarol N°3134
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Depeche Mode - Happiest Girl
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J'aime pas les tomates qui voyagent plus que moi
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Groupe Bilderberg
Georges Mac Ghee, ancien ambassadeur américain de l’Allemagne de l’Ouest et membre du Bilderberg, déclara au Daily Mirror le 4 avril 1977 au sujet des réunions de ce groupe : « C’est au cours de ses rencontres que fut conçu le traité de Rome qui donna naissance au Marché commun. »
Détail que Jean Monnet oublia de préciser dans ses Mémoires... Adrien Abauzit, Né en 1984
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Sur les murs ! #Adieu vieille Europe
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Faites-le pour le Danemark : campagne pour la natalité
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